Après un bref engouement pour les fausses promesses des véhicules électriques, la nouvelle arnaque verte est déjà en train de s’essouffler.
Ce n’est un secret pour personne : la vaste majorité des élites sont des défenseurs de l’alarmisme climatique, et se sont fait avoir par « l’arnaque verte ».
La question est de savoir si cette préférence est basée sur l’ignorance de la science, un zèle idéologique, un désir délibéré de heurter la croissance, ou par simple cupidité en raison de leurs investissements dans les infrastructures de la nouvelle arnaque verte. La réponse varie au cas par cas.
Le partisan typique de la secte climatique aux revenus élevés – qui comprend les universitaires, les personnalités des médias et les célébrités – ignore probablement qu’il n’existe aucune preuve que les émissions de CO2 soient à l’origine du changement climatique. Les véritables causes sont les cycles solaires, les volcans, les courants océaniques et l’humidité atmosphérique, qui ne sont donc pas imputables à l’homme.
Les alarmistes climatiques raisonnent à l’envers
Le record historique démontre en fait que les périodes de réchauffement produisent un taux de CO2 plus élevé, et non le contraire. Le CO2 ne cause pas le réchauffement. Le réchauffement est naturel.
En d’autres termes, les alarmistes climatiques ont complètement inversé le lien de causalité.
L’alarmisme climatique est basé presque entièrement sur des modèles informatiques, qui dépendent de données intégrées par les modélisateurs eux-mêmes. La qualité d’un modèle dépend donc des données et des hypothèses qui y sont programmées.
Pratiquement tous ces modèles ont surestimé le réchauffement, parfois de plusieurs ordres de grandeur, parce qu’ils reposent sur des hypothèses erronées, qui surestiment l’impact du CO2 sur le climat.
Pourtant, les alarmistes continuent de se reposer sur ces modèles, parce que leurs agendas politiques le requièrent.
Le climat, le nouveau communisme
Il n’y a aucun doute sur le fait qu’un assez grand nombre de néo-marxistes adoptent l’arnaque climatique car ils savent que cela endommage l’industrie américaine, augmente les coûts des consommateurs américains et aide à saper l’économie.
Après la fin de la Guerre froide et l’effondrement du communisme, les collectivistes anticapitalistes ont admis qu’ils devaient promouvoir l’agenda climatique, car la seule façon de lutter contre le réchauffement climatique est l’action collective, nécessitant un effort mondial coordonné qui limite la souveraineté nationale.
Les néo-marxistes sont imperméables aux preuves : ils veulent simplement nous nuire et gaspiller de l’argent dans des éoliennes, au lieu de construire de nouvelles raffineries. Il ne reste plus que les partisans de la cupidité.
L’agenda vert
Ce sont ceux qui ont investi tôt dans les moulins à vent, les modules solaires, les batteries en lithium pour les voitures, les véhicules électriques, les stations de recharge, les crédits carbone et autres infrastructures de l’arnaque climatique. Ils s’apprêtent à gagner des milliards de dollars avec l’aide de subventions publiques extravagantes.
Ils ne se préoccupent pas vraiment de savoir si tout va s’effondrer (mais ce sera le cas), tant qu’ils deviennent riches sur le dos du contribuable. Ce comportement est clair. Ce qui n’est pas clair, c’est la mesure dans laquelle les escrocs de la nouvelle économie verte utilisent votre argent.
Le meilleur exemple à prendre est le multi milliardaire Larry Fink, qui dirige le gigantesque fonds d’investissement BlackRock. Fink promeut l’arnaque écologique, ainsi que les quotas raciaux, la diversité, l’équité et l’inclusion, et la suppression du financement de la police.
Il a droit d’avoir ses propres opinions. Mais a-t-il le droit de poursuivre son programme radical avec l’argent des fonds de pension d’États et d’institutions conservateurs ? Sans surprise, Fink et ses collègues essuient en ce moment un retour de bâton.
De plus en plus de gestionnaires de fonds de pension d’États retirent leurs fonds de BlackRock et autres gestionnaires d’investissement, qui mènent des politiques d’extrême gauche contraires aux intérêts de leurs bénéficiaires.
La supercherie des voitures électriques
Une grande partie de l’agenda climatique concerne les véhicules électriques. Je vous mets en garde depuis des années en vous disant que les véhicules électriques ne seront jamais une solution de transport pour plus d’une poignée d’entre nous. Elles ne sont rien de plus que des voiturettes de golf améliorées qui valent 70 000 $ ou plus.
Tout d’abord, les voitures électriques ne réduisent pas les émissions de dioxyde de carbone. La voiture en elle-même n’en émet pas, mais elle est chargée grâce à l’électricité de centrales électriques qui, elles, en émettent.
Les batteries sont faites avec des produits chimiques et des métaux (lithium, cobalt, cuivre ou nickel) provenant d’exploitations minières qui utilisent des quantités astronomiques d’eau et d’électricité pour extraire ces matériaux nécessaires.
Il faut des milliers de tonnes de minerais pour extraire suffisamment de minéraux essentiels à la fabrication d’une batterie. Les voitures électriques ne chargent pas par grand froid et les batteries ne tiennent pas la charge. L’autonomie est largement surestimée pour plusieurs raisons, notamment le chauffage des voitures électriques qui décharge les batteries. Avec les moteurs à combustion interne (MCI), les moteurs produisent de la chaleur, qui est facilement répartie dans la voiture pour avoir un habitacle confortable, sans énergie supplémentaire requise.
La valeur de revente des véhicules électriques est proche de zéro parce que les acheteurs doivent débourser 25 000 $ pour remplacer leur batterie une fois les sept ans du véhicule dépassés. La liste des désavantages se prolonge encore.
La plupart des Américains n’ont pas adopté les voitures électriques, car ils en ont compris les désavantages. Pourtant, certains d’entre eux ont cédé aux fausses promesses du transport à zéro émission et d’autres arguments douteux revendiqués par les arnaqueurs écologistes. A présent, même les acheteurs convaincus par les voitures électriques ouvrent les yeux.
Rendez-moi ma voiture thermique
Une nouvelle étude de l’entreprise McKinsey and Co. montre que 29% des propriétaires de voitures électriques dans neuf économies majeures regrettent leurs véhicules thermiques. Uniquement aux Etats-Unis, ils sont 46%.
Les représentants de McKinsey ayant mené l’étude admettent être « surpris » par les résultats. Cela montre à quel point les experts de McKinsey sont aussi biaisés à l’égard des voitures électriques que les acheteurs interrogés.
En décortiquant les résultats, 45% des interrogés pensent que les voitures électriques sont trop chères, 33% avouent avoir des soucis de recharge et 29% sont inquiets de l’autonomie limitée des véhicules.
En réalité, la voiture électrique a été inventée en 1837 et a atteint son pic de popularité en 1910, juste avant la production en masse de voitures à combustion interne par Henry Ford. Le public américain ne s’est pas trompé lorsqu’il a adopté en masse la Ford T.
Il semble qu’ils aient à nouveau raison après un bref engouement pour les fausses promesses des véhicules électriques. En fin de compte, la nouvelle arnaque verte est en train de s’essouffler.
11 commentaires
Vous avez raison, cette arnaque verte est menée depuis des années par les escrologistes,
grâce à la fois à l’indigence scientifique des politiques et à leur cupidité.
Bonjour.
Certains de vos arguments sont au mieux orientés ou biaisés, au pire à la limite de la mauvaise foi.
Les chiffres sont les chiffres, ils ne mentent pas.
Par contre l’interprétation de ces mêmes chiffres peuvent faire l’objet de toutes sortes de manipulations que ce soit en faveur ou contre le réchauffement climatique et la transition énergétique.
On ne peut que se féliciter des efforts faits par les états, les organisations, les entreprises, les scientifiques, les entrepreneurs, les associations, les fondations, les individus et les citoyens en la matière.
Même si on peut douter de l’efficacité de ces efforts (il est peut-être déjà trop tard) il est bon de les souligner.
Mon cher Jim (c’est aussi mon prénom ou surnom) vous faites probablement partie de la génération qui en a fait un max rapport à la pollution, gaspillages énergétiques ou autres.
Par exemple les véhicules à moteur thermique sont, par définition thermiques, c’est a dire que l’énergie qu’ils utilisent sert plus à faire de la chaleur (70 à 80%) qu’à faire avancer le véhicule (20 à 30%), par conséquent avec un rendement déplorable (20 à 30%).
À contrario un véhicule à moteur électrique et batterie donne un rendement de l’ordre de 90%.
Les moteurs électriques on des durées de vie extrêmement longues, ce n’est pas le cas des moteurs thermiques.
Les batteries sont constitués de différents métaux, lesquels sont recyclables quasi à l’infini, est-ce le cas pour l’essence ou le diesel ?
Il semble que vous préférez dénigrer la transition énergétique et les efforts qui vont avec, plutôt que de reconnaître la responsabilité de votre génération sur la situation climatique actuelle et future.
Ça ressemble à l’arbre qui cache la forêt, non ?
À méditer en toute honnêteté.
Cordialement.
Jim.
Bonjour.
Pour ou contre ? la question n’est pas là.
Seuls les faits comptent.
De toute l’histoire de l’humanité il n’y a jamais eu de transition énergétique.
Le constat éventuellement triste pour certains est : les sources énergétiques s’additionnent à hauteur de leur efficacité (technique, économique, financière).
La démarche actuelle, pure doctrine, est une tentative désespérée de créer quelques points de PIB avec la conséquence d’assécher les économies des citoyens (des moutons plutôt).
L’argument fallacieux de réduire le « CO2 » est une utopie pseudo scientifique.
Mais laisser des millions de tonnes de déchets de batterie n’effraie pas les fanatiques.
Cette apprentissage longuement construit par les médias propriété des ultras ressemble à la haine des russes qui nous ont libéré des nazis.
Article climatosceptique qui me laisse interrogatif quant à ma participation au réseau « Agora »
Nouvellement abonné, ce genre de production m’incite à m’éloigner de sa source.
Quel dommage que cette réflexion à laquelle j’adhère totalement ne soit pas plus largement diffusée!!
Mon commentaire ? Comment taire mon incrédulité devant des affirmations aussi erronées sur les variations climatiques : je crains que vous n’ayez jamais cherché à comprendre l’effet de serre ; cela demande une culture scientifique que vous ne devez pas avoir quand vous décrivez que ´les périodes de réchauffement produisent un taux de CO2 plus élevé’ . Par quel mécanisme ? Je serais curieux d’entendre une explication cohérente . Pas une qui vous arrange pour discréditer les ’néo-marxistes’ . Pitié , dire que les anciens auraient de la sagesse ! Je suis d’accord que les voitures électriques ne sont pas la solution , alors qu’on n’a plus suffisamment de moyens pour essayer plusieurs stratégie et que , évidemment, le temps presse .
Excellente analyse « à contre-pied » … Hélas! juste… Bien que peut-être un peu caricaturale… Pour y faite suite, ce serait intéressant d’avoir le ressenti d’un autre analyste de chez AGORA, comme ETIENNE HENRI par exemple qui doit commencer à s’interroger de savoir comment il va pouvoir rembourser les adhérents à son « ZERO CARBONNE MILLIONNAIRE »
Il y a 5, ou 6 ans, j’étais tombée par hasard sur une petite vidéo d’un responsable de Peugeot-Citroen qui m’avait beaucoup frappée: il expliquait en quoi la voiture électrique n’était pas viable d’une part si elle ne produisait pas de CO2 en roulant, elle en produisait énormément pour sa fabrication, et d’autre part son recyclage était très problématique. Par ailleurs, il s’interrogeait sur l’énorme demande en électricité qui en découlerait et des nouvelles centrales qu’il faudrait construire pour alimenter un parc de véhicules majoritairement électrique. Aujourd’hui on voit qu’il s’y ajoute le problème du froid, de l’autonomie en particulier en hiver, le coût des réparations en cas de choc et son prix !!!!! Ca fait beaucoup!! La conclusion de ce Monsieur était que nous préparions la plus grande catastrophe écologique. Pour ma part je n’en veux pas. J’ai troqué mon diesel contre un véhicule à essence (pour avoir un critère 1 et ne pas être embêtée pour circuler surtout que j’habite la banlieue lyonnaise dirigée pas des kmers verts) et je regrette mon diésel qui n’émettait guère plus de co2 et consommait environ 1,5 l en moins au 100 km avec une autonomie de 900 km à l’aise!!!!Et ce n’était pourtant qu’C3!!!
Depuis le début de cette aventure des véhicules électriques, les citoyens doivent savoir que les recharges de ces voitures coûtent beaucoup plus en CO2 puisqu’on itilise l’électricité pour recharger les batteries et que autant de consommation d’électricité se traduit par une augmentation de pétrole. Mais tout le monde riait et se moquait lorsque je le soulignais. Le monde est ou ignorant, ou il préfèrent avaler tout ce qu’on lui fait croire, par soucis de facilité. Mais qui payera pour ces folies une fois le réveil?
La propulsion électrique marche très bien pour les dragsters, mais pas pour partir en vacances.
Même en supercross, où les manches durent un quart d’heure, les motos électriques sont plus lourdes à cause des batteries.
Cédant à la mode, j’ai voulu remplacer ma vieille 3008 D par une à moteur à essence . J’habite dans les collines pyrénéennes et j’ai très vite perçu l’intérêt du couple d’un moteur D qui permet dans les côtes de rester en 6° ou en 5° alors qu’à présent j’y roule en 3° le plus souvent. Ça se sent aussi à la pompe !