De Bush à Trump, l’empire américain subit une succession de « mauvais empereurs » depuis le début des années 2000 – et cela accélère son déclin : attention à la chute…
Toute vie humaine comporte des inégalités… et est gouvernée par des règles morales basées sur des comportements eux-mêmes inégaux.
Vous prenez des décisions. Les décisions ont des conséquences. Laissez un clou dépasser sur un chantier… inévitablement, quelqu’un marchera dessus.
Par ailleurs, il y a toujours des cycles – des cycles pour apprendre et oublier… des cycles pour construire et détruire… pour civiliser et « déciviliser ».
La plupart du temps, la majorité des gens vaquent à leurs affaires… et passent des accords gagnant-gagnant… échangeant des biens et des services du mieux qu’ils le peuvent.
Arrivent alors les crétins… pile quand on a besoin d’eux… pour voler, tuer et légiférer… complétant ainsi le cycle – l’ascension et la chute, les hauts et les bas, les booms et les krachs.
Les cycles sont inévitables. Mais c’est tout de même un monde « moral », dans le sens où quelqu’un a laissé dépasser ce satané clou !
A qui la faute ?
Qui faut-il accuser du déclin des Etats-Unis ?
L’économiste américain Milton Friedman a forgé l’un des clous. C’est-à-dire qu’il a joué un rôle essentiel dans la création du nouveau système monétaire mis en place en 1971.
Les gens boitaient déjà à la fin des années 1970 – l’inflation US atteignait des niveaux à deux chiffres.
Mais le président de la Réserve fédérale Paul Volcker a volé au secours du système monétaire en 1980.
Ensuite, discrètement – et pour le plus grand bonheur de millions de personnes –, la nouvelle devise a poursuivi ses dommages, sapant l’économie du pays et ses institutions financières durant les 40 années qui suivirent.
Aujourd’hui, grâce à toute la fausse monnaie des autorités, les taux de croissance du PIB atteignent à peine la moitié de ce qu’ils étaient dans les années 1970 et 1980… et on jette les clous comme des confettis.
Le mois dernier, le Congrès US a mis en place un programme « d’aide » de 1 900 Mds$… et envisage désormais de mettre 2 300 Mds$ de plus sur la table.
Par ailleurs, en mars, la dette américaine a dépassé le seuil des 28 000 Mds$, avec une augmentation de 4 700 Mds$ sur les 13 derniers mois.
Dans les années 1990, cependant, la croissance et le progrès avaient un tel élan que le pays a continué sur sa trajectoire ascendante, jusqu’à finalement atteindre l’apogée de sa gloire impériale en 1999.
A ce moment-là, telles que mesurées en or, les actions US ont touché des sommets historiques. Elles ont entamé un déclin en 2000 et ne se sont jamais remises depuis.
Mauvais empereurs
Hélas, une succession de mauvais empereurs s’est ensuivie.
George W. Bush a lancé la Guerre contre la terreur – 7 000 Mds$ à la poubelle.
Barack Obama a renfloué l’industrie financière après la crise de 2008-2009, et ajouté près de 10 000 Mds$ à la dette nationale durant ses huit années de présidence.
Le troisième de ce défilé de clowns est Donald J. Trump, qui s’est lancé dans la plus grande fièvre dépensière de l’histoire américaine… avec 8 000 Mds$ de dette fédérale supplémentaire en seulement quatre ans.
Les dépenses gouvernementales en tant que part du PIB sont passées à plus de 40% durant son mandat.
La contribution du Donald dépasse de loin les chiffres, cependant.
Il a également remodelé le parti républicain à son image. Ce n’est plus un parti d’idées ou de principes, désormais… simplement un groupe de plus de charlatans et d’escrocs aux penchants nativistes/corporatistes.
Ce dernier point est particulièrement important car le quatrième larron – et peut-être le pire – de cette épouvantable équipe siège désormais à la Maison Blanche.
Or sans opposition conservatrice efficace, il n’y a personne pour s’opposer aux gabegies fédérales… ou à l’effondrement final des Etats-Unis.
Attention où vous mettez les pieds.
1 commentaire
Chaque civilisation n’est pas éternel ,construire un pays c’est par le sang et déconstruire un pays c’est par le sang .
Même les mots vie et mort on un temps , c’est toujours quand l’homme est au bout de son apogée de gloire qu’il c’effondre .
La seul gloire éternel c’est de transmettre son savoir , ou elle mourra avec elle .