Pourquoi l’effondrement ne peut pas se produire dans ces conditions
Dans le monde financier des maîtres de la monnaie, tout n’est qu’illusion, jeux de miroirs et tours de passe-passe.
Dans le monde financier des maîtres de la monnaie, tout n’est qu’illusion, jeux de miroirs et tours de passe-passe.
Le point commun entre les constructeurs de pyramides, chasseurs de sorcières et gouverneurs de la Fed…
Le quatrième trimestre vient réellement de commencer et, suite à l’annonce de la Fed, il prend la forme d’un automne boursier.
La mission de la BCE, contrôler l’inflation, semble en train d’être accomplie. Pour en arriver là, elle aura seulement poussé à la destruction de l’économie réelle.
Insensible à la marée montante des dettes, déficits et défauts, l’Humanité titube vers le désastre…
Une théorie qui n’a pas grand-chose de moderne et pas beaucoup plus de monétaire, mais que les Argentins peuvent au moins apprécier depuis des années.
Les banques centrales espèrent ralentir l’économie en montant leurs taux directeurs. Le résultat n’est pas vraiment au rendez-vous pour l’instant…
Cette théorie ne tient pas la route pour deux raisons bien simples. Mais les banquiers centraux continuent de l’utiliser, comme elle leur est bien utile.
Ils ne manquent pas de ressources pour fausser les calculs, quand ils ne sortent pas juste de leur chapeau les chiffres qui les arrangent.
Leurs rendements atteignent des niveaux plus vus depuis 2008. C’est le signe d’un changement plus profond qu’une seule hausse temporaire des taux d’intérêt.
Le château de carte peut tenir debout encore un temps… tant que personne ne se met à souffler dessus.
La Fed ne fait pas de vagues… enfin, si, mais seulement à la hausse, et qui se prolongent pendant toujours plus de séances boursières.
La grande vague d’inflation s’atténue sans vraiment que les autorités n’y soient pour grand-chose. Le résultat confirme que beaucoup de leurs interventions étaient surtout pour la galerie.
Les hausses de taux d’intérêt ne sont qu’un aspect du dilemme de « l’inflation ou la mort ».
Le système repose sur la croyance que la prochaine crise ne se produira pas, car les bonnes leçons ont été retenues de la crise précédente.
Le secteur bancaire américain se trouve d’autant plus fragilisé par les « solutions » mises en œuvre pour réduire l’impact des faillites bancaires du printemps dernier.
Plutôt que de tester si elles pourraient résister à de brèves périodes de récessions, quand leurs profits se réduisent, mieux vaudrait tester si elles résisteraient à de vraies crises…
Les « stress tests » sensés mesurer la capacité des banques à résister aux crises ne sont pas toujours très crédibles. Ils passent en fait sous le tapis quelques problèmes.