Lorsqu’un empire touche à sa fin, le véritable ennemi vient de l’intérieur.
Quel désastre. Trump vs. Biden. Deux individus que nous connaissons déjà. Voici un extrait du récent discours de campagne de Donald Trump, dans le New Hampshire :
« Nous sommes devenus une nation infestée par la drogue et la criminalité, incapable de résoudre le moindre problème. Nous ne pouvons plus résoudre les problèmes les plus simples. Nous ne pouvons rien faire. Nous sommes faisons face à une peine de mort. »
Les deux candidats semblent perdre la tête, comme ils l’ont déjà fait. Voici ce que rapporte TheNetWorthOf :
« Biden montre-t-il des signes de la maladie d’Alzheimer ? Est-il apte à exercer sa fonction ?
Des experts de la santé ont noté que la répétition de mots, de phrases ou d’histoires dans un court laps de temps peut être un signe potentiel de démence ou d’Alzheimer.
[…] Le président Biden a fait l’objet d’un examen minutieux pour diverses gaffes verbales commises lors de ses discours publics. Ces maladresses ont suscité des inquiétudes croissantes quant à sa santé mentale, de la part de personnes issues de tous les horizons politiques. »
Fantaisie et absurdité
L’un des fantasmes prêchés et approuvés dans les temples américains était la fiabilité transcendante de la démocratie. Les Américains en sont venus à croire que leur système gouvernemental était si parfait qu’il excusait le péché et effaçait l’erreur.
Et il a apporté au pays les dirigeants dont il avait besoin quand il en avait besoin… jusqu’à l’élection de Donald Trump. C’est là que les lecteurs du New York Times ont été encouragés à repenser le système.
L’équipe Clinton a estimé que la démocratie américaine n’avait pas vraiment échoué, mais qu’elle avait été poignardée dans le dos par la Russie ! D’une manière ou d’une autre, un petit groupe de blogueurs et d’influenceurs russes, à peine anglophones et disposant d’un budget minuscule, aurait réussi à faire ce que des millions d’experts et d’influenceurs pro-Hillary, soutenus par les lobbyistes les plus riches du pays, n’ont pas réussi à faire : persuader les électeurs d’élire un crétin fanfaron, Donald T., plutôt que l’incompétente, mais rapide et rusée, Hillary C.
Pendant deux ans, ils se sont accrochés à la théorie de l’ingérence russe comme un enfant à son ours en peluche, réconfortés par des audiences, des procureurs spéciaux, des entretiens, des interrogatoires, des milliers de pages de « preuves »… des millions de dollars dépensés… et des milliers d’articles de « presse » de complaisance faisant la promotion de ce fantasme. Enfin, en avril 2019, le rapport Mueller a montré que tout cela était absurde.
Et puis, à l’automne 2020, lorsque les votes ont été comptabilisés, mirabile dictu, il a été décidé que les élections étaient pures et intègres, en fin de compte !
Autocratie vs. autocratie
L’expression « ingérence électorale » est rapidement devenue synonyme de théorie du complot farfelue et de menace pour la démocratie elle-même. Quiconque croyait que les résultats pouvaient être truqués dans un sens ou dans l’autre était qualifié de suprémaciste blanc ou de traître. M. Biden avait été élu de manière juste par un électorat avisé. Aucune autre discussion n’était admise. La démocratie ne doit pas être bafouée ou contestée. Plus jamais.
Biden a déclaré qu’il « défendrait les intérêts des citoyens sur les questions qui leur tiennent le plus à coeur ». Les sondages ont montré que les électeurs se souciaient moins de la « protection de la démocratie » que de toute autre question électorale. Néanmoins, M. Biden a déclaré que le défi majeur de son administration serait la lutte de la démocratie contre l’autocratie.
On ne sait toujours pas de quel côté il se situe. Mais cela n’a guère d’importance. Ce qui compte pour l’élite, les classes dirigeantes, les décideurs, c’est d’avoir plus de pouvoir et plus d’argent. Et ils l’ont obtenu. Grâce à Trump et à Biden. La dette américaine est passée de 20 000 milliards de dollars en 2016 à 34 000 milliards de dollars aujourd’hui, avec de nouvelles subventions, des programmes en tout genre et des gâchis multiples.
Mais pour ce qui est du « peuple »… eh bien, ils sont les grands perdants. Les prix à la consommation sont environ 20% plus élevés que lorsque M. Biden a pris ses fonctions, et près de 30% au-dessus de ce qu’ils étaient, lorsque Trump a été élu.
Et qu’est-ce que « le peuple » pense de tout cela ? Reuters rapporte :
« Les Américains sont mécontents de la probabilité d’une nouvelle élection entre le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump…
[…] 67% des personnes interrogées de lundi à mercredi ont déclaré qu’elles étaient ‘lasses de voir les mêmes candidats aux élections présidentielles’, et qu’elles voulaient ‘de la nouveauté’. »
D’après Gallup, il ressort que dans les sondages, Biden et Trump sont aussi peu appréciés l’un que l’autre. Biden est perçu favorablement par 41% des adultes américains, et Trump par 42% d’entre eux.
Bien, en théorie…
La cote la plus favorable, selon Gallup, est celle d’un homme qui n’est ni républicain ni démocrate… Robert F. Kennedy Jr. « Kennedy arrive facilement en tête de liste avec 52% d’opinions favorables. »
La seule véritable qualification de Biden est qu’il pourrait être capable de battre Donald Trump. Et vice versa.
En théorie, la démocratie est une bonne chose. Tout le monde vote. La majorité l’emporte. Mais en pratique, dans un empire défunt et dégénéré, c’est un spectacle pitoyable.
Jefferson lisait le latin, le grec, l’allemand, l’italien et le français. Il a joué du violon, inventé une machine à chiffrer, et créé le premier fauteuil pivotant.
John Adams a négocié la fin de la guerre d’Indépendance ; ses écrits, Thoughts on Government, ont constitué les bases de la Constitution américaine.
George Washington était un géomètre compétent, un agriculteur expérimenté et un héros de guerre reconnu. En tant que commandant de l’armée continentale, il l’a guidée à travers les jours sombres de Valley Forge, jusqu’à la victoire finale à Yorktown.
Ils étaient différents. Et ils étaient nécessaires pour construire une grande nation.
Aujourd’hui, nous avons les escrocs dont nous avons besoin pour la démolir.