Il y a des anecdotes qui "font le buzz" le temps d’un week-end. Et puis il y a des concepts qui émergent du brouillard des idées circulant sur les marchés la semaine précédente… et qui rallient soudain tous les suffrages. Il en est un qui rencontrait un vif succès ce lundi : après la splendide envolée boursière de vendredi, les opérateurs restés sur la touche par méfiance ou par défi sont plus proches que jamais de succomber à l’obligation de passer à leur tour acheteurs. Ils sont sous la pression de ceux qui n’ont aucune idée de la raison pour laquelle les cours montent mais qui ne supportent plus de voir tous ces gains qui s’accumulent leur échapper
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D’un point de vue graphique, après avoir atteint un plus haut historique le 21 juin à 1 265,30 $ l’once, les cours du métal précieux ont commencé, depuis la fin du mois de juin, à montrer des signes d’hésitation autour des 1 260 $
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L’or entre dans une phase de consolidation. Jusqu’où peut-il corriger ? Comment profiter de cette correction à court terme ? Quelle stratégie à plus long terme ? Voici mes conseils… Pour mieux comprendre l’évolution actuelle des cours de l’or, il me semble utile d’opérer une analyse rétrospective des mouvements constatés ces derniers mois
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Epargne
Une question délicate à enterrer ? Chargez vite la Fed d’enquêter !
par Philippe Béchade 16 avril 2010Les médias braquent leurs caméras vers le spectaculaire panache de cendres crachées par un volcan islandais entré furieusement en éruption mercredi… Pendant ce temps, nous continuons de traquer les micro-secousses qui font parfois tressaillir les indices boursiers et qui pourraient être annonciatrices de prochains séismes majeurs
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Vous investissez sur des produits à effet de levier. Comme tout placement boursier, il existe évidemment un risque mais vous pouvez le maîtriser. C’est là qu’intervient le stop de protection. Le stop de protection doit toujours avoir une place prépondérante dans toutes vos interventions. A défaut de pouvoir connaître avec certitude les mouvements de marché, le stop de protection vous permet au moins defixer à l’avance le montant maximal de vos pertes lors d’une prise de position. Et c’est déjà beaucoup (j’exclus ici le risque de slippage, qui correspond au décalage possible entre le niveau théorique, initial, du stop de protection et le cours d’exécution réel, pratique
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Epargne
CFD : pouvez-vous réellement perdre plus que votre mise initiale ?
par Mathieu Lebrun 24 mars 2010Dans le jargon des CFD, le fait de perdre plus que sa mise initiale est ce qu’on appelle se trouver en appel de marge. La marge — comme vous le savez peut-être déjà — est le montant que vous devez immobiliser lors d’une prise de position. Ce montant à "bloquer" vous est indiqué par votre broker selon des critères de liquidité/volatilité du sous-jacent. Par exemple, pour acheter 100 CFD sur Alstom au cours de 50 euros pièce (soit une position d’une valeur nominale de 5 000 euros), vous n’avez qu’à investir 500 euros car la marge autorisée sur Alstom est de 10%. Dit autrement, vous êtes ici en levier 10 : comme je vous l’expliquais dernièrement, avec 500 euros vous pouvez donc prendre une position pour 5 000 euros
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Epargne
Selon le VIX, le potentiel boursier est à la baisse plutôt qu'à la hausse
par Eric J. Fry 24 mars 2010L’indice VIX, appelé également "indice de la peur", mesure la volatilité implicite de certaines options. Il mesure donc la peur ou au contraire la confiance des traders en options. Quand le VIX est très bas, comme c’est le cas en ce moment, les traders en options sont assez complaisants — signe de danger. Quand le VIX est élevé, les traders sont très craintifs, ce qui signifie généralement que les actions ne vont pas tarder à remonter
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Aujourd’hui, Goldman Sachs (GS) fait littéralement figure d’ultra-lucide. Personne n’ose plus se mettre en face : GS pèse en effet 50% des échanges quotidiens sur la plupart des dérivés d’actions, et s’est depuis un an assuré de la totale maîtrise des marchés à terme sur lesquels il intervient. En ce 24 mars, les analystes techniques écarquillent les yeux devant l’un des plus spectaculaires exemples de tendance en ligne (hausse continue, gérée par des logiciels qui régulent le mouvement) jamais observés depuis plus d’un siècle sur un indice américain. Nous attirons particulièrement votre attention sur le parcours du Nasdaq 100 depuis le 23 février dernier
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Ce qui m’a séduit avec les CFD, c’est en premier lieu le large panel de sous-jacents qui est à notre disposition. En effet, vous n’êtes plus obligé d’investir uniquement sur des valeurs du CAC 40 ou sur quelques très grosses capitalisations mondiales, comme c’est le cas pour la plupart des certificats, warrants et turbos proposés. De même, vous n’êtes plus cantonné à une centaine de valeurs françaises comme cela peut être le cas sur le SRD. Avec les CFD, l’univers d’investissement s’élargit nettement. Chez le broker avec qui je travaille notamment, vous pouvez ainsi investir en CFD sur plus 9 000 sous-jacents différents
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Epargne
Les CFD vous coûtent moins cher que d'autres produits dérivés
par Mathieu Lebrun 10 mars 2010▪ Aujourd’hui, donc, vous allez voir que trader avec des CFD vous revient moins cher qu’un trade avec d’autres types de produits dérivés tels turbos et warrants (produits que j’ai aussi, longtemps et beaucoup traités !). Les CFD, ou Contracts for difference, sont des produits dérivés qui vous permettent de profiter des variations des cours d’un sous-jacent sans avoir à le détenir. Vous traitez sur marge. Qu’est ce que cela signifie ? C’est tout simple
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J’aimerais faire un point aujourd’hui avec vous sur l’indice de volatilité du S&P 500, le fameux VIX (Volatility Index), indice du CBOE (Chicago Board Options Exchange). Il est essentiel de jeter un coup d’oeil régulièrement sur cet indice lorsque l’on traite les marchés et en particulier en ce qui concerne les produits dérivés. Le VIX est surnommé parfois "indice de la peur". Il mesure l’état de nervosité des marchés financiers. Calculé par le CBOE, il se base sur le prix des options — notamment les call et les put — du S&P 500
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La semaine dernière, Wells Fargo (WFC) a inscrit un bénéfice plutôt sympathique de 3,2 milliards de dollars, doublant ainsi son compte depuis le même trimestre de l’année dernière. Alors, quand la cloche a sonné l’ouverture, les investisseurs exubérants se sont rués sur le marché et ont fait grimper les actions de WFC. Mais il s’est ensuite passé une chose étrange
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D’accord. Qui a mis le monde financier dans une machine à remonter le temps et nous a tous renvoyés en 2007 ? Sérieusement. Le pétrole a dépassé les 80 $ du jour au lendemain. L’or tourne autour des 1 060 $. Les actions ont grimpé. Les bons du Trésor ont grimpé. Est-ce que quelque chose va redescendre un jour
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Actuellement, nous observons une nouvelle poussée haussière du baril de pétrole vers 73,5 $ le baril. Wall Street s’est aussitôt réjouie, car l’explication ne peut être que l’anticipation d’une forte reprise économique, d’abord dans les pays émergents, puis en Occident. Il ne saurait s’agir d’une montée de la défiance vis-à-vis du dollar alors que de nombreux états américains sont en faillite et que les plans de relance ne parviennent manifestement pas à y remédier
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Nous sommes au 20ème étage d’un immeuble de bureaux, non loin de Broadway, avec vue imprenable sur le quartier des affaires. La climatisation tourne à fond. Une dizaine de PC, un gros standard téléphonique informatisé, l’inévitable terminal Bloomberg : c’est à peu près tout ce qu’il faut à Tim et à ses francs-tireurs pour faire leur travail — sans compter un beau carnet d’adresses. Tim commence sa journée mais certains brokers sont déjà à pied d’oeuvre
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Epargne
L'os virtuel qui met en mouvement la queue qui remue le chien
par Philippe Béchade 24 juillet 2009Vous devez commencer à penser que brosser un portrait à peu près cohérent de la conjoncture économique est sans objet puisque le marché ne l’entend pas de cette oreille. Cette image anthropomorphique ne vous a probablement pas choqué… Elle suffit à démontrer que vous postulez que des gérants ou des traders dotés d’un cerveau, d’un système nerveux, d’un système limbique orchestrent en toute conscience la hausse qui se propage par autoréplication depuis 10 séances
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Les raisons du gap peuvent être multiples […] et nombreuses, mais elles sont souvent anecdotiques. Au final, le plus important n’est pas cette nouvelle dont vous parle toute la journée la radio ou la télévision, mais la manière dont le marché réagit à la nouvelle ! C’est là tout l’intérêt de l’analyse technique que ceux qui ne font que regarder les nouvelles n’effleureront peut-être jamais
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Les banques se montrent très discrètes au sujet du nombre d’impayés sur les emprunts adossés aux surfaces commerciales et à l’immobilier d’entreprise. Pas de prêts subprime à déplorer dans l’immobilier professionnel… mais de gros programmes achevés et qui ne trouvent pas preneur génèrent de lourds sinistres pour les établissements de crédit. En ce domaine, la crise ne fait que commencer