"Aux grands maux les grands remèdes". Non, la formule est galvaudée et ne met pas assez en évidence le caractère révolutionnaire de la décision de la Fed : cette dernière a en effet dégainé la dernière arme monétaire qui figurait encore à son arsenal en abaissant le loyer de l’argent à zéro avec effet immédiat
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Epargne
Il existe toujours un marché haussier quelque part (1)
par Isabelle Mouilleseaux 17 décembre 2008Pendant que toutes les Bourses de la planète craquaient, une devise en particulier a fait un véritable tabac : le yen japonais. Il a progressé sauvagement contre toutes les autres monnaies. Alors même que les marchés actions décrochaient en coeur, le yen était propulsé vers des sommets. Et ceci était prévisible
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Epargne
Le jour où la planète financière faillit s'arrêter de tourner
par Philippe Béchade 27 octobre 2008La journée du vendredi 24 octobre s’est traduite par un rarissime phénomène de liquidation global de tous les actifs "à tout prix". Pour tenter de se rassurer, le CAC 40 est l’un des indices mondiaux qui a enregistré le plus spectaculaire rebond en l’espace de deux heures, après réouverture de Wall Street. Les pertes ont été réduites de pratiquement deux tiers à Paris par rapport au pic de panique survenu vers 11h30/11h45, lorsque le CAC 40 affichait jusqu’à 10,6% de baisse
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La "main invisible" s’est glissée, un certain 26 février 2007, dans un gant de plomb… et à l’image du champion de boxe écossais Adam Smith, elle s’avère incapable d’en ressortir toute seule. La candide Goldilocks n’était autre qu’une Calamity Jane en robe vichy ; cela a déclenché la fureur des ours qui, en représailles, saccagent Wall Street. La BCE, si fière dans son armure don quichottesque de pourfendeuse de l’instabilité monétaire, assiste impuissante à la chute de 16% de l’euro face au dollar depuis la mi-juillet
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Tôt chaque matin, votre correspondant se joint à un groupe d’analystes et de journalistes financiers pour discuter des nouvelles du jour. "Qu’arrive-t-il au prix du cuivre ? Pourquoi les actions asiatiques chutent-elles ? Vont-ils vraiment baisser les taux aujourd’hui ?" Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes, mais les questions continuent d’arriver. Et la question du jour, c’était : qu’est-ce qui a vraiment changé ?
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Les Etats-Unis sont accusés d’être les champions de la consommation personnelle… mais ce n’est que partiellement vrai. Ce sont en fait les résidents du Moyen-Orient qui sont les plus grands consommateurs d’énergie au monde. Si l’on rajoute l’explosion de la richesse et de la démographie à cela, les pays riches en pétrole se trouvent face à une crise de l’énergie sans précédent
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Il nous semble cependant très prématuré d’assimiler l’embellie qui se dessine depuis le début de la semaine — caractérisée par trois séances de hausse consécutives sans correction intermédiaire — à une vague de fond appelée à se renforcer au fil des semaines. En effet, miser sur le franchissement des résistances apparues durant la période du 25 janvier au 27 février suppose une foi inébranlable dans la capacité des banques centrales à assumer le rôle de prêteur en dernier ressort alors que le montant des pertes potentielles sur les subprime excède à lui seul les 930 milliards de dollars de bons du Trésor détenus par la Federal Reserve
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Après deux semaines de repli consécutif, la dynamique baissière ne perd rien en intensité et les causes vous sont connues : subprime et dépréciations d’actifs en série, stagflation, credit crunch, dégradation du marché du travail aux Etats-Unis, flambée du pétrole… Désormais, il importe de déterminer si les dernières évolutions indicielles constituent ou non une rupture par rapport à la situation de crise – spirale baissière et capitulation des cours – observée du 18 au 25 janvier dernier.
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Officiellement, l’inflation US dépasse un peu les 4%. Le gouvernement intervient ensuite gentiment en soustrayant les choses les plus importantes — la nourriture et le carburant — ce qui lui permet d’obtenir un "taux central" d’inflation bien plus bas. De combien les prix à la consommation augmentent-ils vraiment ? Personne ne le sait. A l’occasion, un économiste ou un journaliste sort faire quelques courses et tente de calculer la hausse des prix. En général, leurs chiffres de "l’inflation" frôlent plutôt les 10%. Bien entendu, les résultats varient selon l’endroit où vous êtes et ce que vous achetez
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Epargne
Les investisseurs jonglent avec des flacons de nitroglycérine
par Philippe Béchade 23 janvier 2008S’agissant de la Fed, Ben Bernanke — tel le lieutenant-colonel Bill Kilgore à la tête de son escadron d’hélicoptères dans Apocalypse Now — a survolé Wall Street peu avant son ouverture pour y déverser symboliquement des dizaines de milliards de dollars de liquidités bon marché, les 145 milliards de dollars du "package Bush" ayant été immédiatement jugés inefficaces. Le plan de relance fiscal de la Maison-Blanche — qui s’apparente pourtant à un largage massif de chèques de 800 $ par contribuable (soit 1 600 $ pour un couple) — est, de l’avis général, voué à l’échec : il ne permettra de désendetter que très partiellement les ménages et ne leur procurera pas un cent supplémentaire pour consommer
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Lorsque la crainte s’empare des foules, mieux vaut vous tenir hors de leur chemin et garder un œil sur votre capital. "Soyez avide lorsque les autres sont craintifs, et craintif lorsque les autres sont avides". Cependant, pour les investisseurs de très long terme, cette semaine pourrait vous présenter certaines des meilleures opportunités d’achat des dix prochaines années
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Epargne
Après El Nino, réchauffez votre épargne avec El Besdeto
par Philippe Béchade 15 novembre 2007Si le cycle des saisons s’applique aux marchés financiers, nul ne saurait nier qu’ils subissent un automne frais et pluvieux, après un été orageux. Cela ne devrait pas aller en s’arrangeant, même si l’observatoire météorologique de la Fed prévoit un début d’hiver plus clément avec un réchauffement ponctuel du climat lié au passage d’un front tropical vers le 20 décembre.
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Les raisons de continuer de privilégier un scénario de consolidation moyen terme des places boursières sont nombreuses, et nous allons vous faire l’économie d’une déclinaison des arguments que nous vous avons exposés tout au long de la semaine passée. Cependant, le rebond auquel nous avons commencé à assister lundi après-midi ne nous surprend pas
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L’indifférence des gérants occidentaux face aux records successifs battus consécutivement par le pétrole au cours des quatre dernières séances n’a pas manqué de susciter notre étonnement au cours des précédentes Chroniques. Cette cécité délibérée aurai-elle pris fin ce lundi vers 16h30, alors que le baril débordait les 85,5 $, pulvérisant un nouveau record historique à 86,30 $ en cours de séance ?
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Nous avions conclu notre Chronique de mardi par un clin d’oeil à la flambée des indices boursiers chinois (qui se sont empressé de battre de nouveaux records historiques, avant même que notre texte soit mis en ligne). Nous avions qualifié le miracle boursier quotidien de mascarade orchestrée par des bookmakers de matchs truqués. Une affirmation que nous n’avions pas développée — la place pour exposer nos arguments devenait un peu restreinte compte tenu de la densité des chapitres précédents — mais qui n’avait rien de gratuit. En effet, le G7 (qui se réunira ce week-end) formule déjà des reproches à Pékin concernant la manipulation de sa devise.