Récapitulons : l’or baisse parce que les investisseurs ont le sentiment que la Fed va relever ses taux en novembre. Pour compenser des effets prévisibles néfastes sur les marchés, la Fed pourrait racheter des obligations d’entreprises. Cela, c’est l’écume du jour.
Mais l’écume ne doit pas nous faire oublier la grosse houle et les lames de fond.
L’endettement américain n’a jamais été aussi considérable et vient de battre deux records à l’issue de l’année fiscale 2016. Pour les amateurs de précision, voici les chiffres.
Dette totale 19 573 444 713 936,79 dollars. (Admirez la précision comptable)
Hausse de 1 422 827 047 452,46 dollars par rapport à la clôture de l’année fiscale précédente.
7,5% du PIB américain. A titre de comparaison, le plan Marshall, qui permit de reconstruire intégralement l’Europe de l’ouest en 1948 après la Seconde Guerre mondiale, a coûté 12 milliards de dollars, soit 4,3% du PIB américain de l’époque, commente le site sovereignman.com.
Le FMI et la Banque des règlements internationaux s’inquiètent pour le système bancaire européen en perdition.
Le FMI et la Banque des règlements internationaux s’inquiètent du niveau élevé de la dette des pays développés.
La Chine vend ses réserves monétaires (qui ne sont rien d’autre que la dette de ses clients occidentaux)
L’Arabie Saoudite emprunte sur les marchés pour boucher ses trous budgétaires, le pétrole ne lui suffit plus pour vivre.
Plus personne ne semble avoir vraiment une idée claire de ce que sont la monnaie, la dette…
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Heu, mais attendez une minute. Depuis 1971 (date de la fin des accords de Bretton Woods), le business model de l’économie de la planète est que les Américains exportent de la dette et que les gens qui leur vendent des choses contre cette dette se débrouillent entre eux pour renégocier leurs créances.
La croyance est que plus il y a de dette qui circule, plus les gens deviennent riches. C’est ce que nous appelons le créditisme. Nous devrions donc tous être très riches…
Pourquoi n’est-ce pas le cas ? C’est louche.
En attendant, le syndicat des producteurs d’or, le World Gold Council, indique :
« Même si les banques centrales commencent à normaliser leurs politiques monétaires, une période aussi prolongée de mesures extraordinaires induit des changements structurels d’allocation d’actifs qui dureront encore plus longtemps.
Une fois que l’or a cassé 1 310 dollars l’once, ce qui est la moyenne mobile à 100 jours des cours, les ventes se sont amplifiées, intensifiant la chute, déclenchant des ordres automatiques et encore plus de ventes.
Pendant ce temps, les investisseurs chinois, qui ont toujours acheté dans les creux, célébraient leur semaine de congé national et les marchés chinois étaient fermés ».
Peut-être que les Chinois en vacances nous ont donné une opportunité historique d’acquérir de l’or avant la débâcle monétaire qui s’annonce.
Une éventuelle remontée des taux directeurs, ou une diminution des rachats obligataires de la Banque centrale européenne ne doivent pas nous faire perdre de vue l’essentiel. La rémunération de votre épargne est inférieure à l’inflation ; les banques centrales seront incapables de lutter contre une poussée d’inflation ; assureurs-vie et fonds de pension risquent l’asphyxie et votre épargne risque de se retrouver bloquée. Comment prendre vos dispositions ? C’est ici.
1 commentaire
Diversifiez. Les œuvres d’art ne sont pas liquides, ne génèrent pas de rentabilité mais c’est un moyen solide de sauvegarder son patrimoine qu’elle que soit le type de crise traversé. L’échelle de prix est vaste celle des artistes aussi l’essentiel est de choisir la qualité tant de l’œuvre que de l’artiste. Avec le temps l’œuvre gardera toujours son prix …. Sans compter que l’espoir de plus valu est réel.. SERVIN plasticien