Plutôt que de tester si elles pourraient résister à de brèves périodes de récessions, quand leurs profits se réduisent, mieux vaudrait tester si elles résisteraient à de vraies crises…
stress test
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Les « stress tests » sensés mesurer la capacité des banques à résister aux crises ne sont pas toujours très crédibles. Ils passent en fait sous le tapis quelques problèmes.
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Inflation et récession
Un stress test grandeur nature : les grandes banques et les pays développés peuvent-ils y survivre ?
par Bill Bonner 11 février 2012La semaine dernière, l’Espagne et l’Italie ont pu se délester de 22 milliards d’euros de dettes. Cela a rassuré les investisseurs. Les journaux ont rapporté que le calme et la confiance sont revenus sur les marchés. Les prêteurs et les emprunteurs ont respiré avec plus de facilité. Les banquiers se sont détendus un peu.
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Inflation et récession
Quels risques pèsent réellement sur nos banques françaises ?
par Mory Doré 22 septembre 2011▪ En tant que professionnel des marchés exerçant mes activités dans une banque, je suis naturellement très souvent sollicité sur la question de la santé des banques avec la question qui tue : une banque universelle peut-elle faire faillite ? La réponse est de mon point de vue « non ».
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Epargne
Japon : ce pays devenu trop vieux et dans lequel tout paraît trop neuf
par Philippe Béchade 13 septembre 2010Bill Bonner s’interrogeait vendredi matin sur le destin du Japon, l’échec des mesures de relance par le biais de l’endettement public, l’échec de l’assouplissement quantitatif orchestré il y a une dizaine d’années… Il aurait pu ajouter l’échec à faire chuter indéfiniment le yen : la Chine elle-même se met à en acheter, après avoir maintenu ses réserves à un niveau absurdement bas. Pourquoi Pékin détenait-il 5% de livres sterling et seulement 3% de yens au début de l’été, avant de remettre ces deux devises à parité
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Epargne
Plus cela paraît impossible, moins le marché y échappe !
par Philippe Béchade 23 juillet 2010Les investisseurs n’avaient pas bronché lors de la parution des inscriptions hebdomadaires au chômage américain. Elles ont pourtant grimpé de 37 000, à 464 000, alors que le consensus tablait sur 445 000. Il est difficile d’invoquer le fait accompli car ces chiffres sont vraiment mauvais, quelle que soit l’interprétation que l’on en fasse. Le nombre d’heures travaillées — l’une de nos principales références "dures" — aux Etats-Unis n’a pas progressé et stagne autour de 34 heures par semaine. Il faudrait aller bien au-delà des 35 heures (rendons-les obligatoires, les travailleurs américains y gagneront 3% de salaire !) et même des 40 heures pour que les entreprises recommencent à embaucher
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La Californie peut s’enorgueillir de détenir trois des cinq premières places du pays en matière de chute des prix de l’immobilier en l’espace de deux ans. Et ce sont -51,1% à Stockton, avec en prime le second plus fort taux de negative equity des Etats-Unis puisque 57,5% des acheteurs perdent de l’argent par rapport à leur prix d’acquisition. Le numéro un toutes catégories confondues reste toutefois, Las Vegas, dans le Nevada. On y enregistre une chute de moitié du prix des biens immobiliers
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Cette séance de vendredi a constitué un vrai point d’orgue avec une impressionnante cascade de statistiques de part et d’autre de l’Atlantique. Cela avait démarré en France dès 8h30 par une véritable douche froide… mais le marché parisien n’a même pas frissonné et la hausse l’a rapidement emporté. Ceci confirme la capacité des investisseurs à digérer des indicateurs économiques qui flanquent la chair de poule
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Epargne
Foreclosures : les records d'expropriation, eux, ne sont pas forclos !
par Philippe Béchade 14 mai 2009Une véritable campagne d’intoxication médiatique voudrait convaincre les marchés et l’opinion publique que le secteur immobilier se stabilise aux Etats-Unis — nous savons que ce n’est absolument pas le cas en Europe, et surtout pas au Royaume-Uni ou en Espagne. C’est une pure fable, une invention à coucher dehors, tout comme ce qui attend les 342 000 ménages qui ont fait l’objet d’une procédure de saisie de leur logement au mois d’avril
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Epargne
Après un bon fou rire, voici venir le temps du goudron et des plumes
par Philippe Béchade 13 mai 2009Alors que le CAC 40 se situe 35% au-dessus de ses planchers et alors que le Nasdaq a repris 45% depuis ses plus bas du 21 novembre 2008, la teneur des recommandations a bien changé : "l’année 2009 est redevenue positive, les marchés ont retrouvé le moral, aucun signe de correction en vue… profitez-en pour repasser acheteur, la reprise ne fait que commencer"
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Aux Etats-Unis, ils sont plus d’un demi-million à perdre leur emploi chaque mois. Ils sont aussi des centaines de milliers à voir également leur logement saisi (et le taux de recoupement entre les deux catégories est important). Et lorsqu’il n’y a pas de parachute doré, il n’y a rien du tout, pas de filet de sécurité sociale, pas de recours massif aux emplois aidés. Pourtant, malgré l’absence de ce poste de dépense qui plombe les comptes des pays sociaux-démocrates du Vieux Continent, les Etats-Unis sont pratiquement en faillite
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Ouf ! Quel soulagement ! Nous avions peur que l’opération stress test ne débouche sur des conséquences négatives… pour notre crédibilité. Mais nous voici pleinement rassuré : comme nous l’avions écrit à de nombreuses reprises, le stress test de l’équipe Geithner, c’était du flan. Le Wall Street Journal et le Financial Times révèlent en effet que les 19 grandes banques américaines participant aux "tests de résistance" ont négocié comme des marchands de tapis pour faire baisser les chiffres officiels concernant le montant de capital requis en cas d’aggravation de la crise