▪ Lors d’une soirée où j’étais invité samedi dernier, un de mes amis, connaissant mon enthousiasme pour le métal jaune, me dit qu’il avait entendu dire que « l’or était dans une bulle ». Je ne le pense pas. Pas avec tout ce qui se passe en ce moment.
En outre, les Chinois achètent de l’or à gogo. En 2010, ils ont importé cinq fois plus d’or qu’en 2009. En 2011, ils dépasseront ces chiffres. En Chine, le gouvernement encourage activement ses citoyens à posséder de l’or dans le cadre de leur plan d’épargne personnel. Je n’oublierai jamais ma visite de Cai Bai, le marché de l’or à Pékin. C’est un endroit déroutant, grouillant de gens achetant de l’or sous toutes ses formes, des lingots aux pièces en passant par les bijoux.
Les valeurs aurifères sont encore à la traîne derrière le métal et restent un achat de conviction. Jim Slater, ancien raider devenu aujourd’hui un investisseur privé, a écrit un article dans le Financial Times plaidant en faveur des valeurs aurifères. Slater a comparé les valeurs aurifères aux entreprises qui dépendent de la consommation des ménages.
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« L’or a le vent en poupe et les entreprises d’exploitation de mines aurifères en bénéficient, ce qui augmente énormément leurs bénéfices et cash-flow futurs », écrit-il. « Par contraste, les entreprises qui reposent sur les dépenses des ménages vont probablement devoir affronter un très fort vent de face. Personnellement, je sais où je préfère placer mon argent ».
▪ Pour être clair, je n’ai pas une vision apocalyptique du monde. Oui, les actions américaines viennent de finir le pire mois d’août depuis 10 ans. Et oui, nous nous dirigeons vers le pire mois de septembre jamais vécu. Mais les valeurs sous-jacentes des actifs de bonnes qualités et des bonnes entreprises varient beaucoup moins que le marché. Par conséquent, dans des périodes comme celle-ci, vous aurez plus de probabilité de trouver de grandes divergences entre les prix des actions et les valeurs du monde réel.
Je l’avoue : ma liste de surveillance commence à me faire saliver. C’est des moments comme ça qui me font regretter de n’avoir pas plus d’argent à investir.
Personnellement, je profite de ce déclin pour acheter. J’essaie de m’autoréguler et d’aller lentement parce que je sais que je suis habituellement en avance. En 2008, j’ai acheté des actions et j’avais placé presque tous mes avoirs en décembre. Naturellement, une méchante chute restait à venir avant de finalement toucher le fond en 2009.
Mais le timing n’avait pas tant d’importance que cela. Au final, les actions que j’ai achetées fin 2008 m’ont renfloué d’au moins le double en 18 mois — ce qui peut sembler une éternité lorsqu’on les vit et qu’on voit, hébété, jour après jour tout s’effondrer. C’est particulièrement douloureux de voir quelque chose que vous avez sélectionné il y a seulement quelques mois perdre un tiers de sa valeur.
Malgré cela, vous devez avoir une forte détermination et une forte confiance dans la valeur de ce que vous possédez. Sinon, des marchés de ce type écrabouilleront votre capital net en vous en faisant sortir. Et vous raterez l’inévitable rebond.
Je me souviens avoir investi dans une action pétrole et gaz (ATP Oil & Gas) en novembre 2008 pour la voir réduite de moitié en mars 2009. Mais en septembre 2009, cette action avait triplé par rapport au prix où je l’avais achetée et j’ai enregistré un gros bénéfice.
J’ai vu beaucoup d’actions traverser de forts trous d’air en 2008, pour mieux rebondir, fortement. Naturellement, tout ne rebondit pas. Inévitablement, certaines actions flancheront. Mais en tous les cas, je m’attends à ce que les entreprises que j’ai conseillées à mes lecteurs se maintiennent.
Typiquement, les entreprises que je conseille ont de bons bilans avec du capital en abondance et/ou génèrent des cash–flows importants.
Et même les entreprises spéculatives que je conseille ont assez de liquidités pour faire progresser leur développement au niveau suivant ou ont déjà atteint des niveaux d’auto-suffisance. L’avantage est considérable pour beaucoup d’entre elles. C’est pourquoi une baisse des prix représente souvent de formidables opportunités d’achat. Les investisseurs qui réussissent sont souvent des détenteurs d’actions, pas des traders.
J’ai aujourd’hui une longue liste de prospects pour des achats. Une grande partie du marché est encore à la vente même après les capitulations de cet été. Mais si vous pouvez ne pas bouger et attendre encore une année ou deux (ou bien acheter), je pense que vous serez récompensé pour votre courage et votre sang-froid au milieu de la peur et de la répulsion qui prévalent à Wall Street.