▪ Pendant que nous dormions, l’or a passé la barre des 1 900 $ l’once – 1 913,50 $ à son plus haut très précisément, sur le marché spot. C’est tout juste si j’avais pris l’habitude de le voir à plus de 1 800 $ ! Evidemment, le temps que je boive mon thé matinal, le métal jaune est redescendu sous le seuil des 1 900 $… mais tout ça démontre à quel point la volatilité explose, sur tous les marchés. (Et je suis certaine que les 1 900 $ seront à nouveau atteints, pour constituer un nouveau palier avant les 2 000 $… mais ça, c’est une autre histoire).
Sur les marchés actions aussi, on est dans le vert — du moins pour l’instant. La journée d’hier s’est terminée sur une hausse des deux côtés de l’Atlantique, de quoi donner un peu d’air aux investisseurs, bien malmenés ces dernières semaines.
Le CAC 40 a ainsi terminé sur une hausse de 1,14%, à 3 501,36 points, tandis qu’à Londres, le FTSE a engrangé 1,08%. Le DAX, à Francfort, émettait une note discordante, avec une perte de 0,11%.
Aux Etats-Unis, la hausse a été beaucoup plus limitée : le Dow Jones a grimpé de 0,34%, à 10 854,65 points, le S&P 500 s’est adjugé 0,03% à 1 123,82 points, et enfin le Nasdaq a pris 0,15% à 2 345,38 points.
▪ Il n’y a eu aucune annonce importante hier — ce qui est sans doute la raison de la hausse boursière. Certains investisseurs commencent à trouver que certaines valeurs « cassées » ont atteint un seuil intéressant et sont donc repassés en position acheteuse, faisant grimper les cours.
Ne vous faites aucune illusion, ceci dit : l’économie ne va pas soudainement mieux, le système financier européen est toujours en péril. Des statistiques sont prévues pour le reste de la semaine, chacune d’entre elles a le potentiel de faire basculer les marchés dans une nouvelle panique. (Quoique, depuis le temps… les investisseurs devraient avoir eu le temps de digérer la « nouvelle » que la menace d’une récession économique pèse sur nous, non ?)
Dernière échéance — et la plus importante — cette semaine : le discours de Ben Bernanke, prévu vendredi, lors du symposium annuel se tenant à Jackson Hole, dans le Mississippi. Comme le résume Investir ce matin :
« Le patron de la Fed, Ben Bernanke, s’exprimera sur la situation économique actuelle du pays, ainsi que sur ses projections, mais il est peu probable qu’il tire parti de la conférence pour préconiser un traitement de choc, comme un nouveau programme d’assouplissement quantitatif QE3 (quantitatif easing). ‘Certes la Fed ne s’est pas engagée, lors de sa réunion de début août, dans une politique de quantitative easing 3, mais elle a laissé la porte ouverte. La succession d’indicateurs statistiques décevants depuis début août, qui pourrait justifier un nouveau plan, ne doit cependant pas faire oublier que l’inflation continue de progresser, à 1,8% en juillet, ce qui limite les marges de manoeuvre de l’institution, à moins qu’elle ne table vraiment sur une rechute de l’économie américaine d’ici à la fin de l’année’, commente CM-CIC Securities dans sa note du jour ».
QE3 ou autre mesures (conventionnelles ou non)… il en faudra à mon avis beaucoup pour rassurer les marchés. A moins que la Fed ne sorte un plan béton garantissant la croissance américaine, l’équilibre en Europe et du beau temps jusqu’à la fin de l’année, les investisseurs ne seront pas convaincus, et la baisse reprendra — probablement encore plus virulente qu’auparavant.
La Fed est-elle en mesure de sortir un plan béton garantissant la croissance américaine, l’équilibre en Europe et du beau temps jusqu’à la fin de l’année ? Nous pensons que non… et vous ?
1 commentaire
Ma réponse est non !
Le vrai problème me semble t’il est le système lui-même qui repose sur la dette des agents économiques.
Les états ne peuvent plus créer l’argent, Ce sont les banques commerciales qui le font.
La BCE leur prête à 1% et les banques le revende à 5-7% allant parfois jusqu’à 18% selon certains articles que j’ai lu.
De plus, les intérêts de la dette n’ont jamais été créés avec les crédits.
Crédits et intérêts deviennent exponentiels – 1 375 Milliards d’intérêts payé aux banquiers et investisseurs qui ont prêtés de l’argent à la France.
Qui sont-ils ces investisseurs ? Les citoyens voudraient certainement savoir qui ils sont et connaître leurs noms et leurs motivations comme savoir ce qu’ils ont gagné.
Le problème est là !
Je pense que les citoyens de France et de la planète vous certainement demander des comptes.
Découvriron-t’il la vraie nature de la création monétaire ?