L’inflation finance les programmes des décideurs, et détruit les classes moyennes en tant que force politique.
« Dans la vie, j’ai des principes. Et s’ils ne vous plaisent pas, j’en ai d’autres. »
~ Groucho Marx
James Bovard a récemment écrit un article pour le New York Post dans lequel il explique :
« L’avocat spécialisé John Durham a révélé lundi la façon dont le FBI et le ministère de la Justice ont comploté pour truquer l’élection présidentielle de 2016. Son rapport de 316 pages prouve que les forces de l’ordre fédérales ont été instrumentalisées en protégeant la campagne d’Hillary Clinton et en persécutant celle de Donald Trump. »
Le FBI, de connivence avec l’équipe de Hillary Clinton a agi pour déformer la volonté du « peuple ».
La CIA a également une réputation bien méritée de chicanerie. Elle s’immisce dans les élections partout dans le monde. Serait-il si surprenant d’apprendre qu’elle s’immisce également dans les élections américaines ?
Comment travaillent les autorités
Lors de la campagne de 2020, 51 retraités de la CIA ont signé une lettre ouverte pour tenter d’enterrer l’histoire du portable de Hunter Biden. Ils ont affirmé que l’affaire présentait toutes les « caractéristiques classiques » de la désinformation russe, et qu’elle ne devait pas être prise en compte. Mais il n’y avait aucune preuve de l’implication de la Russie. Et les espions le savaient.
Dans le Wall Street Journal :
« Le soutien de la CIA à Biden lors de l’élection présidentielle de 2020.
[…] un fonctionnaire de la CIA a usé du temps et des ressources du gouvernement pour comploter avec des partisans extérieurs, dans le but de contribuer à la victoire de M. Biden… Il faut également tenir compte du fait que ce fonctionnaire de la CIA était le mieux placé pour savoir que la déclaration officielle concernant la l’affaire de Hunter Biden n’était pas vraie. Le jour même, John Ratcliffe, alors directeur du renseignement national, avait publiquement déclaré que la communauté du renseignement ne disposait d’aucun élément permettant d’étayer l’affirmation selon laquelle l’ordinateur portable faisait partie d’une opération extérieure de ‘désinformation’. »
Cette affaire ne nous intéresse que parce qu’elle montre comment les autorités fédérales travaillent… et qu’elle nous donne un indice sur la manière dont elles vont gérer la crise financière qui s’annonce. En bref, nous verrons comment un grand groupe d’Américains sera sacrifié pour protéger un petit groupe de tout-puissants.
L’Amérique était censée être un pays fondé sur des principes, et non sur la force brutale et le mensonge. Mais si la bouteille nous semblait neuve… le vin est en réalité aussi vieux qu’Adam. Et il est toujours aussi enivrant.
Au cours des nombreuses générations qui se sont succédé depuis le déluge, les hommes ont toujours trouvé des moyens de tricher, même dans les plus simples jeux de cartes. Il serait futile et vain de penser qu’une constitution ou une déclaration des droits – des principes – seraient un obstacle à leurs magouilles.
Truquer le vote
Combien d’impôts les gens devront payer ? C’est à eux de décider. Qui occupera la Maison Blanche ? C’est leur choix. Quelles règles, quels règlements, quelles normes seront appliqués ? Quelle langue parleront-ils ? Quel drapeau arboreront-ils ? Quel type de bière boiront-ils ? Personne d’autre qu’eux ne pourrait le dire. Ni le roi… ni l’empereur… ni le grand poobah… le sultan… le doge… ni le grand khan, ni un khan de moindre importance… personne dont le nom est suivi de chiffres romains… personne à qui il fallait s’adresser en disant « votre altesse »… ou « votre seigneurie »… pas de ducs, de barons, de comtes, de vicomtes, de non comtes… personne devant qui il faudrait s’agenouiller ou courber la tête.
Les Américains pouvaient garder la tête haute. Ils étaient désormais les gouvernants… et les décideurs. S’il fallait prendre des décisions désastreuses en matière de politique publique, ils les prendraient eux-mêmes. Pour le meilleur ou pour le pire, ce devait être un gouvernement « du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
Mais comment « le peuple » pouvait-il savoir qu’Hillary Clinton était de mèche avec le FBI pour truquer l’élection de 2016 ? Comment pourrait-il savoir de quel côté Dieu se trouve dans la guerre en Ukraine ? Et comment l’électeur typique pourrait-il savoir maintenant qu’il a été piégé par les deux partis politiques, et par la Fed, pour être anéanti par l’inflation ?
L’idée de « démocratie » vient des écrivains grecs et romains. Et elle fonctionne assez bien – à petite échelle. Dans une petite ville, par exemple, où tout le monde sait qui est qui et ce qui est quoi, les électeurs peuvent se faire leur propre opinion – bonne ou mauvaise – et prendre des décisions raisonnables.
Mais à grande échelle, la démocratie honnête est un leurre. Le « peuple » n’a aucune idée de ce qui se passe. Personne ne sait rien. Alors, les décideurs empilent les cartes et trouvent de nouveaux principes plus adaptés à leurs ambitions.
Ce point de vue est profondément choquant pour de nombreuses personnes. Ils aimeraient croire que leur gouvernement est bienveillant… qu’il veille sur « nous tous », selon la célèbre expression d’Hillary. Mais le véritable gouvernement n’est qu’un mince vernis poli censé camoufler le bois tordu que représente l’homme issu des masses. Il est constitué des riches et les puissants, des escrocs et des arnaqueurs, comme les Bonaparte et les Biden, qui mettent à profit leur audace et leur ruse pour obtenir des avantages.
Oui, le fait d’avoir un gouvernement est probablement inévitable. Mais tout comme les moustiques, les intoxications alimentaires ou les réseaux sociaux, moins on en a, mieux on se porte.
L’argent est notre sujet de prédilection. Et nous voyons l’« inflation » sous un angle différent que la plupart des gens. Elle n’est pas un hasard. Et les dommages qu’elle inflige aux classes moyennes ne sont pas « collatéraux » ; il s’agit du fruit d’une politique gouvernementale.
Elle est délibérée. C’est un moyen, non seulement de financer les programmes des décideurs, mais aussi de détruire les classes moyennes et de les éliminer en tant que force politique.