L’or corrige en ce moment, mais les fondamentaux restent solides : l’occasion de se positionner sur une très belle valeur, injustement punie par les marchés…
Les investisseurs pourraient se retrouver au beau milieu d’une tempête politique – et contraints de naviguer à l’aveugle, si l’équipe de campagne de Trump continue de contester l’élection jusqu’au bout du processus de vote du collège des grands électeurs.
L’ancien dicton affirmant que « les marchés détestent l’incertitude » s’applique ici. C’est un ancien dicton car, au royaume de l’économie, il n’existe jamais une situation de totale certitude que les marchés pourraient aimer.
Une chose reste toutefois à peu près certaine : la Fed va continuer d’imprimer de la fausse monnaie… et peut-être même va-t-elle appuyer de nouveau sur l’accélérateur pour augmenter son bilan. Une telle augmentation réenclencherait le rally de 2020 des cours de l’or, actuellement à l’arrêt.
Nous recommandons donc de profiter de la récente correction de l’or, et d’acheter l’une de nos minières aurifères préférées.
Voici comment faire…
Il s’agit de Kinross Gold (NYSE : KGC) : selon nous, la récente correction du titre – qui est passé de 10 $ à la fourchette basse des 7 $ – offre une excellente opportunité d’achat.
Or en hausse… mais valeur en baisse ?!
Bien que les cours de l’or soient en hausse, le cours de KGC a baissé alors même qu’elle affiche des résultats financiers fantastiques.
Kinross Gold détient un portefeuille de mines d’or établies – dont la production est fiable – et de projets situés aux Etats-Unis, au Brésil, en Russie, en Mauritanie, au Chili et au Ghana. Elle affiche 24 millions d’onces de réserves d’or.
Selon sa capitalisation boursière actuelle, l’action KGC fait partie des minières aurifères de taille intermédiaire les moins chères. Le 20 octobre, Kinross a dévoilé ses plans de production sur le long terme. La direction projette une production annuelle moyenne de 2,5 millions d’onces d’équivalent-or entre 2020 et 2029 – à partir de son portefeuille d’actifs existant – principalement motivée par des opportunités de croissance organique (hors acquisitions potentielles).
Elle a notamment souligné la possibilité d’investir dans des projets proches de ses mines existantes en Alaska, dans le Nevada, au Chili et en Russie.
Kinross prévoit de produire 2,4 millions, 2,7 millions et 2,9 millions d’onces en 2021, 2022 et 2023 respectivement. Une tendance à la baisse du coût de revient de l’once d’or est réalisable sur les trois prochaines années.
Des finances solides
Dans sa déclaration financière relative au troisième trimestre 2020, la direction de Kinross indique que – pour la neuvième année consécutive – la société devrait atteindre ses objectifs initiaux de 2020 en matière de production, coût de revient de l’once tout compris et dépenses d’investissement.
Les bénéfices ajustés ont presque triplé par rapport au même trimestre l’an dernier, pour atteindre 0,25 $ par action. Le conseil d’administration a rétabli le versement d’un dividende trimestriel, en commençant avec trois cents par action pour le trimestre en cours.
Les flux de trésorerie disponible, au troisième trimestre, ont été à peu près équivalents aux bénéfices.
Selon les cours actuels de l’or, Kinross génère environ 1 $ par action de flux de trésorerie disponible, en rythme annualisé. Cela signifie que cette minière pourrait accélérer la progression de son dividende, commencer à racheter ses actions à un rythme soutenu, ou – pour accélérer la croissance future de sa production – racheter intégralement en monnaie sonnante et trébuchante des projets au stade de développement.
Nous pensons qu’un triplement du cours actuel n’est pas impossible, pour cette valeur – il est donc temps de se positionner pour profiter de sa décote.