Le pitbull dénommé récession ne lâche pas prise ; sa morsure au niveau du taux de chômage américain (7,2% en décembre) a déchiqueté le fragile matelas de confiance que Wall Street était parvenu à regonfler depuis Noël. Le marché de l’emploi semble victime de perforations multiples et l’air s’en échappe de toutes parts : aucun secteur d’activité n’est épargné. Une myriade d’entreprises américaines se déleste
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Voici que faire face à la bulle obligataire qui enfle (1)
par Isabelle Mouilleseaux 13 janvier 2009Le récent discours d’Obama ne vous aura certainement pas échappé. Il offre (entre autres) 1 000 $ de baisse d’impôt aux Américains, en plus d’un grand plan d’aide aux énergies alternatives dont la production doit doubler sur trois ans. Coût : entre 775 et 1 000 milliards de dollars. Une broutille au point où nous en sommes
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L’économie mondiale est en congé maladie. Un article de Bloomberg confirme les nouvelles de la semaine dernière : l’économie américaine a perdu plus d’emplois l’an dernier qu’à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale… le taux de chômage américain est désormais à un sommet
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La semaine qui s’achève a été caractérisée par la faiblesse des volumes échangés (2,6 milliards d’euros vendredi et moins de 2,8 milliards d’euros en moyenne sur les six premières séances de l’année) et par une consolidation somme toute modeste du marché parisien (-1,5%). Le bilan depuis le 1er janvier demeure donc positif de 2,5% : un contraste saisissant
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Pour l’instant, à Wall Street, la nouvelle année n’a rien à voir avec l’ancienne. Après les deux premiers jours de Bourse de 2009, le S&P avait déjà gagné près de 3%. Par comparaison, les deux premiers jours de Bourse de 2008 avaient vu une PERTE de près de 4%. Et nous savons tous ce qui s’est passé ensuite
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"La vague des défaillances d’entreprise s’amplifie", annonçait à la une Les Echos en début de semaine dernière. Le quotidien tempérait cependant en constatant "le marché français a limité les dégâts en 2008". Certes, mais c’était en 2008. Mercredi, Les Echos titraient sur "PSA Peugeot Citroën réduit à nouveau ses cadences de production". Mais, pensez-vous agacé, je suis en âge de lire Les Echos tout seul. Je ne vous donne ces titres que parce qu’ils me semblent très révélateurs
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C’était bien trop facile pour nous l’an dernier… […] Tout ce que nous avions à faire, c’était de nous en tenir à notre Transaction de la Décennie — vendre les actions durant les rebonds, acheter de l’or pendant ses creux — et nous gagnions de l’argent. Une telle année n’arrive pas souvent. Nous ne nous souvenons pas nous être tant amusés
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Oui… sauf sur les dernières séances de septembre 2008. "Kerviel, c’est sans aucun doute le plus gros scandale financier de tous les temps !" Oui… jusqu’à ce que Madoff arrive. "Allons donc, dans le secteur de la finance, ils sont too big to fail… les autorités ne les laisseront jamais tomber !" Oui… et quelles sont les nouvelles de Bear Stearns, déjà ? "De toute façon, le gouvernement sera toujours là pour renflouer — un pays, ça ne fait jamais faillite !" Oui… il n’y a qu’à voir l’Islande. Bref, M. le Marché est en train de nous réapprendre la morale économique. Et il nous fait la leçon de manière délicieusement retorse et cruelle
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Recherche praticien courageux sachant guérir la pétoche…
par Philippe Béchade 9 janvier 2009Mercredi matin, nous nous attendions à une sévère rechute du thermomètre boursier, à une baisse de 3% comparable à celle de Wall Street mercredi soir ou de 3,75% comme à Tokyo au cours de la nuit… et les justifications n’auraient pas manqué. Le CAC 40 n’a cédé pas plus de 2% en cours de séance avant de réduire ses pertes des deux tiers entre 16h30 et 17h35, pour clôturer sur un modeste repli de 0,65% qui n’empêchera personne de dormir
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Impressionnant rebond des marchés des matières premières
par Isabelle Mouilleseaux 9 janvier 2009Après l’effondrement généralisé des cours des matières premières, parallèlement à la chute violente des indices boursiers cet automne, nous avons assisté depuis Noël à un rebond sans précédent. A vous couper le souffle
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Pauvre Adolf Merckle. Le magnat devait en être à son dernier milliard. Il a été "brisé" par la crise du crédit, affirme le Financial Times. Il a écrit un mot d’adieu et s’est jeté sous l’express de 7h30 à destination de Munich. Pour autant que nous en sachions, l’effondrement mondial a effacé jusqu’à 30 000 milliards de dollars, selon un chiffre que nous avons vu, mais relativement peu de vies
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Le grand complot des avatars met la finance mondiale au rencard
par Philippe Béchade 8 janvier 2009Bill Bonner évoquait hier la visite de notre belle planète bleue par de gentils voyageurs de l’espace. Il y a fort à parier qu’ils reprendront leur vaisseau interplanétaire juste avant d’être tentés de s’enrichir à bon compte en profitant du manque de jugeote de la plupart des habitants de la Terre s’agissant des questions d’argent. D’ailleurs, qu’auraient-ils pu faire de liasses de dollars fraîchement imprimées
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On apprenait mardi matin que l’intégralité des livraisons de gaz russe transitant par l’Ukraine avaient été suspendues cette nuit-là. S’il fait -20°C à Dresde, combien fait-il à Sofia ? Certainement bien plus froid encore. Or ces pays n’ont pour ainsi dire pas de stock de gaz de réserve. Que se passera-t-il par ce froid glacial si le gaz est coupé d’ici quelques jours ? Essayez d’imaginer
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"Pssst… on s’évade… ce sera samedi soir… faites passer…" Oui, cher lecteur… nous mettons les bouts. Nous n’allons pas laisser ces barreaux de prison nous arrêter. Une génération entière d’investisseurs américains est en train d’être engraissée pour l’abattoir… et nous n’en ferons pas partie
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Le thermomètre immobilier affiche des températures bien de saison
par Philippe Béchade 7 janvier 2009De belles hausses de salaires, voilà ce qu’il faudrait pour rendre solvables les candidats à un investissement immobilier en France ! La plupart d’entre eux ne recherchent en fait qu’à faire l’acquisition d’un logement sans projet d’en tirer un revenu immédiat ou une plus-value réalisable au moment de prendre sa retraite. Beaucoup d’agents immobiliers prennent maintenant leur air le plus sombre pour faire part de prévisions "alarmistes"
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Il faut se méfier des mots en "-isme". Les mots en "-ique" caractérisent souvent des sciences plutôt objectives qui ont fait leurs preuves : mathématiques, physique, robotique… Les mots en "-isme" sont plus traîtres : capitalisme, socialisme, jacobinisme, romantisme… Ils désignent souvent des sciences molles. L’interventionnisme est donc, à ce titre, suspect
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L’économie n’est pas une voiture. On ne peut pas simplement appuyer sur la pédale de frein, changer de vitesse, allumer le clignotant et s’en aller vers le soleil couchant. Ce n’est pas aussi mécanique que les économistes sans imagination aimeraient vous le faire croire. Non, le problème, c’est que toute l’économie mondiale est orientée vers la production de biens achetés à crédit
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Si l’on donne plus de morceaux de papier vert aux gens, ils seront tous plus riches. Le Dow a chuté cette semaine. Mais selon les analystes, les indicateurs techniques sont toujours quasiment tous dans le vert ; ils pensent que les Etats-Unis entament un rebond majeur… voire un nouveau marché haussier