Les « visionnaires » oublient que le monde innove depuis 10 000 ans sans eux, à coup d’erreurs et de corrections.
valeurs bancaires
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▪ J’aime les changements de saisons, cela me met toujours dans une humeur méditative. Je pense que c’est parce que cela me rend plus conscient du temps qui passe, chose que l’on peut facilement perdre dans le train-train des occupations de la vie courante.
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La semaine dernière, Wells Fargo (WFC) a inscrit un bénéfice plutôt sympathique de 3,2 milliards de dollars, doublant ainsi son compte depuis le même trimestre de l’année dernière. Alors, quand la cloche a sonné l’ouverture, les investisseurs exubérants se sont rués sur le marché et ont fait grimper les actions de WFC. Mais il s’est ensuite passé une chose étrange
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Si vous donnez 10 milliards de dollars à n’importe quelle entreprise en faillite aux Etats-Unis, cette entreprise aura l’air en bonne santé pendant un temps. La vérité, c’est que la relance Paulson, et les initiatives conséquentes qui atteignent les multi-milliards de dollars, ont injecté des stimulants à court terme dans les entreprises ; un geste qui soigne les symptômes visibles, mais pas la grave maladie qui se développe en dessous
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A la Chronique Agora, nous sommes "autrichiens" dans le sens où nous pensons que Hayek avait raison et que Keynes avait tort. Nous ne pensons pas qu’on peut contrôler le cycle économique… ni améliorer ce que produit le marché libre. Si on nous donnait carte blanche, nous dirions aux autorités de se retirer… et de laisser la "main invisible" du marché libre démêler "l’embrouillamini" actuel
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J’espère que les mois qui viennent vous apporteront beaucoup de joies, la sérénité, la santé… et quelques plus-values aussi, pour en revenir à un sujet sur lequel nous avons un minimum de compétences. En tout cas, c’est avec un soupir de soulagement que les marchés ont terminé l’année 2008. Les 12 mois écoulés ont été les pires de l’histoire du CAC 40, avec une chute de plus de 42%… au minimum
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Comme il fallait s’y attendre, la réaction de nos gouvernants face au chaos sur les marchés financiers est à la hauteur des évènements historiques qui figureront d’ici peu dans les livres d’histoire aux côtés de la chute du Mur de Berlin ou du 11 septembre 2001. Telles sont en tout cas les comparaisons les plus souvent reprises par les médias, subitement à l’unisson pour se disputer des références qu’ils auraient rejetées 15 jours auparavant
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Eric Fry s’est entretenu avec Nathalie Boneil pour le magazine MoneyWeek (que vous pouvez retrouver en kiosque dès à présent si vous habitez la région parisienne… ou à proximité d’une gare TGV). Tout au long de semaine, nous diffusons l’intégralité de leur discussion
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Que doit faire un investisseur en ce début d’Ere de la Prudence ? Vendez le risque ; achetez la prudence. Vendez le complexe ; achetez le simple. Vendez les bénéficiaires des dépenses discrétionnaires ; achetez les bénéficiaires des dépenses nécessaires. Tenant compte de ces principes, j’aimerais vous suggérer quelques "positions couplées" potentielles. Ce ne sont que quelques idées générales — qui pourraient tout aussi bien venir d’un collègue que du chauffeur de taxi
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L’Ere de la Cupidité a pris fin ; l’Ere de la Prudence arrive. Ce n’est pas plus mal. La prudence sonne comme quelque chose d’ennuyeux, mais ça ne l’est pas tant que ça. En réalité, je pense que la prudence est une vertu que l’on n’exalte pas assez. C’est un peu comme de ne pas avoir de maladie vénérienne. Vous ne pouvez pas vraiment vous en vanter dans une soirée mondaine, mais vous pouvez quand même en être content et vous en féliciter
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Nous nous préparons à ce que les marchés donnent plusieurs fausses alertes courant 2008. Les vacanciers ont vu un grand requin blanc longer la plage et ne remettront pas les pieds dans l’eau tant qu’ils ne seront pas sûrs d’y être en sécurité. Leur confiance va augmenter au fur et à mesure que le temps passe ; cependant, ce n’est pas parce qu’on n’a pas vu de nageoire dorsale depuis un petit moment que le requin n’est plus là. Nous pensons que ce requin traîne toujours le long des plages locales et qu’il n’est pas prêt de partir
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Peut-être veut-on nous faire croire que tout rentre dans l’ordre, que cette fameuse crise du subprime est finalement en train de s’arranger. Je n’y crois pas. Pas encore, pas aussi vite, pas pour l’instant. D’ailleurs nombre de financières ont annoncé des pertes ces dernières semaines, preuve que tout n’est pas dévoilé
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Si vous vous accrochez suffisamment longtemps à une idée ou à une tendance dominante, vous pouvez être sûr que vous finirez par devenir radical, d’avant-garde ou contrarien… voire les trois à la fois. A l’inverse, si vous vous accrochez à une idée ou à une mode radicale suffisamment longtemps, vous pouvez être sûr que vous finirez au beau milieu d’eaux stagnantes terriblement conventionnelles
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Les Ides de mars, c’était samedi dernier. Une fois terminées, il y avait un nouveau cadavre ensanglanté sur le sol : celui d’un des plus grands acteurs de Wall Street — Bear Stearns. Hier, nous parlions d’une rumeur selon laquelle une grande société de Wall Street était en difficulté — la véritable raison, apparemment, des 200 milliards de dollars de prêts supplémentaires de la part de la Fed. La nouvelle a éclaté au grand jour : Bear Stearns a reçu "l’Appel de Marge de l’Enfer"
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Epargne
La hausse des prix de l'énergie change la structure économique mondiale
par Dan Denning 27 février 2008Souvent, on se rend compte que les choses ne vont pas aussi mal que la presse le prétend. Partout où vous allez, les gens essayent tous plus ou moins de faire la même chose… nourrir leur famille… conserver leur emploi… regarder leurs enfants grandir et se marier… et profiter d’un ou deux couchers de soleil s’ils ont de la chance
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La semaine a été plutôt bonne pour les autorités monétaires. Le Dow a grimpé. Buffett est arrivé au secours des réassureurs. Et Bush et Paulson ont lancé leur plan visant à sauver les Américains de l’humiliation d’être expulsés de leurs maisons parce qu’ils ne remboursent pas leur prêt immobilier
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Epargne
Une bombe nucléaire comptable tombe sur les valeurs bancaires US (1)
par lemogamboguru 26 novembre 2007Les gens veulent savoir pourquoi la situation est si terriblement bizarre sur les marchés financiers — et je leur réponds qu’il y a plusieurs raisons à cela, et que toutes ont à voir avec l’avidité. Elles sont également liées au proverbe "il faut battre le fer tant qu’il est chaud", alors que Jim Sinclair de jsmineset.com nous rappelle que "le 15 novembre est le jour où une bombe nucléaire comptable sera lâchée sur les établissements financiers. Cette nouvelle exigence comptable demande la vérité sur la valeur de leurs produits structurés, également connus sous le nom de produits dérivés".
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Bref, la crise du subprime continue de faire des ravages. La Fed se trouve désormais "coincée" entre deux alternatives : baisser les taux et détruire sa monnaie… ou bien ne rien faire et détruire ses consommateurs. Et malgré les récentes déclarations d’Henry Paulson en Inde, j’aurais tendance à penser que le sort du billet vert est décidé d’avance — et qu’il n’est guère réjouissant. C’est d’ailleurs ce que semblent penser également les investisseurs… puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à se rabattre sur la seule et unique monnaie "solide" : l’or…