Le B&B évoqué dans le titre ne concerne pas — vous l’aurez deviné — un Bed & Breakfast peu recommandable mais une certaine banque britannique, Bradford & Bingley, spécialiste du crédit immobilier et que nous avons déjà mentionnée dans un paragraphe précédent. Cette rivale de Northern Rock — ce nom vous évoque certainement quelque chose… comme des files d’épargnants venant retirer dans l’urgence leurs économies en espèces avant que, l’automne dernier, Gordon Brown n’autorise la Banque d’Angleterre à nationaliser l’établissement — ne serait guère en meilleure posture
Wall Street
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Bernanke devrait avoir honte d’être encore assis là. Vous savez, j’ai lu le Federal Reserve Act. Il n’y est écrit nulle part que [la Banque Centrale] est censée renflouer les banques d’affaires ! Il n’y est pas écrit non plus qu’on doit renflouer Wall Street. Leur mission, c’était de garder une devise solide, puis de créer de l’emploi — d’aider l’emploi. Mais il n’est dit nulle part "renflouez les banques d’affaires".
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Ben Bernanke ne se montre pas plus rassuré que nous et il a décidé de sortir le grand jeu par deux fois en l’espace d’une semaine, réduisant le loyer de l’argent de 125 points de base de 4,25% à 3%. Tout cela dans le but de réduire le "stress considérable affectant les marchés financiers face à l’enlisement de la crise immobilière", sans parvenir à restaurer la confiance
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Ah ! Qu’ils étaient rayonnants les visages des commentateurs vendredi soir au moment de la clôture de Wall Street ! Le S&P-500 venait de battre de 5 points son précédent record historique de la mi-juillet, et le Dow Jones effectuait une nouvelle incursion au-delà des 14 100 points (avant d’en reperdre une cinquantaine au cours de la dernière demi-heure). A n’en pas douter, la suite du quatrième trimestre 2007 s’annonçait glorieuse et les angoisses liées à la crise du subprime s’estompaient en même temps que les craintes de voir le marché du travail sombrer dans le sillage des transactions immobilières