Actuellement, la surcapacité et l’excès d’offre causent une chute des prix. La baisse des prix entraîne une hausse de la valeur des devises. Chaque unité de "monnaie" achète plus de choses. Mais il y a beaucoup de devises en concurrence, et elles ne grimpent pas et ne baissent pas ensemble. Certaines devises subissent plus la déflation que d’autres. Et bien entendu, le dollar est la principale devise de la planète
: Warren Buffett
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Le dollar va probablement grimper. Nous resterions tout de même à l’écart… Voici le point de vue de Warren Buffett : "A l’automne dernier, notre système financier était au bord d’un effondrement qui menaçait de se transformer en dépression. L’écroulement a cependant été évité […]" C’est probablement l’avis partagé par la plupart des économistes et des investisseurs. Mais, ce n’est pas le nôtre
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J’ai lu le nouveau livre de Marty Whitman, Distress Investing ["L’investissement en période difficile", ndlr.]. Le livre parle d’investissement dans des situations complexes qui peuvent nécessiter une réorganisation, parfois par le biais d’un processus de faillite. L’un des chapitres aborde les moments où vous risquez de faire face à des mauvais fonctionnements, ou à des erreurs de valorisation boursière. C’est intéressant d’y réfléchir en tant qu’investisseur, pour pouvoir trouver ces points faibles où les Bourses font de grosses erreurs de valorisation
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Wilbur Ross affirme que le système financier américain reste en survie artificielle grâce au TALF, c’est-à-dire grâce au programme de rachat d’actifs de type ABS ou RMBS par le Trésor US et la Fed… qui expire au début de l’automne. Le milliardaire du New Jersey s’était en effet proposé de participer au programme de rachat d’une partie des dérivés de crédit détenus par les banques et en partie garantis par le gouvernement
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"Je ne crains pas la déflation", a dit Warren Buffet à CNBC. Nous n’avons pas vu la totalité de l’interview. Mais nous supposons qu’il veut dire qu’il craint plus l’inflation — à moins qu’il ne craigne aucune des deux, ce que nous pensons être possible. Mais Buffett a affirmé que, selon lui, la Bourse était une option attractive pour les 10 ans à venir
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Le billet vert a récemment subi sa plus grande chute de ces dernières semaines, alors que les spéculateurs attendaient une déclaration de la Fed sur sa prochaine manoeuvre. La Fed cherche une "stratégie de sortie". Et elle intervient sur les marchés comme jamais auparavant
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En regardant ce que font les meilleurs gérants de fonds, on s’aperçoit que ceux-ci sont actuellement investis au minimum de ce que leur permettent leurs statuts. Ils sont aussi au maximum de leur couverture. Warren Buffett, mythique gérant du fonds Berkshire Hathaway, a connu en 2008 sa pire année depuis ses débuts en 1965. La part a perdu 30% et la valorisation du fonds 10%, soit une broutille de 11,5 milliards de dollars
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A la question "quels pourraient être les signes précurseurs d’une reprise ?", nous avions suggéré lundi dernier de surveiller les volumes : "leur effondrement pourrait traduire un renoncement des vendeurs, ou la fin des liquidations à tout prix face à des acheteurs qui prennent la fuite dès qu’un carnet d’ordre se garnit de quelques lignes à la vente"
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Warren Buffett avait reconnu deux semaines auparavant qu’il avait perdu beaucoup d’argent en investissant dans Conoco-Phillips et en se repositionnant trop tôt sur les valeurs bancaires ou sur General Electric. Mais ce n’est qu’après coup qu’on réalise que toutes les références ont volé en éclats. Voilà une notion, la perte des repères, qui mérite que l’on s’y arrête au moment où de plus en plus d’articles de presse et de débats radiophoniques ou télévisés ont pour thématique la question suivante : "a-t-on touché le fond ?" ou "comment détecter les signes précurseurs d’un retournement ?"
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Le CAC 40 affiche désormais -58% par rapport à ses sommets de l’été 2007, -50% par rapport à son zénith de la mi-mai 2008 et -19,8% depuis le 1er janvier. L’indice se retrouve déjà en situation d’aligner un neuvième mois de repli sur une série de 10 et un septième consécutif : la dégringolade s’apparente à un puits sans fond
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les investisseurs sont dans l’ensemble d’assez bonne humeur. Après tout, Warren Buffett est haussier sur le cours des actions… Warren mise son argent et ses paroles sur un seul cheval — les actions. Il dit être convaincu qu’elles vont faire mieux que les liquidités dans les dix prochaines années. A la Chronique Agora, nous ne sommes pas assez riches pour contredire le Grand Sage des Plaines. Qui plus est, nous pensons qu’il a raison. Du moins en partie
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Il se passe de drôles de choses. Et pas uniquement dans les banques. Les autorités US ont fermé quelques établissements bancaires dans l’Illinois et le Michigan. Les grandes banques ne vont pas fermer ; elles seront "recapitalisées" — et partiellement reprises par le gouvernement. Ce processus est déjà en cours en Grande-Bretagne. Les dirigeants européens se sont réunis et ont déclaré qu’ils feraient la même chose
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Un jour, les valeurs financières seront une bonne opportunité d’achat. Mais je préfère rater les premiers 20% de la hausse. Et je préfère acheter des choses dans lesquelles je peux entrevoir au moins un signe de rebond. Alors pourquoi ne pas investir dans des entreprises qui font tourner le monde, et qui sont performantes, plutôt que dans des entreprises qui entraînent le monde à la baisse ?
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L’Ere de la Cupidité a pris fin ; l’Ere de la Prudence arrive. Ce n’est pas plus mal. La prudence sonne comme quelque chose d’ennuyeux, mais ça ne l’est pas tant que ça. En réalité, je pense que la prudence est une vertu que l’on n’exalte pas assez. C’est un peu comme de ne pas avoir de maladie vénérienne. Vous ne pouvez pas vraiment vous en vanter dans une soirée mondaine, mais vous pouvez quand même en être content et vous en féliciter
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Le magazine Fortune rapporte que Warren Buffett a parié avec une société de gestion de hedge fund qu’elle ne ferait pas mieux que le S&P 500 au cours des 10 prochaines années. La société, du nom de Protégé, a pour principale activité de gérer des hedge funds, et s’en sort bien. Depuis 2002, elle a rapporté à ses investisseurs 95% — après les frais. En comparaison, le S&P 500 n’a grimpé que de 64%.
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Warren Buffett est né en 1930. Il doit donc se souvenir des Etats-Unis lorsqu’ils étaient encore en pleine croissance, et authentiquement prospères. "J’aime bien 1929", déclarait-il il y a quelques mois de ça. "J’ai été conçu cette année-là, et j’ai toujours entretenu d’agréables sentiments envers le krach". A présent qu’il est l’homme le plus riche au monde, Buffett est venu en Europe pour chercher de meilleurs investissements
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Les analystes ne savent pas quoi penser des marchés boursiers. Avec autant de mauvaises nouvelles, on pourrait penser que le Dow réagirait à la baisse. Mais les commentateurs, dans leur ensemble, tirent les mauvaises conclusions : les marchés nous disent de ne pas nous inquiéter ; l’économie se remettra "au deuxième semestre"
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Il est toujours tentant de réinterpréter les mouvements de cours a posteriori — et de leur trouver une explication unilatérale. Mais laissez-moi vous montrer comment les choses se présentaient alors au point de vue technique, car le marché préparait un rebond avant même l’annonce de Warren Buffett