▪ Il fait chaud… et Paris sommeille sous le bleu estival. Tout le monde semble fonctionner au ralenti. Même aux heures de pointe, dans les couloirs du métro, les passagers semblent presque — presque ! — détendus, plus proches de la flânerie que de la course habituelle.
Les terrasses du quartier ne désemplissent pas ; on entend des rires et de la musique jusque tard dans la nuit. Les rues résonnent d’accents étrangers et des explications de guides chapeautant leurs petits troupeaux de visiteurs.
Bref, c’est l’été… et votre correspondante — qui quitte d’habitude la capitale en cette saison — apprécie de rester, pour une fois, "en ville".
Quitter le bureau un peu plus tôt que d’habitude et aller baguenauder le long de la Seine… profiter de l’obscurité fraîche d’un cinéma, sur un coup de tête… admirer la lumière du crépuscule qui réchauffe les pierres blondes de l’Opéra… déguster une glace en traversant le Pont Marie…
… décidément, jouer les touristes a du bon, de temps en temps — même si l’on reste chez soi !
▪ La langueur a d’ailleurs gagné toute l’équipe de vos Chroniques : il est temps de s’interrompre pour notre traditionnelle pause estivale. Vous avez donc sous les yeux notre dernière lettre de la saison ; les envois reprendront leurs cours normal dès le lundi 18 août.
Bien entendu, nous maintenons une veille attentive sur les marchés boursiers… la Fed… la BCE… le marché obligataire… et tout le reste.
La torpeur aoûtienne s’est peut-être emparée du pays, mais l’économie et la géopolitique ne s’arrêtent pas : en cas d’événement majeur avant le 18, nous reprendrons aussitôt la plume pour vous tenir informé des conséquences pour vos investissements.
En attendant de vous retrouver dans deux semaines, je vous souhaite d’excellentes vacances… et une météo favorable, où que vous vous trouviez !
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora