▪ Le Dow a repris du terrain. Nous ne savons pas quoi en penser. Est-ce que ça signifie que nous nous trompions sur le début de la fin ? Sommes-nous toujours au beau milieu ? Ou notre théorie est-elle entièrement fausse ?
Pas de précipitation, cher lecteur. Nous allons devoir attendre pour en savoir plus. Les journaux ont attribué la hausse des cours aux nouvelles venant d’Europe. Un fait spécifique a causé ce renversement à la hausse : il avait à voir avec les plans de voyage de Jean-Claude Trichet. Il était en Australie pour une réunion ; il est rentré en Europe plus tôt pour participer à une autre.
Et ce qui l’a poussé à appeler son agent de voyage était un problème centré en Grèce. Les Grecs sont dans le pétrin. Ils ont dépensé trop d’argent durant les années de bulle. Ensuite, ils ont vu leurs recettes fiscales disparaître suite à la crise.
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1 520 milliards d’euros de plans de relance dans le monde :
QU’ATTENDEZ-VOUS POUR EN PROFITER ?
Une véritable manne gouvernementale est sur le point d’irriguer certains secteurs et entreprises bien particuliers, propulsant leurs actions à des sommets historiques — et VOUS pouvez en bénéficier : continuez votre lecture pour savoir comment…
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Cette histoire vous semble familière ? Elle devrait, parce qu’elle peut s’appliquer à la plupart des Etats américains… et à la plupart des pays du monde, à l’exception des marchés émergents. Ils dépensent tous trop. Quasiment tous accumulent des déficits. Et quasiment tous leurs déficits deviennent de plus en plus profonds.
Jusqu’à présent, les grandes économies n’ont pas eu de problème. Les prêteurs pensent en avoir pour leur argent. De manière presque miraculeuse… ou surnaturelle… les Etats-Unis — le plus grand emprunteur au monde — peuvent obtenir du financement sur 10 ans à moins de 4% d’intérêt. Dans la mesure où le taux d’inflation officiel est de 2,7%, cela signifie que les prêteurs avancent l’argent pour un taux de rendement réel tout juste supérieur à 1%.
▪ Ce sont les petites économies qui ont du mal. Elles n’ont pas de planche à billets. Comme la Californie ou New York, en fin de compte, elles doivent équilibrer leurs budgets. Elles ne peuvent compter sur l’inflation pour se sortir des ennuis. Lorsqu’elles se retrouvent le dos au mur, par conséquent, soit elles durcissent le ton et réduisent brutalement leurs dépenses… soit elles font faillite… ne paient pas… et doivent réduire leurs dépenses de force.
Au centre des discussions cette semaine, on trouve le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce et l’Espagne. A eux tous, ils comptent l’équivalent de 2 000 milliards de dollars de dette. Les prêteurs augmentent les tarifs s’ils veulent emprunter plus. Si ça continue, ils devront faire défaut sur leurs paiements. Et ensuite, disent les autorités financières, de terribles calamités se produiront. Le système financier européen tout entier pourrait s’effondrer. Ce serait la fin du monde tel que nous l’avons connu.
Est-ce que ça vous dit quelque chose ? Là encore, ça devrait. C’est la même tactique de la terreur utilisée après la faillite de Lehman. AIG devait être sauvé. De même que Fannie et Freddie. Et General Motors.
A présent, cet argument boiteux mènera probablement au renflouage de la Grèce… et, par extension, de tous les autres pays insolvables à la périphérie de l’Europe. Les dettes seront collectivisées… tout comme celles de Fannie et Freddie. Au lieu de leur permettre de faire faillite comme ils le méritent, en d’autres termes, les pays européens se prennent bras dessus, bras dessous… ils feront tous faillite ensemble !