Ben Bernanke sait faire plaisir à ses amis de la finance. Fin août, le président de la Réserve fédérale a décrété une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif. Tout le monde sait maintenant à qui profite le crime… Depuis cette annonce, la valeur de l’ensemble des actions cotées sur les marchés américains a progressé de 10%, soit près de 1,3 milliard de dollars
Des véhicules particuliers de plus en plus chers
Et si c’était fait exprès ? Des données apparemment contradictoires se télescopaient, ce mardi 30 avril… et nous résistons difficilement à la tentation de recourir à la figure stylistique humoristique qui consiste…
La pauvreté à feu doux
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Soit la naïveté des analystes est confondante… Soit ils alimentent en toute connaissance de cause une hausse boursière factice destinée à endormir l’opinion alors que de nouveaux risques de krach boursier et monétaire menacent directement le système financier américain
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George Soros, dans le Financial Times : "Ce dont les Etats-Unis ont besoin, c’est de stimulants"… "Sans renflouage", dit-il, revenant sur un terrain familier, "le système financier serait resté paralysé". Vraiment ? Pourquoi pense-t-il une telle chose ? A notre avis, les renflouages eux-mêmes sont la source de la paralysie
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Epargne
La Fed va-t-elle nous expédier cinq rubans de 100 $ vers la Lune ?
par Philippe Béchade 18 octobre 2010La flambée de Google et de Seagate sur des rumeurs de rachat par des fonds d’investissement qui laissent pourtant sceptiques de nombreux analystes. Seagate n’est ni une machine à cash, ni un groupe diversifié dont certains actifs seraient sous valorisés et "bankables" en cas de cession. Mais dans le climat actuel, n’importe quelle idée d’achat semble bienvenue
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"Les traders ont fait grimper les cours mardi", a expliqué l’agence Associated Press, "après que le compte rendu de la réunion de la Fed du 21 septembre leur ait redonné espoir, en leur laissant penser que la banque centrale prendrait de nouvelles mesures pour relancer l’économie
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Stockez les barils ! Ou plutôt, préparez-vous à jouer le pétrole et l’industrie pétrolière. Déjà, la semaine dernière, je vous parlais du pétrole et de mes anticipations en ce qui concerne le prix du baril. Au moment même où je vous écrivais, celui-ci franchissait allègrement la barre des 80 $
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Les actions, les matières premières — bref, tout ou presque bave… souffle… fume et s’excite. Pourquoi ? Parce que tout concorde à indiquer à plus d’argent facile de la part de la Fed. Et tout le monde sait ce que fait l’argent facile. Il met les prix en ébullition. Les prix des actifs. Il ne fait pas grand’chose pour l’économie — pas quand cette dernière est en plein désendettement. Mais il peut causer des dommages considérables sur les marchés financiers. Youpi ! Quel plaisir de penser à tout ce nouvel argent créé par la Fed en train d’inonder les marchés… faisant grimper tout ce qui se trouve sur son chemin…
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Epargne
Non, ceci n’est pas un pain de dynamite… c’est juste de la pâte à modeler pour faire joli sur le bureau de Ben Bernanke
par Philippe Béchade 15 octobre 2010Nous ne comprenons toujours pas précisément comment l’évolution des indices boursiers est programmée (doutiez-vous qu’elle le soit de manière très précise ?). Toutefois, nous avons bien compris hier que le quota de volatilité hebdomadaire avait été épuisé mercredi, au lendemain de la publication du compte-rendu de la Fed. Mais au fait, le communiqué de la dernière réunion contresigné par Ben Bernanke explique-t-il vraiment la bouffée d’euphorie qui a propulsé les indices européens au-delà de leurs résistances estivales ?
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Depuis le début de l’année, le parcours des valeurs pétrolières et gazières est laborieux : l’indice sectoriel DJ Stoxx 600 Oil & Gas composé des plus importants acteurs cède 7,5% tandis que l’indice européen généraliste DJ Stoxx 600 progresse de 3,6%. Faut-il parier sur un rattrapage ou bien, au contraire, sur une aggravation de la situation ?
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L’indice CRB, une référence assez large dans le secteur des matières premières, a dépassé les 300 à l’ouverture de jeudi. La Chine a publié des données de douane pour septembre qui révèlent une augmentation des importations de matières premières en général, mais surtout des importations de pétrole brut. La dernière fois que le CRB avait atteint les 300, c’était en octobre 2008 — quand toutes les catégories de capitaux étaient en vente, pour lever des liquidités
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La reprise sera plus lente que prévu, en admettant que reprise il y ait, surtout aux Etats-Unis. Le dollar est lâché par ses créanciers, et maintenu sous pression par les discours laxistes des autorités monétaires américaines. Ces mêmes discours alimentent une hausse orchestrée des marchés actions. En effet, quoi de plus illusoire qu’un marché qui monte sur l’unique pari que l’économie ira assez mal pour assurer la pérennité des subventions qui la font tourner artificiellement !
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Le 13 octobre 1987, la bulle boursière éclatait suite à la décision allemande de durcir sa politique monétaire. Dans le même temps, la Fed — avec à sa tête un tout nouveau président dénommé Alan Greenspan — regardait sans émotion le déficit commercial américain se creuser dans des proportions historiques, entraînant le dollar dans une spirale baissière qui risquait de replonger la planète, et l’Allemagne, dans un contexte inflationniste dont la Bundesbank ne voulait à aucun prix. Le 13 octobre 2010, les marchés s’abandonnaient à une euphorie débridé
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Il faut s’attendre à un miracle. Ou à une fraude. Pour de l’argent imprimé — de l’argent créé à partir de rien –, il est impossible de générer de la richesse réelle. Ce n’est que du papier. Ou même moins. Ces jours-ci, ce n’est rien de plus qu’une bribe de l’imagination d’internet. Un guichetier tape un chiffre sur son clavier. Et hop ! Une banque à des milliers de kilomètres de là reçoit un milliard de dollars. Le monde en est-il un centime plus riche ? Bien sûr que non
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Un mois de septembre exceptionnel. Voilà la conclusion évidente que tous les observateurs plus ou moins avisés peuvent tirer de cet été indien. Je suis le premier — et je me classe d’office dans la catégorie des observateurs les moins avisés — à m’étonner de cette performance : le Dow Jones a progressé de 8% ; idem pour le CAC 40. Ce fut la seconde plus forte progression pour un mois de septembre — après septembre 2007
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Epargne
Quelqu'un propose enfin une analyse sensée à la Fed : devinez qui !
par Philippe Béchade 13 octobre 2010S’agissant des retraites, nous n’y comprenons pas grand-chose ! Notre cerveau est obscurci par une foule de questions idiotes. Pourquoi tout l’argent que nous versons en faveur de divers régimes de retraite obligatoires ne travaille-t-il pas dès qu’il est prélevé, et où passent les sommes qui ne nous sont pas créditées ? Comment l’épargne provenant des salariés du privé se retrouve-t-elle détournée vers des caisses de retraite déficitaires du secteur public… et pourquoi n’observe-t-on jamais le cas de figure inverse ?
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Dans un e-mail, j’ai reçu en pièce jointe un texte intitulé "Faites des gains grâce à la chute de la croissance financée par la dette", écrit par un certain Jim Quinn. Cela a tout de suite attiré mon attention, puisque je fais partie de ces gens de nature fainéante et cupide qui sont intéressés par tout ce qui commence par "faites des bénéfices" — et plus encore si on trouve le mot "facile" dans la suite de la phrase. J’ai été suffisamment intrigué par le titre pour lire le texte, et voir si le mot "facile" s’y trouvait !
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"Les Etats-Unis doivent créer entre 125 000 et 150 000 emplois chaque mois simplement pour absorber les nouveaux travailleurs et empêcher le chômage de grimper. Si bien que retrouver l’ancien sommet de l’emploi une décennie plus tard ne suggère pas franchement un marché du travail sain". Faisons une petite pause pour réfléchir au paragraphe précédent. Il ne suffit pas de simplement récupérer les 8,36 millions d’emplois perdus durant la crise. Les Etats-Unis doivent également créer environ 15 millions d’emplois en plus au cours des 10 prochaines années pour tenir le rythme de la croissance démographique et revenir au plein emploi. Soit 23 millions d’emplois en tout. Eh bien, devinez combien d’emplois ont été créés au cours des quatre derniers mois ?
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C’est la Lutte Finale des Etats-Providence… la Guerre des Zombies. "La Grèce paralysée alors que les travailleurs font à nouveau grève", rapporte le Wall Street Journal. En France, les zombies passent aussi à l’attaque : "Les ajustements de retraite de Sarkozy n’apaisent pas les syndicats", continue le Journal