Les initiatives de Joe Biden ont alourdi la dette nationale de plus de 7 000 milliards de dollars, conduit à l’inflation la plus élevée depuis 50 ans et au taux de croissance du PIB le plus faible depuis la Grande Dépression.
« Nous vivons dans un pays de feuilletons. Nous vivons dans un pays régi par les réseaux sociaux et la télévision. Les questions politiques ennuyeuses n’intéressent personne ; nous ne voulons pas nous engager dans des guerres culturelles sans fin, qui excitent les électeurs. Nous ne voulons pas nous concentrer sur des sujets qui nécessitent d’être étudiés longuement ; mais plutôt sur des images et des questions faciles à comprendre, qui suscitent des réactions viscérales instantanées. Vous ne gagnerez pas ce jeu en vous engageant dans une réflexion sérieuse ; vous gagnerez en vous contentant d’adopter une attitude, en prenant la pose. Votre travail ne consiste pas à avancer des arguments susceptibles d’aider le pays ; votre travail consiste à devenir viral. » – David Brooks
Pauvre Joe Biden. Il a quitté la scène en traînant des pieds, presque oublié, quelques heures seulement après avoir été l’homme le plus puissant du monde. Il a été totalement évincé du spectacle.
Souvenons-nous de lui avant qu’il ne disparaisse, telle une vieille chaussure emportée par la marée haute.
Ce n’est pas que l’homme mérite que l’on s’en souvienne. Sa carrière n’a été marquée ni par le courage, ni par la grâce, ni par l’intelligence.
En tant que membre du Sénat pendant un demi-siècle, il n’a été qu’un porte-parole volontaire, voire enthousiaste, du pouvoir en place. Presque toutes les propositions, lois, budgets et programmes stupides qui font aujourd’hui souffrir le pays portent la marque graisseuse de ses doigts.
Lorsqu’il a été élu, en 1972, la dette des Etats-Unis s’élevait à 450 milliards de dollars. Aujourd’hui, la dette est 80 fois plus élevée.
Correctement investis, ces 36 000 milliards de dollars auraient été très utiles. Ils auraient permis de construire 180 millions de maisons modestes, par exemple. Ou encore, à un taux de 5%, ils auraient pu verser aux Etats-Unis 1 800 milliards de dollars de dividendes chaque année. Au lieu de cela, ils ont été dépensés dans des mésaventures à l’étranger et dans de la distribution de stimulants au sein du pays, la plupart d’entre eux approuvés par Joe Biden. Et aujourd’hui, le peuple ne reçoit pas 1 800 milliards de dollars de dividendes, mais doit payer cette somme en intérêts pour lesquels ils ne reçoivent rien.
Ce ne sont pas les questions de genre, le Panama ou les grâces présidentielles qui risquent le plus de faire trébucher l’équipe Trump. Ce sont les « questions politiques ennuyeuses », et l’héritage de Joe Biden, de George Bush, de Barack Obama et de Trump lui-même. Les charges d’intérêt sur la dette américaine ont approximativement doublé au cours des trois dernières années. Bientôt, ils submergeront le pays.
Les dépenses fédérales déficitaires des huit dernières années ont fait passer les intérêts de la dette (en rouge) au-dessus des dépenses de défense (en bleu), ce qui ne se produisait auparavant qu’avec des taux d’intérêt beaucoup plus élevés.
Et il n’y a que deux façons de faire face à cette situation. La première et la seule façon honnête de maîtriser la situation est la manière dont Javier Milei s’y prend en Argentine. L’équilibre budgétaire, dit-il, n’est pas négociable. Plus de déficits. Pas d’augmentation de la dette nationale.
L’autre solution – laisser filer – est celle de Biden. Continuer à dépenser. Biden, en quatre ans, a ajouté presque autant de dette que Trump (8,4 billions de dollars pour Trump, 7,9 billions de dollars pour Biden, grosso modo).
La première chose que nous constatons, en analysant les quatre années de la présidence de Biden, c’est cette fausseté presque implacable. Tout ce qu’il a fait, dit ou omis de dire était fondé sur la lâcheté et l’hypocrisie. Même ce qui a été dit à son sujet n’était que mensonges. Voici ce que nous dit Kamala Harris :
« L’héritage des accomplissements de Joe Biden au cours des trois dernières années est inégalé dans l’histoire moderne. »
Ce n’est pas vrai. Son héritage s’est simplement ajouté à celui d’autres présidents du XXIe siècle, y compris celui qui l’a précédé et succédé. Pour le reste, ses politiques étaient prévisibles, improductives, voire criminelles.
Lorsque Joe Biden s’est présenté contre Trump en 2020, sa promesse était d’offrir aux électeurs un changement de direction. La chose la plus stupide qu’il ait faite a été de ne pas tenir cette promesse.
En entrant en fonction en 2021, il aurait pu facilement dire la vérité. A ce moment-là, c’était évident. La lutte contre le virus du COVID était une entreprise insensée. Il était inutile de mettre l’économie à l’arrêt. Le virus n’en avait rien à faire. Les milliers de milliards de faux billets envoyés sous de faux prétextes, les « chèques de relance », ont été une autre erreur colossale.
Avec les réductions d’impôts et les droits de douane, ces initiatives ont ajouté plus de 7 000 milliards de dollars à la dette nationale, ont conduit à l’inflation la plus élevée depuis 50 ans et aux taux de croissance du PIB les plus faibles depuis la Grande Dépression.
M. Biden aurait pu prendre ses distances par rapport à ce naufrage. Au lieu de cela, comme un conducteur qui vous suit de trop près dans le brouillard, il a aggravé la situation. Il a maintenu les tarifs douaniers de Trump, augmenté les dépenses et amplifié l’hystérie liée au COVID.
« Vous n’allez pas attraper le COVID si vous êtes vacciné », puis « Si vous êtes vacciné, vous n’allez pas être hospitalisé, vous n’allez pas être dans l’unité de soins intensifs et vous n’allez pas mourir ».
Rien de tout cela n’était vrai.
M. Biden a alors proposé plus d’argent. L’American Rescue Act a été la troisième série de chèques de stimulation, avec 5 600 dollars par famille de quatre personnes.
Elle a été presque immédiatement suivie par sa loi sur les infrastructures de 1 200 milliards de dollars, et par sa loi CHIPS. C’est alors qu’il a commis une nouvelle erreur monumentale. Forbes rapportait ceci :
« Le président Joe Biden a signé la loi sur la réduction de l’inflation de 2022 le 16 août.
Alors que son nom prétend qu’il permettra de juguler l’inflation galopante, les estimations montrent que le projet de loi ne fera probablement pas grand-chose pour faire baisser le taux d’inflation… Le CBO estime qu’elle aura un ‘effet négligeable sur l’inflation’ en 2022, et qu’en 2023, elle fera varier l’inflation entre 0,1 point de pourcentage de moins et 0,1 point de pourcentage de plus que ce qu’elle est actuellement. »
Plutôt que d’attirer l’attention sur les véritables raisons de l’inflation de 2022, M. Biden a signé d’autres projets de loi sur les dépenses. Chacun d’entre eux est conçu pour être simple à comprendre, mais ils sont fondamentalement frauduleux.
2 commentaires
« En tant que membre du Sénat pendant un demi-siècle, Biden n’a été qu’un porte-parole volontaire, voire enthousiaste, du pouvoir en place ». Oui.
Trump non ? Ou seulement moins? Ou autrement ?
Le monde des affaires, un pouvoir qui est bien en place en Occident, commence à se rallier à Trump.
Les adversaires, les plus féroces de Trump, sont un autre pouvoir en place en Occident : les intellectuels-idéologues. Les « Éclairés ». Porteurs exclusifs des « Lumières » ils s’affirment plus intelligents que les peuples. Ils sont les nouveaux croyants, fanatiques, en une nouvelle morale de civilisation: Un humanisme mondialiste.
C’est le problème de l’humanité, mais particulièrement de celle occidentale: elle n’est pas seulement politique, comme le disait Aristote pour la différencier des animaux, elle est idéologique. Les animaux aussi peuvent vivre en sociétés organisées, mais ils ne croient en rien, ils tuent uniquement pour se nourrir. Les hommes croient et s’entretuent pour leurs idées.
Les dépenses excessives sous les deux Présidents sont de même niveau mais, si celles de Trump visaient l’investissement, celles de Biden n’ont servi qu’à enrichir prodigieusement les Laboratoires US et entretenir une guerre contre la Russie perdue d’avance .