▪ Quel suspense ! Nous voulions voir si le Dow passerait sous le seuil des 10 000. Une telle rupture frapperait probablement les marchés comme une attaque de drone durant une fête d’anniversaire…
… poussant peut-être les investisseurs à paniquer… et les autorités à commettre une vraie stupidité.
Les autorités se préparent. Elles sont aiguillonnées par certains des plus grands économistes de la planète. Le prix Nobel Peter Diamond, par exemple, pousse les dirigeants à dépenser plus d’argent en projets d’infrastructures. Richard Koo, un grand économiste au Japon, déclare que les dépenses du gouvernement américain sont la seule chose susceptible d’empêcher un ralentissement plus sévère. Et bien entendu, il y a Paul Krugman ! Nous savons ce qu’il pense : dépensez, dépensez, dépendez… taxez, taxez, taxez… contrôlez, contrôlez, contrôlez.
Et voilà qu’arrive M. Ben Bernanke. Lui aussi, il veut de l’action. Le New York Times :
« M. Bernanke a décrit la santé économique [des Etats-Unis] en termes sombres, déclarant que ‘la reprise est sur le point de fléchir’ ; il a suggéré que, pour éviter une nouvelle récession, il faudrait peut-être de nouvelles actions gouvernementales. ‘Nous devons nous assurer que la reprise continue et ne recule pas’, a-t-il dit ».
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J’EN AI MARRE !!!
J’en ai ASSEZ d’entendre parler des déficits des Etats-Unis… de la monnaie papier contre l’or… des Triple A ou Triple Z… des problèmes des PIIGS… et autres théories économiques ENNUYEUSES sur lesquelles vous n’avez AUCUN contrôle.
La vérité, c’est que si vous voulez faire des gains dans les marchés actuels, rien de tout ça n’a d’importance !
Il suffit juste d’aller chercher les opportunités ailleurs : je vais vous montrer comment…
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« Un tel discours de la part d’un président de la Fed signifie en général que la Banque centrale se prépare à réduire les taux d’intérêt, et M. Bernanke a déclaré que la Fed n’excluait pas une telle mesure. Mais mardi, comme lors d’autres discours récents, il a fait comprendre que ses remarques s’adressaient au reste du gouvernement ».
« M. Bernanke a à plusieurs reprises appelé le Congrès à adopter un plan visant à rembourser la dette fédérale tout en réduisant les iniquités et les niches fiscales — deux idées bénéficiant d’un large soutien de la part des économistes. Mardi, il s’est également concentré sur la politique immobilière, suggérant que le gouvernement pourrait aider les propriétaires sous l’eau à se refinancer, ainsi qu’améliorer la disponibilité des prêts hypothécaires pour les acheteurs potentiels ».
« La Banque centrale, a-t-il dit, ‘est prête à prendre de nouvelles mesures permettant de promouvoir une reprise économique plus forte dans un contexte de stabilité des prix’. »
▪ Oui, tous ces économistes et autorités économiques croient toujours au PLUS. Si on dépense plus d’argent, pensent-ils, nous aurons une économie plus saine, ce qui nous donnera plus de choses !
Evidemment, ça semble logique. Ce sont les gardiens et les bénéficiaires de nos institutions dinosauresques. La première mission de M. Bernanke, c’est protéger les banques. Le travail de M. Geithner, c’est protéger le flux de recettes fiscales du gouvernement. Quant au travail de M. Krugman, il revient à protéger sa propre réputation et son flux de revenus — tous deux dépendant de nouvelles dépenses keynésiennes. Tous ces dinosaures ont besoin de plus. Ils y croient. C’est tout ce qu’ils connaissent.
Mais PLUS ne fonctionne plus. L’économie en a eu assez…
… assez de crédit… assez de dépenses… assez d’investissement… assez de réglementation… assez de dette… assez de planification centrale ! Elle est pleine à ras bord. Elle n’en peut plus !
Pourtant, le Dow n’a pas encore franchi le seuil des 10 000. Nous allons devoir attendre avant de pouvoir voir ce qui se passe quand il passe en dessous.
L’or, lui, continue de baisser. Nous avions prévu que le métal jaune chuterait. Il chute. Mais pas autant que nous l’anticipions. Ma foi, nous avons le temps. Nous pouvons attendre.