Cette fois-ci, c’est la guerre. Même Dominique Strauss-Kahn en parle — les devises montent au front. Les grands intervenants économiques sont engagés dans une "course à la dévaluation" qui pourrait faire de nombreuses victimes parmi les monnaies fiduciaires. Et, par conséquent, parmi les investisseurs, les épargnants… et à peu près toute personne qui a de l’argent en poche. Pas mal de monde, donc
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Epargne
Les "trois trésors électriques", ou comment l'histoire se répète
par Chris Mayer 8 octobre 2010Parfois, le meilleur moyen d’anticiper, pour un investisseur, c’est de se tourner vers le passé et de voir ce qui s’est produit autrefois. Comme aime à le dire le sage Charlie Munger, vice-président de Berkshire Hathaway : "il y a des réponses valant des milliards de dollars dans un livre d’histoire à 30 $". Les livres d’histoire ont des choses fascinantes à raconter au sujet des marchés émergents. Et cela nous donne des indices sur ce qui pourrait ce passer aujourd’hui sur les grands marchés émergents tels que la Chine, l’Inde et le Brésil
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Mi-septembre, j’écrivais dans L’Edito Matières Premières au sujet de l’argent (qui cotait alors aux alentours de 19,50 $) : "nous pouvons viser un retour vers les plus hauts de début 2008, à 21,50 $, pour ensuite prendre la direction des 23 $". Trois semaines plus tard, le seuil psychologique des 20 $ a été pulvérisé ; mon objectif numéro un de 21,50 $ a été atteint ; mon objectif numéro deux de 23 $ a été atteint ; il y a quelques heures à peine… Et maintenant ?
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La Banque du Japon ne voulait à aucun prix d’un dollar sous les 83 yens… le voici qui teste 82,2. Les cambistes pensaient voir la BCE s’inquiéter de l’enfoncement des 1,38/euro mais le voici 24 heures plus tard sous les 1,40/euro. Il faut bien que quelqu’un "paye pour voir". Ce sont les derniers vendeurs qui vont régler l’ardoise : leurs graphiques leur disent de vendre, les fondamentaux vont dans le même sens, la spirale baissière s’emballe, les esprits s’échauffent… et voici que retentit la fin de la récré
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Quel dommage, ce Jérôme Kerviel. Un si beau jeune homme. Avec un avenir si prometteur. Rappelons — pour ceux qui étaient sur la planète Mars ces derniers jours — que Kerviel est le trader de la Société Générale qui a perdu 4,9 milliards d’euros en trades non-autorisées. Voilà que le malheureux doit faire face aux conséquences de ses actes. Le problème, c’est que ça ne lui a guère plu. Et à notre avis aussi, la sanction était inappropriée
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La Fed a parlé. Les marchés ont grimpé. L’or aussi. Le dollar a coulé, bien entendu… pour retrouver les 1,38/euro. Qu’a dit la Fed pour causer une telle agitation ? Elle a annoncé que sa première fournée d’"assouplissement quantitatif" (également connu sous le nom de création de devises) a été un grand succès, et qu’elle avait l’intention de recommencer
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Dans la famille des obligations d’entreprises, je voudrais le high yield. Ne vous laissez pas rebuter par ces titres, sous prétexte que les agences de notation les estampillent comme plus risqués. Votre risque, au contraire : des gains plus sûrs et plus élevés qu’avec les actions
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Epargne
Fossoyeurs de devises contre Bisounours à lunettes roses
par Philippe Béchade 7 octobre 2010La croissance américaine tend vers zéro d’ici la fin de l’année. C’est tout du moins ce que suggère un rendement de 1,17% sur les taux à cinq ans aux Etats-Unis — plus faible encore que celui observé au plus fort de la crise en décembre 2008 (1,25%). Wall Street fait cependant comme si les profits des entreprises allaient s’envoler au cours des prochains mois… quand bien même les ventes stagneraient tandis que les marges ont recommencé à se contracter au milieu de l’été
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Epargne
Premier indicateur de sentiment à surveiller pour ce mois décisif
par sebastienduhamel 6 octobre 2010Septembre et octobre sont souvent très volatils sur les marchés, et cette année ne fait pas exception. Octobre est aussi et surtout le mois des krachs : 1929 et 1987, année de la sortie du premier Wall Street. En revanche, octobre n’est pas l’un des mois les plus baissiers, contrairement aux idées reçues. C’est uniquement l’un des plus volatils. Septembre est par contre un des plus mauvais mois historiquement. Mais en cette année particulière de trading range, ce mois de septembre est le meilleur sur les indices américains depuis sept décennies ! Rien que ça
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Epargne
Wall Street se réjouit de voir le dollar se noyer dans une tasse de thé !
par Philippe Béchade 6 octobre 2010Il n’y a décidément pas moyen de voir les marchés réagir autrement que dans l’excès face à chaque inflexion ponctuelle et très partielle du paysage macroéconomique. Pour preuve, il a suffi du premier "bon chiffre" (l’ISM des services) publié depuis une bonne semaine aux Etats-Unis pour que Wall Street explose littéralement à la hausse. On a enregistré +2% moins de 40 minutes après l’ouverture, +2,2% à la mi-séance
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Epargne
Attendez-vous à un mois long et éprouvant pour les actions
par Addison Wiggin 6 octobre 2010C’était vraiment sympa… Le meilleur mois de septembre depuis 1939 pour les indices larges. Hélas, "le rally de septembre montre des signes de fatigue", constate Dan Amoss, rédacteur de la lettre Strategic Short Report, alors nous que sommes dans la première semaine complète du mois d’octobre
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L’or fait sensation, à tel point que les banques ouvrent d’anciens coffres-forts et en construisent de nouveaux pour stocker l’argent des clients. Les investisseurs achètent de l’or. Ensuite, ils ont besoin d’un endroit où le conserver. Les banques ont donc un nouveau moyen d’engranger des frais — en protégeant l’or. Comme le dit Warren Buffett, au début d’un marché haussier, les gens achètent pour les bonnes raisons. A la fin, ils achètent pour les mauvaises. Nous ne pouvons nous empêcher de nous demander pourquoi les gens achètent-ils de l’or en ce moment ?
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L’or continue de grimper… Selon les experts, il atteindra 1 500 $ l’année prochaine. Ou peut-être 2 000 $. Ou 3 000 $. Peut-être devriez-vous en acheter. La Chine, elle, en achète. Les fonds de pension et les assurances en achètent. Même les banques centrales en achètent. Attendez une minute… peut-être devriez-vous vendre !
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Les manifestations contre les politiques d’austérité se multiplient sur le Vieux Continent. Les mobilisations populaires sont plus ou moins importantes du nord au sud — assez fortes en France, très moyennes en Grèce et en Espagne, peu impressionnantes en Italie. De leur côté, les pays anglo-saxons restent relativement épargnés. Mais pour combien de temps encore ?
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Certains membres de la Fed admettent que les Etats-Unis vivent sous la menace d’un risque de déflation. Message bien reçu par les cambistes qui ont envoyé le dollar inscrire un nouveau plancher annuel à 1,3790 contre l’euro ; il re-teste également son plus bas absolu face au yen, à 83,1. Le Japon a déjà fait savoir qu’il ferait tout pour empêcher une appréciation du yen au-delà des 83 : une nouvelle intervention sur le FOREX ? Mais dans le climat actuel de guerre des devises, le remède pourrait s’avérer pire que le mal
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L’once a pulvérisé les 1 300 $, à 1 314 $ actuellement. Soit 960 euros. La foule déprime : de mauvaises statistiques américaines et une anémique croissance du deuxième trimestre revue à 1,6%. Pourtant, les bons du Trésor atteignent des sommets. Pourquoi diable les gens s’arrachent-ils des créances d’un pays qui s’enfonce dans la léthargie économique et imprime de la monnaie à tout va
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Les thérapies par les cellules souches offrent d’énormes promesses pour le traitement de certaines maladies et la réparation des tissus. La science des cellules souches présente même le potentiel d’arrêter ou de renverser le processus de vieillissement. Des entreprises comme BioTime Inc., que j’ai recommandée aux abonnés de ma lettre d’information, développent leurs capacités à faire pousser des tissus humains à partir de cellules souches
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Ce que les investisseurs veulent, en ce moment, ce sont de bonnes affaires. Ils pensent pouvoir gagner de l’argent en achetant à prix bas. Ensuite, lorsque la "reprise" arrivera, leurs actions grimperont. Là encore, ils pensent que le marché boursier a un "biais haussier"