Nous avons écrit un livre avec Addison Wiggin il y a plusieurs années. Nous y prédisions que les Etats-Unis suivraient le Japon dans un long ralentissement économique. Nous pensions qu’il commencerait après le krach des dot.com, en 2000. Nous nous trompions sur ce point. Il semble commencer actuellement
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En 2012, une enquête indépendante sur les relations des banques américaines avec les paradis fiscaux a été menée, mandatée par des membres de la commission financière du Congrès. Elle a révélé que de nombreuses structures offshore se proposant de participer au rachat de junk bonds avaient initialement fait du portage de dérivés de crédit pour le compte desdites banques en faillite. L’administration Obama a rapidement réagi
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Les entreprises japonaises licencient chaque jour par dizaines de milliers, de nombreux groupes diversifiés annoncent les premières pertes de leur histoire — ou tout du moins les premières depuis 15 ans. Dans ces conditions, le PIB japonais pourrait enregistrer une chute de 10% à 11,5% au dernier trimestre 2008. La croissance annuelle ressortira donc négative de 2%, voire pire
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A la Chronique Agora, nous sommes "autrichiens" dans le sens où nous pensons que Hayek avait raison et que Keynes avait tort. Nous ne pensons pas qu’on peut contrôler le cycle économique… ni améliorer ce que produit le marché libre. Si on nous donnait carte blanche, nous dirions aux autorités de se retirer… et de laisser la "main invisible" du marché libre démêler "l’embrouillamini" actuel
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Les pressions baissières qui s’exercent sur les marchés actions depuis 15 mois semblent avoir été gelées par la chute des températures dans l’hémisphère Nord… mais les investisseurs ne savent pas trop s’il faut s’enthousiasmer pour le plan de relance sur lequel planche Barack Obama — une promesse d’avenir à 800 ou 1 000 milliards de dollars, voire plus
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Epargne
La croissance américaine coule à pic… mais les taux flottent
par Philippe Béchade 17 décembre 2008"Aux grands maux les grands remèdes". Non, la formule est galvaudée et ne met pas assez en évidence le caractère révolutionnaire de la décision de la Fed : cette dernière a en effet dégainé la dernière arme monétaire qui figurait encore à son arsenal en abaissant le loyer de l’argent à zéro avec effet immédiat
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Epargne
Il existe toujours un marché haussier quelque part (1)
par Isabelle Mouilleseaux 17 décembre 2008Pendant que toutes les Bourses de la planète craquaient, une devise en particulier a fait un véritable tabac : le yen japonais. Il a progressé sauvagement contre toutes les autres monnaies. Alors même que les marchés actions décrochaient en coeur, le yen était propulsé vers des sommets. Et ceci était prévisible
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Epargne
Le jour où la planète financière faillit s'arrêter de tourner
par Philippe Béchade 27 octobre 2008La journée du vendredi 24 octobre s’est traduite par un rarissime phénomène de liquidation global de tous les actifs "à tout prix". Pour tenter de se rassurer, le CAC 40 est l’un des indices mondiaux qui a enregistré le plus spectaculaire rebond en l’espace de deux heures, après réouverture de Wall Street. Les pertes ont été réduites de pratiquement deux tiers à Paris par rapport au pic de panique survenu vers 11h30/11h45, lorsque le CAC 40 affichait jusqu’à 10,6% de baisse
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La "main invisible" s’est glissée, un certain 26 février 2007, dans un gant de plomb… et à l’image du champion de boxe écossais Adam Smith, elle s’avère incapable d’en ressortir toute seule. La candide Goldilocks n’était autre qu’une Calamity Jane en robe vichy ; cela a déclenché la fureur des ours qui, en représailles, saccagent Wall Street. La BCE, si fière dans son armure don quichottesque de pourfendeuse de l’instabilité monétaire, assiste impuissante à la chute de 16% de l’euro face au dollar depuis la mi-juillet
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Tôt chaque matin, votre correspondant se joint à un groupe d’analystes et de journalistes financiers pour discuter des nouvelles du jour. "Qu’arrive-t-il au prix du cuivre ? Pourquoi les actions asiatiques chutent-elles ? Vont-ils vraiment baisser les taux aujourd’hui ?" Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes, mais les questions continuent d’arriver. Et la question du jour, c’était : qu’est-ce qui a vraiment changé ?
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Les Etats-Unis sont accusés d’être les champions de la consommation personnelle… mais ce n’est que partiellement vrai. Ce sont en fait les résidents du Moyen-Orient qui sont les plus grands consommateurs d’énergie au monde. Si l’on rajoute l’explosion de la richesse et de la démographie à cela, les pays riches en pétrole se trouvent face à une crise de l’énergie sans précédent
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Il nous semble cependant très prématuré d’assimiler l’embellie qui se dessine depuis le début de la semaine — caractérisée par trois séances de hausse consécutives sans correction intermédiaire — à une vague de fond appelée à se renforcer au fil des semaines. En effet, miser sur le franchissement des résistances apparues durant la période du 25 janvier au 27 février suppose une foi inébranlable dans la capacité des banques centrales à assumer le rôle de prêteur en dernier ressort alors que le montant des pertes potentielles sur les subprime excède à lui seul les 930 milliards de dollars de bons du Trésor détenus par la Federal Reserve
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Après deux semaines de repli consécutif, la dynamique baissière ne perd rien en intensité et les causes vous sont connues : subprime et dépréciations d’actifs en série, stagflation, credit crunch, dégradation du marché du travail aux Etats-Unis, flambée du pétrole… Désormais, il importe de déterminer si les dernières évolutions indicielles constituent ou non une rupture par rapport à la situation de crise – spirale baissière et capitulation des cours – observée du 18 au 25 janvier dernier.
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Officiellement, l’inflation US dépasse un peu les 4%. Le gouvernement intervient ensuite gentiment en soustrayant les choses les plus importantes — la nourriture et le carburant — ce qui lui permet d’obtenir un "taux central" d’inflation bien plus bas. De combien les prix à la consommation augmentent-ils vraiment ? Personne ne le sait. A l’occasion, un économiste ou un journaliste sort faire quelques courses et tente de calculer la hausse des prix. En général, leurs chiffres de "l’inflation" frôlent plutôt les 10%. Bien entendu, les résultats varient selon l’endroit où vous êtes et ce que vous achetez
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Epargne
Les investisseurs jonglent avec des flacons de nitroglycérine
par Philippe Béchade 23 janvier 2008S’agissant de la Fed, Ben Bernanke — tel le lieutenant-colonel Bill Kilgore à la tête de son escadron d’hélicoptères dans Apocalypse Now — a survolé Wall Street peu avant son ouverture pour y déverser symboliquement des dizaines de milliards de dollars de liquidités bon marché, les 145 milliards de dollars du "package Bush" ayant été immédiatement jugés inefficaces. Le plan de relance fiscal de la Maison-Blanche — qui s’apparente pourtant à un largage massif de chèques de 800 $ par contribuable (soit 1 600 $ pour un couple) — est, de l’avis général, voué à l’échec : il ne permettra de désendetter que très partiellement les ménages et ne leur procurera pas un cent supplémentaire pour consommer
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Lorsque la crainte s’empare des foules, mieux vaut vous tenir hors de leur chemin et garder un œil sur votre capital. "Soyez avide lorsque les autres sont craintifs, et craintif lorsque les autres sont avides". Cependant, pour les investisseurs de très long terme, cette semaine pourrait vous présenter certaines des meilleures opportunités d’achat des dix prochaines années
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Epargne
Après El Nino, réchauffez votre épargne avec El Besdeto
par Philippe Béchade 15 novembre 2007Si le cycle des saisons s’applique aux marchés financiers, nul ne saurait nier qu’ils subissent un automne frais et pluvieux, après un été orageux. Cela ne devrait pas aller en s’arrangeant, même si l’observatoire météorologique de la Fed prévoit un début d’hiver plus clément avec un réchauffement ponctuel du climat lié au passage d’un front tropical vers le 20 décembre.
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Les raisons de continuer de privilégier un scénario de consolidation moyen terme des places boursières sont nombreuses, et nous allons vous faire l’économie d’une déclinaison des arguments que nous vous avons exposés tout au long de la semaine passée. Cependant, le rebond auquel nous avons commencé à assister lundi après-midi ne nous surprend pas