Les conditions objectives semblent désormais réunies pour qu’une rupture majeure intervienne en France dans les prochains mois. Jamais depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, les tensions n’ont été aussi élevées… et l’explosion de la dette pourrait mettre le feu aux poudres.
Alors que la Bundesbank vient d’annoncer son espoir d’une reprise rapide à l’automne, alors que l’Espagne annonce dépasser 100% de PIB de dette publique, la France est bien au-dessous de tous ces indicateurs. La dette publique approche grandement des 120% de PIB et rien n’exclut que la situation soit pire en fin d’année.
Aucune reprise réelle ne pointe le bout du nez, et le gouvernement se bat pour éviter un nouveau confinement, qui serait fatal à notre économie.
Dans ce contexte, les tensions politiques et sociales pourraient mettre le feu aux poudres.
La rupture se produira-t-elle par un conflit social ?
Pour l’instant, le chômage partiel a caché la « misère ». Mais la très forte contraction du PIB devrait, à la rentrée de septembre, se solder par un chômage massif, y compris dans des branches, comme le tourisme, où l’été n’a pas délivré les promesses que les employeurs avaient entendues. A quoi bon continuer une activité pour les touristes, si le tourisme est mort ?
La probabilité d’une tension sociale est donc substantielle. Mais il est vrai que, à l’approche des élections présidentielles, Emmanuel Macron s’emploie à amadouer l’électeur pour assurer sa réélection. Il est donc plausible que, malgré une dégradation forte, le front social reste relativement calme.
La rupture se produira-t-elle par un conflit politique ?
Il faut peut-être nourrir plus de craintes du côté purement « politique ». La rupture entre le peuple et les élites, consommée de longue date, commence à produire des effets délétères.
Ils se mesurent à la réaction populaire face à l’obligation du port du masque. Pas une journée cet été n’a échappé à sa brève de presse sur une agression en règle contre une personne demandant à une autre de mettre son masque dans un espace commun.
Le port obligatoire du masque qui se généralise est vécu comme illégitime par une part grandissante de la population, qui conteste à l’Etat le droit de l’imposer. Assez curieusement, c’est sur cette question de santé publique que se focalisent les troubles. On se serait attendu à un autre sujet – or c’est plutôt celui-là qui émerge comme l’un des points les plus sensibles du moment, et les plus déstabilisants pour la cohésion du pays.
La rupture se produira-t-elle par un conflit ethnique ?
La crise du coronavirus porte en elle une conséquence peu visible, mais extrêmement puissante.
Les armées de réserve de notre économie, qui sont massées dans les banlieues et généralement issues de l’immigration musulmane, sont lourdement frappées par la disparition brutale des emplois saisonniers ou précaires. Les extras dans les restaurants, les intérimaires qui font le ménage dans les bureaux ou les hôtels, les manoeuvres des chantiers employés à la journée, les chauffeurs Uber, ont payé un lourd tribut à la crise.
Dans certaines familles, la situation est explosive. Les services sociaux ont largement dû intervenir pour y assurer la subsistance alimentaire. Sans surprise, l’été a donné lieu à de nombreuses agitations, et rien n’exclut que différents mouvements ne cherchent à récupérer la colère qui gronde pour agir politiquement.
Une mauvaise saison s’annonce
La France se place donc sous une « conjonction astrale » particulièrement négative, avec de mauvaises planètes alignées : difficultés économiques aggravées par de mauvaises récoltes qui renchériront le coût de l’alimentation, tensions politiques internes, fracture ethnique avec les communautés musulmanes qui est porteuse de danger.
Avec autant de contenus sensibles dans sa besace, Emmanuel Macron risque de passer un quatrième débat budgétaire de mandat à haut risque.
Les épargnants feront donc bien attention aux mesures qui se préparent. Contrairement aux promesses présidentielles, plusieurs impôts nouveaux sont annoncés, notamment sur la santé.
On n’est cependant probablement pas au bout des surprises, et tout est désormais possible – y compris une rupture politique majeure qui s’appuiera sur une tentation maduriste : pour ramener le calme dans les banlieues et les rues, masques pour tout le monde, contrôles de police à chaque coin de rue et confiscation des biens des plus riches pour financer les interventions sociales proliférantes du gouvernement.
La France a désormais mangé son pain blanc… et rentre dans la zone atmosphérique des turbulences et des atterrissages en catastrophe.
6 commentaires
La crise socio-économique que traverse le monde, révélée par le coronavirus, va faire des gagnants et des perdants.
Une sélection va s’effectuer entre les plus faibles, c’est-à-dire ceux qui sont incapables de s’adapter, et les plus forts.
IL en a toujours été ainsi dans l’histoire du monde vivant.
La France a connu son apogée sous Louis XIV (ère philosophique). Il est normal qu’elle décline depuis la chute de la royauté (ère scientifique) car l’évolution est cyclique.
Seule une singularité comme l’ordinateur quantique peut briser cet enchaînement.
IL en a toujours été ainsi dans l’histoire du monde vivant, que la sélection soit naturelle ou culturelle.
Quoique l’on dise, c’est bien l’emballement de la dette qui risque de créer une situation explosive ! Que ce soit, avec la création monétaire, le seul moyen, de repousser indéfiniment les échéances, en dit long pour la suite. la dette mondiale état déjà remontée en flèche depuis 2010, avant même que survienne l’épidémie de coronavirus.. Ne pas dire la vérité aux citoyens, et se contenter de plaquer des discours de croissance écologique pour se donner bonne conscience est révélateur du grand désarroi des responsables politiques.
Mais que va t’il ce passer en France pour 2022….?La Population Française en Général n’a jamais accepter de Payer la dette au système et a la société créé par la Loi Pompidou en 1972 et par Les Banques……La Dette ne sera jamais entièrement et intégralement remboursée……nous vivons donc dans un monde cycliques ou l’histoire ne cessera jamais de ce répéter sans cesse…c’est un monde sans Logique que l’ont nous propose donc avec un remboursement de la dette de 35550 euros par habitant……..sur 550ans….?????????Léo Sévilla.
Merci pour les commentaires supprimés par vos soins…….pleins de questions sans réponses précises décidément…….petite rectification de ma part pour mon commentaire supprimé la dette c’est aggravé a partir du premier choc pétrolier de 1973 et de la loi Pompidou de 1973 aussi et non de 1972 qui n’a fait qu’accentué le problème de la dette que la France devait déjà avoir et qui c’est encore plus alourdit avec la bénédiction des banques et des gouvernements successifs qui nous gouvernés et ce depuis maintenant un demi siècle……alors si les futurs gouvernements fonctionnent comme les anciens….a ce train la…c’est sur…..il va finir par y avoir un très gros problème d’endettement…………………alors Tampis….vos enfants paieront la note…….a bon entendeur….cordialement.Léo Sévilla.
« le gouvernement se bat pour éviter un nouveau confinement »
La, j’ai avalé de travers. Ce que fait le gouvernement, c’est surtout me semble-t-il effrayer la population pour faire accepter le vaccin.
Nous sommes et nous restons dans un monde monarchique ou les gueux passemront a la gabelle .
Monde triste , monde de menteur , monde perdu !!!!!!