L’économie US, en récession pour 2016 ?

Non , non et re-non !!
Vous insinuez que le monde est création divine , j’adore vos billets Bill, mais j’avoue que je n’en peux plus de lire et d’entendre ce genre de sottises, surtout en ce moment…. . Vous êtes américains , je sais que cela semble normal chez vous et vous semblez d’ailleurs parfois vous en amuser…Mais s’il vous plait, arrêtez ce genre d’assertions qui sont :
– au mieux , invérifiables
– au pire , une insulte à l’intelligence humaine.
A part cela , ne changez rien ou gardez ce genre de remarque pour vous , car selon moi , elle vous décrédibilise plus qu’autre chose…
Au plaisir de vous lire de nouveau .

Désolé, mais Dieu n’y ai pour rien. A mon avis, cette anomalie financière mondiale est le fait que l’être humain continu à travailler individuellement, qu’il ne sait pas gérer et qu’il serait temps que nous nous regroupions afin de confier ce problème mondiale, en dehors de toutes tendances politiques, philosophiques et religieuses, à de vrais gestionnaires.

Denis, vous accusez Bill du même mal dont vous souffrez. La conviction d’avoir raison, la foi de l’athéisme? Libre à lui d’avoir la foi de croire en Dieu, indépendamment de la culture américaine portée sur l’évangélisme biblique. C’est le propre de la foi.

René Descartes disait « un athée ne peut être géomètre ». Et Dostoïevski dans son livre « Dieu n’est pas mort » écrit « Le parfait athéisme se tient au sommet de l’échelle sur l’avant-dernier degré qui mène à la foi parfaite. » Et Jean Rostand disait: « Ceux qui croient en un Dieuy pensent-ils aussi passionnément que nous n’y croyons pas à son absence? »

A Jacques Henry, NON! «Si dieu existait ça se saurait depuis longtemps » n’est autre qu’un postulat non vérifié. Pour le certifier vous devez le prouver. Edouard Le Roy dans ses écrits « Le problème de dieu » dit: « C’est la grâce, non la raison qui fait croire, c’est la concupiscence, non la raison, qui fait fuir. »

Je ne prône aucune « école » mais je trouve que la France républicaine tant vantée chaque jour dans les médias souffre d’une laïcité morbide mélangée à toutes les sauces et trop militantiste et la loi de 1905 pervertit tout et le patrimoine français est totalement à l’abandon, ce qui fait l’identité française séculaire. Une vieille histoire à répétition sur une Révolution mal digérée.

Le mot laïc vient du latin ecclésiastique du XIIIe siècle LAICUS = « commun, du peuple (laos) », terme repris au grec d’église laikos, « commun, du peuple (Laos) », par opposition à klerikos (clerc), désignant les institutions proprement religieuses. Le terme laicus est utilisé dans le vocabulaire des églises chrétiennes dès l’Antiquité tardive pour désigner toute personne de la communauté qui n’est ni clerc, ni religieux c’est-à-dire profane en matière de théologie. L’incroyance était inconcevable à l’époque. Sa notion séculariste actuelle trop militante se comporte exactement comme une religion radicale et source de tensions inutiles entre les affaires dites de « l’Etat » et les « affaires de l’Eglise ».

Mettez de l’eau dans votre vin… sans jeu de mot! Les rapports entre l’Etat français et les autres religions en l’occurrence l’islam seraient plus sereines et moins un dialogue de sourd radicaux et obscurantistes.

Denis, vous dites « prouver que quelque chose n’existe pas est quasi impossible », or pour prouver l’inexistence d’un objet il faut l’aide d’une théorie lorsque cet objet est parfaitement défini dans cette théorie. « L’objet » lui peut être défini comme matériel ou immatériel de types quelconque qu’il s’agisse d’une proposition d’un concept ou tout autre chose. La foi et les religions entrent dans ce cadre… comme l’athéisme ou la laïcité. Par « parfaitement défini » il faut entendre la possibilité de connaître toutes les interactions avec d’autres objets de cette théorie. Exemple, jusqu’à il y a une semaine on ne suspectait pas l’existence d’une 9e planète dans notre système solaire dont les bases calculs n’existent pas encore pour le vérifier. Ce qui est en train d’être fait.

Même dans les mathématiques qui semblent d’une redoutable efficacité, on ne peut montrer l’inexistence d’un objet qu’à partir des connaissances actuelles des mathématiques, la création d’autres concepts intégrant « l’objet » qui n’existait pas mais tout à fait possible. C’est sur ce principe que se sont développés les nombres négatifs, les nombres irrationnels, les nombres imaginaires, etc. Bien que les concepts mathématiques qui ont défini tous ces « objets » ne le permettaient pas quelques siècles auparavant.

Dans le monde réel que vous citez, comme n’étant que le présent vécu (perceptible par nos sens ou non-perceptible, conscient ou inconscient), l’humanité dispose encore moins d’une théorie capable de définir parfaitement les objets du réel. Les théories physiques actuelles sont à peine matures pour aborder des questions simples, telle la notion même d’espace. Bref, il n’est possible de montrer l’inexistence d’un objet que si l’on dispose de la théorie qui explique absolument tout! Même Einstein a buté contre cela! En 1950, il a déclaré: « La pensée que je suis un athée repose sur une erreur manifeste: Celui qui veut le déduire de mes recherches scientifiques, n’a pas compris ces dernières. Je crois en un Dieu personnel et je peux dire en toute bonne conscience que jamais je n’ai eu une attitude athée devant la vie. Etudiant déjà, je considérais les théories de Darwin, Haeckel et Huxley comme tout à fait dépassées. L’évolution va toujours plus loin, non seulement dans la technique, mais aussi dans la science. On peut dire de la plupart des hommes se vouant à l’étude des sciences naturelles qu’ils s’accordent pour reconnaître que la religion et la science ne sont pas opposées l’une à l’autre. ». Albert Einstein semblait avoir de la peine à croire, voire ne croyait pas en un Dieu personnel, à la liberté de choix de l’être humain, et en un Dieu omniscient, le tout comme enseigné dans la Bible. Par contre il n’était pas non plus athée. Il disait aussi « la recherche scientifique est fondée sur l’idée que tout ce qui existe est déterminé par les lois de la nature, y compris, bien sûr, les actes des humains. Pour cette raison, le chercheur scientifique sera difficilement enclin à croire qu’une prière puisse influer sur les événements par un simple voeu adressé à un être surnaturel. Il faut reconnaître, toutefois, que notre connaissance actuelle de ces lois est fragmentaire et imparfaite et que, d’une certaine manière, cette croyance en l’existence de lois fondamentales régissant la nature repose, elle aussi, sur une manière de foi. Il n’en reste pas moins que cette foi est largement justifiée par les succès de la recherche scientifique. D’autre part, tout individu réellement passionné par l’évolution de la science est convaincu de la présence d’un esprit derrière les lois de l’univers, un Esprit bien supérieur à celui de l’homme, et devant lequel on doit se montrer fort humble. »

Rappelez-vous sa célèbre phrase congrès Solvay de 1927:« Gott würfelt nicht » = « dieu ne joue pas aux dés! » [au contraire des spéculateurs de Wall Street] par laquelle ce dernier exprimait son opposition à l’interprétation probabiliste de la mécanique quantique par l’Ecole de Copenhague autour de Niels Bohr sur « l’organisation énergétique des structures vivantes ».

Quant à affirmer s’il y a un paradis ou un enfer, comment l’affirmer ou l’infirmer si la notion même du temps n’est pas plus définie que celle de l’espace. Alors mettez de l’eau dans votre vin!! ;))

Masca38 dit « Désolé, mais Dieu n’y ai pour rien. A mon avis, cette anomalie financière mondiale est le fait que l’être humain continu à travailler individuellement, qu’il ne sait pas gérer et qu’il serait temps que nous nous regroupions afin de confier ce problème mondiale, en dehors de toutes tendances politiques, philosophiques et religieuses, à de vrais gestionnaires. » Pour l’instant les « vrais gestionnaires », banques centrales, banquiers, économistes, politiques, mathématiciens de la finance et personnes influentes au sein des multinations n’ont défendus que des intérêts singuliers et ont parfaitement, jusqu’ici, échoué à votre voeu pieux. Alors qui sont ces « vrais gestionnaires », ceux présents à Davos qui éructent sur une masturbation mentale de l’avenir des « objets » connectés?!

Donc le raisonnement de Bill est parfaitement structuré dans son opinion.

Laurenty, your comment shows that you understood the essential. 🙂