L’émission de bons du Trésor portugais proposés mercredi était une opération de taille modeste, sans commune mesure avec celles qui se profilent en Espagne et en Italie. Les indices boursiers ont fusé à la hausse dès la première heure de cotation sur des rumeurs d’intervention de la BCE, soucieuse d’instaurer un climat de confiance sur les marchés obligataires
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Comment transformer de mauvaises nouvelles en signes encourageants
par Eric J. Fry 12 janvier 2011Alors que nous entamons une nouvelle année chargée d’espoirs, les investisseurs doivent faire face à une large série de "connues" et "d’inconnues". La plupart des connues sont, au mieux, sans intérêt. Et alors ? Les inconnues peuvent être tout ce que nous voulons qu’elles soient
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Les chiffres de l’emploi américain sont louches. L’an dernier, 1,1 million de nouveaux emplois ont été créés au total. Ce qui peut sembler pas mal — sauf quand on réalise que l’économie doit ajouter environ 120 000 emplois par mois — ou 1,4 million par an — simplement pour tenir le rythme de la croissance démographique
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L’Empire américain a dépassé son sommet. Nous ne savons pas si c’est vrai ou non. Et ces deux derniers siècles, c’était une erreur que de parier contre les Etats-Unis. Mais nous sommes au 21ème siècle. Les choses ont changé. Le fait est que les superlatifs sont de moins en moins nombreux à s’appliquer aux Etats-Unis
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Après la récession globale et la crise financière, l’économie mondiale a quasiment doublé en une décennie. En 2000, le PIB mondial s’élevait à 32 000 milliards de dollars. A en croire la banque britannique Standard Chartered, "l’année prochaine, selon des hypothèses de croissance conventionnelles, il pourrait atteindre 64,7 milliers de milliards de dollars"
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Les Etats-Unis et l’Europe luttent pour faire du surplace. Ce sont des sociétés matures… avec des populations vieillissantes et des économies en majeure partie usées. En Europe, cette année, pour la toute première fois, on comptera plus de personne prenant leur retraite que de personnes rejoignant la population active
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Un mois de septembre exceptionnel. Voilà la conclusion évidente que tous les observateurs plus ou moins avisés peuvent tirer de cet été indien. Je suis le premier — et je me classe d’office dans la catégorie des observateurs les moins avisés — à m’étonner de cette performance : le Dow Jones a progressé de 8% ; idem pour le CAC 40. Ce fut la seconde plus forte progression pour un mois de septembre — après septembre 2007
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Peu importe quand — dans un, trois, cinq, sept ou dix ans — les marchés émergents battront à plate couture leurs homologues des pays développés. "On a beaucoup écrit sur le sujet des marchés émergents contre les marchés submergés", a noté Joel Bowman, "et à raison. Selon le stratégiste de Goldman Sachs, Timothy Moe, la valeur de marché des actions des marchés émergents va quintupler au cours des deux prochaines décennies, pour atteindre les 80 000 milliards de dollars d’ici 2030. La Chine aura d’ici là pris la place des Etats-Unis sur la première marche du podium, et sera devenu le marché le plus puissant du monde
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"L’or dit quelque chose", écrit Mark Gilbert, éditorialiste de Bloomberg. Que dit-il ? Personne ne le sait. Enfin, personne dans les bureaux de la Chronique Agora. Nous écoutons. Nous entendons. Mais nous ne savons pas encore ce que diable l’or pourrait bien dire. Le métal jaune s’exprime par énigmes. La semaine dernière, l’or a encore parlé. Il a atteint de nouveaux records
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Selon un article publié dans le New York Times et rédigé par Obihiro Kato, les Japonais sont devenus doués dans l’art de se débarrasser des contingences matérielles. Le Japon n’est plus la deuxième économie au monde ; il a été éclipsé par la Chine cet été. Mais les Japonais sont habitués aux glissements. Nous connaissons tous l’histoire de leur déclin économique de 20 ans ; le PIB du Japon a en fait atteint son sommet il y a une quinzaine d’années. Depuis, il glisse. Et ce n’est qu’une partie de l’histoire
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Partout aux Etats-Unis, le Grand Gouvernement fait tout ce qu’il peut pour empêcher les progrès honnêtes et concrets de se faire. Ce que les dirigeants ne semblent pas comprendre, c’est que, tout comme un adolescent doit souffrir pour apprendre de ses erreurs, il arrive qu’une économie doive faire quelques pas en arrière pour pouvoir avancer de nouveau avec une toute nouvelle confiance et la sagesse qu’apporte l’expérience. La politique "protégeons la croissance à tout prix" de la Fed omet ou ignore totalement cette idée. Quoi qu’il en soit, le résultat est le même. Les erreurs ne sont pas corrigées
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"A New York, les marchés ont profité d’un bref répit au milieu du blizzard de données économiques moroses. Le rebond du jour s’est toutefois révélé de courte durée, le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale ayant ramené les investisseurs aux thèmes familiers qui ont prévalu tout l’été. Ben Bernanke, président de la Fed, a passé les dernières semaines sous une pression croissante de la part des marchés pour déclarer qu’il fera plus pour lutter contre les perspectives d’une deuxième récession si la reprise continue de ralentir
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"’L’économie va se traîner durant les prochains mois’, déclare Gus Faucher, économiste chez Moody’s Analytics."Le secteur privé doit donc prendre le relais. Mais les entreprises réduisent leurs dépenses en matière de machines, d’ordinateurs et de logiciels, selon un rapport gouvernemental publié [la semaine dernière]. Et le secteur de l’immobilier ralentit à nouveau suite à l’expiration en avril d’un crédit d’impôt très populaire pour les acheteurs immobiliers"
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Cette correction est une bonne chose. Les consommateurs ont trop de dettes. Ils s’en sortiront mieux lorsqu’ils se seront débarrassés de la moitié d’entre elles. Mais les autorités veulent lutter contre cette correction de la pire manière possible. Quelle est cette pire manière possible ? Ajouter plus de dette ! Alors que le secteur privé se désendette, le secteur public, lui, s’endette. Cela finira par avoir le résultat que tout le monde attend… les obligations s’effondreront, et le dollar chutera… mais tout ça ne se produira probablement qu’une fois que les gens auront cessé de l’attendre
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Au-delà des communiqués triomphants dans la presse grand public, les signes de fragilité continuent de se multiplier. La Banque centrale européenne, par exemple, a racheté la semaine pour 338 millions d’euros de dettes… par rapport à 10 millions seulement la semaine précédente. Ce n’est pas tout : il y a une dizaine de jours, le BCE avait racheté pour 60 millions d’euros d’obligations irlandaises… La Guinness a comme un petit goût d’ouzo, ces derniers temps, non
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Durant les prochaines années, les actions américaines ne rapporteront probablement pas grand-chose. Le marché boursier est entré dans une phase baissière en janvier 2000. Depuis, les investisseurs boursiers ont gagné de l’argent et perdu de l’argent. Certains ont une petite longueur d’avance. D’autres ont un petit retard. La plupart ont stagné
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Le Dow Jones a perdu 1,39%, à 10 271,21 points. Le Nasdaq perdait quant à lui 1,66%, clôturant à 2 178,95 points. Enfin, le S&P 500 a terminé à 1 075,63 points, soit une chute de 1,69%. En cause ? Surprise surprise… l’emploi américain est en baisse ! On a enregistré 500 000 demandes d’allocations chômage la semaine dernière aux Etats-Unis — alors que le consensus tablait sur une baisse, à 476 000
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Le Wall Street Journal publiait un article intitulé : "la grande bulle obligataire américaine". Les auteurs s’inquiètent de ce que les obligations soient entrées dans une bulle semblable à celle des actions technologiques en 1999. Vous vous rappellerez qu’à l’époque, les investisseurs étaient si certains du potentiel des nouvelles technologies qu’ils étaient prêts à payer des prix astronomiques pour des "technos" écervelées. Bon nombre de ces entreprises n’avaient pas de plans réalistes, pas de revenus, pas d’employés, et aucun espoir de gagner de l’argent