On apprenait mardi matin que l’intégralité des livraisons de gaz russe transitant par l’Ukraine avaient été suspendues cette nuit-là. S’il fait -20°C à Dresde, combien fait-il à Sofia ? Certainement bien plus froid encore. Or ces pays n’ont pour ainsi dire pas de stock de gaz de réserve. Que se passera-t-il par ce froid glacial si le gaz est coupé d’ici quelques jours ? Essayez d’imaginer
énergie
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L’avancement des projets nucléaires dépend des volontés des gouvernements et, dans une certaine mesure, de l’état d’esprit des populations. Dans certains pays, comme l’Australie, la résistance reste farouche. Economiquement, le nucléaire serait également un pari risqué pour l’investisseur
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Il y a quatre mois, nous nous trouvions dans une situation de destruction de la demande avec des prix au sommet et un ralentissement de l’économie compromettant la croissance de la consommation globale de pétrole. Maintenant, l’AIE s’inquiète d’une destruction potentielle de l’offre, car les producteurs mettent en sommeil les projets coûteux. Or les décisions d’investissement prises actuellement sont d’une importance cruciale
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Epargne
Le bitume canadien sauvé par son intérêt géostratégique ? (2)
par emmanuelgentilhomme 1 décembre 2008La situation financière des pétrolières bitumineuses ne s’arrange pas avec un baril se traitant sous leurs coûts de production et des crédits bancaires évaporés. Tenez, récemment c’était au tour de Royal Dutch Shell de jeter l’éponge et de différer ses investissements canado-bitumineux. Misère… Alors, à quand un plan Paulson pour le bitume canadien ? Ne riez pas : ce pétrole est bel et bien une affaire d’Etat
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Epargne
Le bitume canadien sauvé par son intérêt géostratégique ? (1)
par emmanuelgentilhomme 25 novembre 2008Pas très propre et cher à produire : c’était, en substance, notre conclusion sur les sables bitumineux du Canada. D’un strict point de vue financier, l’état des marchés de l’or noir et celui du crédit n’incitent guère à l’optimisme pour le "pétrole sale". Pourtant, tout n’est peut-être pas perdu. Le pétrole canadien complexe pourrait bien être sauvé
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Epargne
L'AIE pessimiste sur le pétrole en dépit des manoeuvres de l'OPEP
par La rédaction 19 novembre 2008Selon l’AIE, même avec de très hauts niveaux d’investissement dans le secteur du pétrole, l’estimation la plus encourageante est celle qui dit que l’industrie pétrolière mondiale peut réduire le taux de diminution à un niveau proche des 6%. L’industrie mondiale de l’énergie va donc devoir courir plus vite pour éviter de tomber trop loin derrière les courbes de demandes
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Epargne
Marchés boursiers : les planchers de 2003, ce n'est pas pour tout de suite…
par Dan Denning 15 octobre 2008Les gouvernements ont agi ; ils ont mis en place des plans permettant de racheter des titres et d’injecter des capitaux directement dans les banques mises à mal et dans les valeurs financières. C’est une perfusion de capitaux destinée à sauver les banques. La prise de contrôle des gouvernements donne aux marchés l’impression que le plus dur est passé dans cette crise financière
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Si vous avez vendu toutes vos actions l’an dernier, inutile de lire plus loin. Accordez-vous une journée de repos. Mais si vous avez encore des sommes en jeu, examinons la situation d’un peu plus près. De toute évidence, le monde veut récupérer son argent. En fait, pas mal de gens veulent sortir du marché en ce moment. En faites-vous partie ? Avant d’appuyer sur le bouton "siège éjectable", réfléchissons un peu
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Pourquoi les terres rares ? Je vais être franche avec vous, c’est un peu par hasard… Je discutais récemment avec un ami des émissions de CO2, de l’effet de serre qui en découle et des changements climatiques que tout ceci pourrait bien engendrer pour notre planète. Ceux d’entre vous qui me lisent régulièrement le savent : toutes ces problématiques me tiennent à coeur
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Epargne
L'énergie solaire, élément indispensable à la survie de l'humanité ?
par La rédaction 28 juillet 2008Le pétrole est tombé à 125 $ le baril la semaine dernière, alors qu’on apprenait que l’ouragan tropical Dolly ne devrait pas avoir autant d’impact que prévu sur le Golfe du Mexique. Ce qui a surtout fait baisser le prix du pétrole, ce sont les commentaires de Hank Paulson sur le fait que le Congrès avait renfloué Fannie Mae et Freddie Mac
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Je vous l’ai dit et je le répète : en matière d’énergie, il y a de la place pour tout le monde. Face à la pénurie annoncée, la variété du mix devient une question de survie. La seule question à se poser pour évaluer les perspectives d’un secteur, c’est donc la compétitivité à court terme de sa technologie
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Si vous pensez que les applications de la géothermie se résument à des installations spectaculaires sur une poignée de sites très spécifiques, il est temps de réviser votre opinion. Je vous promets que nous allons parler de technologies beaucoup plus générales que cela… et potentiellement très lucratives
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A présent, les Américains reçoivent leurs desserts extra-larges. Non parce qu’ils n’ont pas été gentils… mais parce qu’ils n’ont pas été sages. C’est comme ça que fonctionne vraiment la libre entreprise ; elle récompense la vertu — le travail, l’épargne, l’investissement, l’apprentissage, la prise de risque, etc. Et ceux qui dépensent trop et n’épargnent pas assez — elle leur botte le train
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Un dollar plus faible signifie des prix plus élevés pour le pétrole et l’or — sans compter les dégâts que le prix du pétrole peut faire dans l’économie réelle. Nous allons arriver à un stade où les producteurs et les consommateurs de pétrole vont devoir décider d’échanger leurs marchandises dans une devise plus stable
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Le prix des maisons continue de s’effondrer, les emplois continuent de disparaître et le crédit continue de se retirer de l’économie. Ces trois difficultés auraient pu être surmontables, si ce n’est que le prix de la nourriture et de l’énergie atteignent en ce moment des sommets. Le coût de la vie explose au moment même où les sources de liquidités et de crédit des consommateurs s’assèchent.
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Epargne
La cote des actions françaises suit-elle celle des Bleus à l’Euro ?
par Philippe Béchade 16 juin 2008Le mois de juin reste un bien mauvais cru boursier pour le CAC 40 qui recule de 6,6% et efface les gains cumulés des mois d’avril et mai (+6,15 et +0,35%). Il a même retracé son plancher de clôture du 23 janvier dernier (4 636 points) avant de s’enfoncer jusque vers 4 615 points — soit -7,5% en 10 séances, une redoutable moyenne ! Mais ce qui caractérise la semaine écoulée, c’est la sous-performance systématique du CAC 40 par rapport aux autres indices européens
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A tous ceux qui se laisseraient séduire par le climat de béatitude boursière actuelle, nous rappelons que la crise des subprime aux Etats-Unis est certes due à des excès d’avidité et d’aveuglement de nombreux intermédiaires financiers mais que cela ne retire rien au fait que l’épine qui a provoqué l’éclatement de la bulle immobilière à l’automne 2006, est l’envol du prix des carburants. Cet envol a eu une double conséquence destructrice : le début du cycle de resserrement des taux initié début 2005 — qui a renchéri le coût du crédit immobilier sans freiner la hausse des carburants — et l’érosion de plus en plus douloureuse du pouvoir d’achat des ménages américains
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Il y a un an, la plupart des Américains saluaient l’éthanol de maïs comme une "solution énergétique" nationale. Aujourd’hui, la plupart des habitants de la planète accusent l’éthanol d’être à l’origine d’une catastrophe agricole