Françoise Garteiser

Je vais commencer ma dernière Chronique de 2014 par une bonne nouvelle : deux gains pour les lecteurs d’Agora Trading cette semaine — de 25% et 17% respectivement — engrangés en quelques jours seulement grâce aux conseils de Mathieu Lebrun sur le pétrole et le CAC 40…

Ah, la roue tourne : après l’or, c’est au tour du pétrole d’être mis à mal ces jours-ci. Le baril a enregistré une belle chute… et tout le monde en parle. Normal : contrairement au métal jaune, l’or noir concerne quasiment toutes les activités humaines, désormais…

Dans notre monde où les tensions s’exaspèrent, où la violence et le ressentiment se font de moins en moins maîtrisés, où pas mal de barrages semblent ne pas attendre grand’chose pour céder… eh bien, un petit frisson m’a parcourue à la lecture de ces mots…

Un Cygne noir à l’horizon, cher lecteur — et il n’est pas loin. Il ne s’agit ni de la Russie ni du Proche-Orient, pas même de la Chine ou de la Corée du Nord… mais de la Suisse…

Le métal jaune a franchi à la baisse le seuil des 1 200 $ récemment. Tout le monde se pose des questions : où va-t-il s’arrêter ? Pourquoi une telle baisse de motivation ? Mon collègue américain Greg Guenthner a quelques éléments de réponse…

Evidemment, c’est LA question de la semaine… Le QE3 de la Fed est censé arriver à expiration fin du mois. L’économie américaine se « remet » — du moins en surface. Les chiffres sont conformes aux objectifs fixés par la Banque centrale, ou presque…

Je ne demande pas la lune — je n’exige pas une baguette croustillante pour mon petit-déjeuner, ni une tomme de brebis bien affinée pour terminer mon repas, ni un macaron pistache pour accompagner mon thé, non. Une tomate, c’est tout…

Un paysage digne d’un film hollywoodien… mais bien trompeur sur la réalité de la situation de la ville. Derrière ses hautes façades de brique brune, Baltimore est l’une des cités les plus dangereuses des Etats-Unis…

Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, nous allons commencer par parler astronomie. Non, ça n’a rien à voir avec la finance. Je ne suis pas non plus en train de tenter une métaphore aussi filée qu’hasardeuse sur les trous noirs, matière sombre et autres mystères insondables du système bancaire…

Eh bien, c’est la rentrée. Entre les publicités pour les fournitures scolaires et le métro qui se repeuple, il ne fait aucun doute que l’activité reprend peu à peu… et l’actualité aussi. Du point de vue géopolitique, les tensions autour de l’Ukraine se font de plus en plus vives…

Il fait chaud… et Paris sommeille sous le bleu estival. Tout le monde semble fonctionner au ralenti. Même aux heures de pointe, dans les couloirs du métro, les passagers semblent presque — presque ! — détendus, plus proches de la flânerie que de la course habituelle…

« Aussi idiot que puisse parfois sembler l’optimisme, il a l’habitude étrange de se révéler payant ». C’est sur cette phrase que se termine Boomerang, de Michael Lewis, dont je vous avais déjà parlé la semaine dernière — et Simone Wapler pas plus tard que jeudi…

Dans Boomerang, Michael Lewis fait en effet un tour d’Europe des catastrophes financières ; j’en suis pour l’instant à la Grèce, et les énormités découvertes par l’auteur durant son voyage sont telles qu’on en ressort avec un sentiment d’absurdité quasiment vertigineux

Autant on nous reproche d’habitude de pécher par excès de vantardise… autant là, nous aurions peut-être dû insister : car nous vous l’avions bel et bien dit avant !…

La baisse boursière n’a pas encore eu lieu… les banques centrales n’ont pas encore subi de cuisante leçon sur le fait qu’il ne faut pas manipuler la masse monétaire… l’hyperinflation découlant de ladite manipulation ne s’est pas encore produite…

Depuis l’annonce de Mario Draghi, les mesures historiques de la BCE et le chemin de plus en plus « japonais » que prend la Zone euro… il y a de quoi se poser des questions…

C’est l’été ! Le soleil est apparu, éclairant l’humanité, laissant couler sa chaleur bienfaisante comme des milliards d’euros injectés dans le système financier, faisant éclore les cours boursiers à mesure que les taux négatifs s’étendaient jusqu’à l’horizon…

La semaine vous a parue longue, cher lecteur ? C’est normal — après deux jours fériés coup sur coup, difficile de reprendre le rythme ! Les marchés aussi semblent avoir du mal…