En révoquant la protection fédérale d’Anthony Fauci, Donald Trump cible celui qu’il accuse d’avoir contribué à l’explosion des dépenses publiques pendant la pandémie de COVID-19.
Donald Trump a décrété la suppression de la « surveillance/protection » – aux frais de l’Etat fédéral – dont bénéficiaient Mike Pompeo (son ex-secrétaire d’Etat) et John Bolton (son ex-conseiller à la Sécurité intérieure) avec ce commentaire : « Nous n’allons pas laisser ces gens sous protection pour le restant de leurs jours avec l’argent des contribuables. Pourquoi devrions-nous le faire ? »
Mais il a également révoqué – et c’est peut-être plus surprenant – la protection d’Anthony Fauci, le « Mr. Santé » des Etats-Unis, devenu le « Mr. Confinement », puis le « Mr. Vaccins » lors de la période COVID, mais qui ne fut jamais un membre de son gouvernement de 2017 à 2021.
En revanche, comme ses prédécesseurs Bush et Obama, Donald Trump s’est appuyé sur ses recommandations pour prendre des décisions (comme la mise à l’arrêt de pans entiers de l’économie) qui ont coûté des centaines de milliards aux Etats-Unis.
Il faut se souvenir du contexte : face à un Trump dubitatif sur la marche à suivre face à la pandémie, Anthony Fauci bénéficiait d’un soutien quasi-unanime de la presse, laquelle approuva sans réserve toute une série de mesures liberticides, dont les confinements massifs.
Les médias se montrèrent peu curieux d’investiguer les preuves scientifiques du danger réel de la pandémie pour les populations de moins de 70 ans peu « vulnérables ». Ils furent encore moins regardants sur les preuves d’efficacité des vaccins ARN, se fiant aveuglément aux communiqués de la « Big Pharma », tandis qu’ils rejetaient avec véhémence ou censuraient toute remise en cause des « mandats vaccinaux » imposés par Anthony Fauci.
Le « Mr. Santé » s’est vu dérouler un tapis rouge durant presque trois ans, il fut même qualifié de « héros ayant terrassé le COVID », jusqu’à ce que les « effets secondaires » – de théorie du complot – deviennent un véritable scandale national largement documenté et incontestable, ce qui rendit inévitable la mise en cause par le Congrès de celui qui avait tout autorisé, sans fonder ses décisions sur des bases scientifiques solides.
Anthony Fauci a été « pardonné » – par anticipation – par Joe Biden, alors qu’il ne fait l’objet d’aucune inculpation (et pour cause, l’administration démocrate a bloqué toutes les plaintes) et qu’il a seulement subi une enquête préliminaire du Congrès, où il est apparu qu’il avait soudain « perdu la mémoire sur les détails de son action et de ses déclarations publiques lors de la période COVID, entre 2020 et 2022.
Pourtant, c’est bien lui qui a validé initialement l’hypothèse d’un virus naturel, muté accidentellement lors d’une transmission entre animaux en Chine (pangolin + chauve-souris) tandis qu’il participait en réalité au financement (via le NIH) des recherches sur les « gains de fonction des virus » menées par la CIA dans le cadre de ses programmes d’armes bactériologiques, et en l’occurrence dans le fameux laboratoire « P4 » de Wuhan.
C’est également lui qui a accrédité l’efficacité des masques en papier et la pertinence des tests PCR (faisant mettre à l’isolement des millions de « faux positifs »).
Il a écarté dans la foulée les protocoles médicamenteux donnant de bons résultats contre le virus (sous prétexte que ce n’était pas efficace à 100%), puis validé les AMM (autorisations de mise sur le marché anticipée) des vaccins ARN, reprenant sans examen scientifiques contradictoire – ni batteries de tests d’efficacité ou d’innocuité – tous les arguments que nous savons aujourd’hui fallacieux des labos… Puis il a démenti et tenté d’enterrer, comme le firent la presse et les réseaux sociaux, tous les rapports concernant les effets secondaires.
Donald Trump, qui l’a classé parmi les « pires malfaisants » ayant causé du tort à son pays, a déclaré que s’il avait besoin d’une protection, il avait « les moyens de s’en offrir une ».
De fait, Anthony Fauci fut longtemps le fonctionnaire le mieux payé des Etats-Unis. Mais ses revenus aux frais du contribuable sont probablement l’écume de choses, comparé aux avantages qu’il a pu recevoir des labos, compte tenu des fortunes que ses décisions en leur faveur leur ont permis d’engranger, notamment via les vaccins ARN. La validation de l’AMM fut la décision la plus lucrative pour les labos américains de l’Histoire des Etats-Unis.
Les décisions de Trump en matière de sécurité d’une « short list » de ses anciens collaborateurs sont qualifiées de mesquines et dangereuses… mais combien de décisions mesquines, dangereuses et effroyablement coûteuses pour la population américaine ont été prises sans état d’âme par ces personnages ?
Les Etats-Unis se débattent aujourd’hui avec une dette intersidérale de 36 500 Mds$ qui n’aurait pas existé dans ces proportions sans les confinements recommandés par Fauci… et c’est sans compter les indemnisations qui vont devoir être versées aux centaines de milliers de victimes d’effets secondaires plus ou moins sévères (qui peut en estimer le coût final aujourd’hui ?).
Sans le recours massif à la planche à billet post-confinements, l’inflation serait sûrement demeurée sagement sous la barre des 2%. Il n’est pas certain que le Bitcoin vaudrait aujourd’hui plus de 100 000 $, alors que l’once d’or n’est plus qu’à 1% de pulvériser son record historique des 2 800 $.
4 commentaires
C’est le monde humain tel qu’il est : quand un événement nocif est exploité pour le rendre encore plus nocif et faire ainsi la fortune de quelques uns.
Comme d’habitude, maintenant que certains se sont goinfrés, c’est le petit peuple des » cobayes sans dents » qui va payer tous les pots cassés.
il y a 80 ans, Auschwitz, n’y avait il pas des essais médicaux sans protocole ?????
Merci pour cette synthèse récapitulative très claire
Biden confond le droit de grâce avec un droit à l’immunité(qu’il n’a pas). Fauci peut ainsi être poursuivi.