Dans une caverne d’argent de Buenos Aires, à la rencontre de donneuses d’ovules, avant un suicide collectif et d’autres bêtises…
Nous sommes de retour en Argentine. Notre première étape à l’arrivée à Buenos Aires était une « caverne ». Nous avions besoin d’argent local.
Vous pouvez changer votre argent dans une banque, et obtenir 190 pesos par dollar. Ou bien, vous pouvez vous rendre dans un magasin qui prétend être une agence immobilière… ou un magasin d’électronique… et vous obtenez 372 pesos par dollar.
Vous approchez de la porte de la boutique, qui est fermée à clé. Vous sonnez… et la porte s’ouvre. Un beau jeune homme, tatoué et basané, est assis derrière une cloison en verre. Vous lui dites combien d’argent vous souhaitez échanger. Il vous propose un taux. Vous acceptez. Et ensuite arrivent les piles d’argent.
Le plus gros billet qu’il avait en possession était un billet de 1 000 pesos. Echangez 500 USD, et vous vous retrouvez avec 186 morceaux de papier ! La transaction se fait si rapidement que vous avez du mal à suivre les calculs. Mais vous êtes rapidement hors du magasin, avec les poches pleines d’argent et un air innocent sur le visage.
Mais revenons-en aux actualités…
Sexe, mensonges et études de genre
Parfois, les grands titres sont absurdes. Parfois ils sont amusants. Et parfois, par inadvertance, ils nous disent quelque chose qui vaut la peine d’être su.
Les plus ennuyeux sont ceux dans lesquels un abruti pompeux essaie de nous dire quoi faire et quoi penser. Le New York Post rapporte :
« … il faut arrêter d’utiliser des termes tels que homme, femme, mère et père, selon des chercheurs.
Des alternatives à ces termes devraient être recherchées en science, car ils supposent que le sexe est binaire et que l’hétérosexualité est la norme, suggère un groupe de chercheurs des Etats-Unis et du Canada. »
Eh bien, oui. Le sexe est binaire, c’est l’idée. L’homme et la femme s’assemblent comme deux tuyaux. C’est ainsi qu’ils créent une nouvelle vie. Et, oui, la plupart des hommes sont attirés par les femmes, et vice versa. Mais, ce n’est pas tout.
« Selon le Times of London, le projet linguistique de l’Ecology and Evolutionary Biology (EEB) explique que l’homme et la femme devraient plutôt être désignés par les termes ‘producteur de sperme’ et ‘producteur d’ovules’.
Par ailleurs, le père et la mère devraient être désignés par les termes ‘parent’, ‘donneuse d’ovules’ et ‘donneur de sperme’ dans le domaine scientifique. »
Les scientifiques peuvent ajouter toutes les précisions qu’ils souhaitent. Mais une « donneuse d’ovules » est une chose. Une mère, c’est autre chose. Nous avons des mères que nous aimons. Ou que nous détestons. Quant à une donneuse d’ovules, nous n’en avons rien à faire.
Ridicule et dérision
Mais le véritable objectif de ces « chercheurs » charlatans n’est pas de nous aider à comprendre et à communiquer, mais de bouleverser des milliers d’années d’apprentissage et d’adaptation, par des conceptions fantaisistes :
« ‘Une grande partie de la science occidentale est ancrée dans le colonialisme, la suprématie blanche et le patriarcat, et ces structures de pouvoir continuent d’imprégner notre culture scientifique’, ont écrit certains membres du projet dans la revue Trends in Ecology and Evolution. »
Oh oui, peut-être allons-nous bientôt célébrer la « journée des donneuses d’ovules », débarrassée de toute tare du colonialisme.
Il est facile de se moquer de ces gens. Le ridicule et la dérision sont ce qu’ils méritent. Mais ils sont, hélas, sérieux. Ils visent à souiller les relations les plus importantes de nos vies… en prétendant que le mot « mère » est entaché de racisme ou de colonialisme et que leur baratin sur les « dons d’ovules » est une science sans faille.
Et voici d’autres inepties qui se font passer pour de la science :
Popular Mechanics :
« L’humanité atteindra son pic dans quelques décennies. »
Nous nous sommes demandés de quoi il s’agissait. Qu’est-ce que le pic de l’humanité ? Quand peut-on estimer que les gens sont les plus intelligents, les plus accomplis ou les plus civilisés ?
Pic d’idiotie
Après lecture plus approfondie, il s’est avéré qu’ils faisaient référence à la population humaine maximale… et il s’est également avéré qu’ils n’avaient aucune idée de ce dont ils parlaient.
Les auteurs parlaient de « projections » des Nations unies indiquant que la population mondiale atteindrait un pic historique avant 2100. Et d’autres prévisions qui disaient que cela pouvait arriver n’importe quand à partir de maintenant. Tout cela n’a aucun sens ; personne ne sait quand les donneuses d’ovules vont ou non commencer à avoir d’autres enfants.
Une grande partie de ce que vous lisez dans la presse n’est que de la propagande stupide.
MarketWatch :
« Dans son nouveau livre, Greta Thunberg qualifie le capitalisme et l’économie de marché de ‘terrible’ pour stopper le changement climatique. »
L’article la cite :
« Laisser le consumérisme capitaliste et l’économie de marché être les gardiens dominants de la seule civilisation connue de l’univers semblera très probablement, rétrospectivement, avoir été une idée terrible. »
Que devons-nous penser de cela ? Depuis quand l’économie de marché est-elle la « gardienne » de quoi que ce soit ?
Mais la question la plus importante plane sur ce titre comme un marteau sur un œuf. Mme Thunberg a-t-elle une meilleure idée ? Si oui, elle devrait la présenter.
Les expériences du siècle dernier – toutes les variations de planification centrale et de collectivisme – ont toutes été des échecs. Elles ont presque toutes été abandonnées, mais pas avant d’avoir été responsables de la mort de quelque 100 millions de personnes… près de 50 millions sont morts de faim au cours du seul Grand Bond en avant de Mao. Pendant cette période, le capitalisme n’a tué personne. Au contraire, le capitalisme – les échanges d’une économie honnête – a permis à 8 milliards de personnes de vivre, soit 6 milliards de plus qu’au début de la révolution industrielle… et de vivre mieux que jamais auparavant.
Mme Thunberg semble penser qu’il est important que la nôtre soit la « seule civilisation » que nous connaissions. Nous ne sommes pas sûrs de ce qu’il faut en penser. Même s’il existait d’autres « civilisations » quelque part, nous ne voudrions pas qu’elle gâche celle dans laquelle nous vivons.
Une proposition immodeste
Mais passons à autre chose… voici un autre de nos articles favori, tiré du New York Post :
« Un professeur de Yale est critiqué pour avoir suggéré que les résidents japonais âgés devraient se suicider en masse. »
L’idée est calquée sur Modeste proposition de Jonathan Swift. Swift, un satiriste irlandais, a proposé un programme pour débarrasser le monde de ses pauvres « excédentaires » : il suffit de les manger. « Un Américain de ma connaissance à Londres m’a assuré qu’un jeune enfant en bonne santé et bien soigné est, à un an, un met des plus délicieux et des plus sains », écrivait-il. Mais Swift se moquait de nous.
Les « excédents de population » du XVIIIe siècle étaient jeunes et pauvres. Aujourd’hui, ils sont vieux. Ils sont devenus un fardeau parce que les donneuses d’ovules ne rejoignent pas les donneurs de sperme pour faire assez d’enfants et subvenir à leurs besoins.
« J’ai l’impression que la seule solution est assez claire », argumente Yasuke Narita, ajoutant que l’euthanasie pourrait être rendue « obligatoire à l’avenir ». Il conclut :
« En fin de compte, n’est-ce pas le suicide de masse des personnes âgées, la bonne solution ? Que ce soit une bonne chose ou non, c’est une question à laquelle il est plus difficile de répondre. […] Ainsi, si vous pensez que c’est une bonne chose, alors peut-être que vous pouvez travailler dur pour créer une société comme celle-là. »
Oui, cher lecteur, les médias sont pleins de gens sérieux qui œuvrent à façonner les sociétés qu’ils souhaitent. On nous dit de ne pas utiliser d’énergie, de mépriser le mot « mère » comme un artefact de la suprématie blanche, et plus tard, quand nous serons vieux, de nous suicider.
1 commentaire
Je propose le suicide des élites autoproclamées, des donneurs d’ordres idiots ( qui sont souvent les mêmes) et de tous ceux qui ne tiennent pas leurs promesses.