▪ De nouveaux records, de jour en jour.
Le Dow Jones escalade de nouveaux sommets, on prédit au S&P 500 un avenir radieux, plus rien n’arrêtera le CAC 40…
Comme le répète Philippe Béchade depuis plusieurs jours, « plus c’est gros, plus ça passe« .
En même temps, pourquoi devrions-nous nous en réjouir… nous en inquiéter… ou même nous y intéresser ?
Nous — je veux dire vous, moi, les investisseurs individuels — n’avons plus grand’chose à voir avec cette fête très privée qu’est devenue la bourse. Banques et investisseurs institutionnels s’y amusent entre eux, régalés par les largesses de la Fed. Ils sont aussi isolés de la réalité qu’un astronaute dans sa combinaison étanche.
Les entreprises ? Ah oui, ces petites choses très pratiques pour se souvenir du code ISIN des valeurs qu’on trade ! Vous voulez dire qu’à part ça, elles ont une existence propre et une fonction dans le monde ? Extraordinaire.
Et la… la quoi ? L’économie ? Jamais entendu parler. C’est important ?
Immobilier, inflation, chômage… Si si si, ça oui, c’est connu — ça permet de faire grimper les cours. Le côté pratique, c’est qu’ils sont très flexibles, ces chiffres : s’ils montent les cours montent, s’ils baissent, les cours montent aussi ! Vraiment très arrangeant.
Je ne plaisante qu’à moitié, cher lecteur. La Fed et ses acolytes ont éradiqué presque complètement le véritable rôle des marchés boursiers — permettre aux entreprises de se financer –, pour le transformer en un système parfaitement artificiel et quasiment dénué de toute utilité.
Il ne s’agit plus que de faire passer de main en main des liquidités — grossies tous les mois avec complaisance par la Fed — en tentant de s’en accaparer la plus grosse quantité possible. Et bien sûr, l’investisseur individuel n’a plus rien à dire… ou presque.
▪ Dans de telles conditions, où investir ? Où trouver de nouvelles sources de revenus, de nouvelles pistes profitables ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il en existe bel et bien. Elles nécessitent certes un peu plus d’imagination et de recherches qu’il y a 15 ans… mais elles existent.
Nos spécialistes aimeraient vous en donner la preuve le 24 mai prochain — avec une journée exceptionnelle consacrée à la recherche du rendement perdu. Nous vous démontrerons que oui, il est possible de maintenir un patrimoine sain et solide dans le contexte actuel.
Certes la pression fiscale est accrue, certes l’économie n’est pas très porteuse… mais je vous assure que des voies passionnantes sont à explorer : venez nous rejoindre ! (Et n’oubliez pas qu’en vous inscrivant avant le 31 mars 2013, vous profitez d’une réduction de près de 20% sur cet événement exceptionnel : agissez vite !)
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora