Qui a dit que la crise des subprime était finie ?" se demande La Tribune ce matin (paraphrasant ainsi Frédéric Laurent qui nous en dit plus, ci-dessous, sur les subprime et leurs conséquences). Pas nous, en tout cas… et nous avions raison. Regardez un peu qui fait sa réapparition sur le devant de la scène : oh, Lehman Brothers et des rumeurs de pertes spectaculaires au troisième trimestre
stagflation
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Epargne
Notre sélection de l'été : 10 raisons pour une baisse des marchés jusqu'en 2010
par Simone Wapler 7 août 2008Les raisons que je vais avancer paraîtront très américainesà l’investisseur européen. Mais les Etats-Unis ont été jusqu’à présent le moteur de la croissance et de la dynamique boursière mondiale. Le dollar reste encore une monnaie étalon et le doute plane toujours sur le régime des moteurs auxiliaires que sont la Chine, l’Inde et le Brésil et leur faculté à ne pas caler
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Epargne
La BCE fait ce que les autres auraient dû faire depuis longtemps ! (1)
par Isabelle Mouilleseaux 10 juillet 2008Chute des marchés actions, retournement de l’immobilier, baisse des exportations du fait d’un euro fort, contraction du crédit… nous n’échapperons pas à un sérieux ralentissement économique, même en Europe
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La dégringolade du billet vert n’incite pas vraiment à investir sur le dollar. Que tous les créanciers détenant cette devise se mettent à la vendre car elle vaut de moins en moins, et l’effondrement sera total ! Investir sur l’euro ? Pour le moment, le potentiel me paraît limité
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Beaucoup de commentateurs évoquent la période des soldes sur les marchés financiers. Nous trouvons la métaphore particulièrement pertinente car ce à quoi nous assistons depuis 10 jours coïncide à merveille avec le canevas marketing et la rhétorique qui s’appliquent au déstockage des boutiques et des grands magasins
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Prêts au combat, les deux adversaires se scrutent, s’étudient, se dévisagent. La tension monte. L’euro est près à affronter le dollar. Ces dernières années, le premier a largement pris l’ascendant sur le second, mais quelques coups d’éclats récents du dollar redonnent une lueur d’espoir à son camp, qui redresse la tête. Derrière eux, les entraîneurs Trichet et Bernanke dopent leur poulain à coup de petites phrases et messages subliminaux, dont les répercussions s’entrechoquent
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Le prix des oeufs a grimpé de 30% au cours des 12 derniers mois. Pourquoi une telle augmentation ? Parce que les choses nécessaires pour produire un oeuf ont grimpé en flèche — nourriture pour les poules, chaleur, lumière, transport. Il en va pour la poule comme pour l’oeuf… et pour toute la chaîne des produits de consommation constituant le coût de la vie. Tout grimpe
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Les raisons que je vais avancer paraîtront très américaines à l’investisseur européen. Mais les Etats-Unis ont été jusqu’à présent le moteur de la croissance et de la dynamique boursière mondiale. Le dollar reste encore une monnaie étalon et le doute plane toujours sur le régime des moteurs auxiliaires que sont la Chine, l’Inde et le Brésil et leur faculté à ne pas caler
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A la Chronique Agora, nous sommes moins pressés de prononcer un jugement sur le plan de sauvetage de Bernanke pour l’économie US. Nous n’en avons pas besoin. Nous savions que c’était une erreur dès le début. Nous ne savions pas exactement comment les marchés réagiraient, mais l’idée de secourir des gens trop endettés en leur prêtant plus d’argent nous semblait un peu comme de servir des martinis à une réunion des Alcooliques Anonymes ; cela ne pouvait qu’engendrer des problèmes
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Les analystes ne savent pas quoi penser des marchés boursiers. Avec autant de mauvaises nouvelles, on pourrait penser que le Dow réagirait à la baisse. Mais les commentateurs, dans leur ensemble, tirent les mauvaises conclusions : les marchés nous disent de ne pas nous inquiéter ; l’économie se remettra "au deuxième semestre"
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Jusqu’à présent, les banques centrales pouvaient s’en sortir avec des politiques d’argent facile parce que les Chinois compensaient les augmentations de la masse monétaire par d’immenses augmentations de la main d’œuvre. Des millions de Chinois sont passés de la ferme à l’usine — diminuant les coûts de main d’œuvre partout dans le monde… et, avec eux, les prix des produits de consommation. Mais il y a de nombreuses choses que la main d’oeuvre bon marché ne peut pas produire
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Epargne
Unanimité sur les mauvaises perspectives économiques américaines
par Bill Bonner 18 février 2008Le monde s’est endetté en faisant jouer l’effet de levier. Les gens ont trop de dettes. Et il n’y a que deux manières de réduire la dette — soit on les rembourse, ce qui entraînerait une hausse de l’épargne… une baisse des dépenses… et moins de "croissance" pour une économie de consommation. Soit on fait jouer l’inflation jusqu’à ce qu’elle disparaisse… ce qui engendrerait d’autres problèmes — un effondrement du dollar, selon toutes probabilités… un effondrement du marché obligataire… et un effondrement du système financier mondial basé sur le dollar. Les chemins sont différents, mais ils mènent au même endroit : une baisse du niveau de vie aux Etats-Unis… et dans le reste des pays occidentaux
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Les marchés US ont légèrement grimpé, les matières premières ont légèrement chuté, et l’or a reculé. Ce sont de très bonnes nouvelles pour Ben Bernanke et sa joyeuse bande de manipulateurs de marché. M. Bernanke a fait il y a quatre ans de cela une remarque restée célèbre, affirmant que le monde était meilleur grâce à "une politique monétaire améliorée"
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Il nous est parfois difficile de dissimuler notre satisfaction de voir nos prévisions conjoncturelles et boursières — inflation, panne de croissance, crise du subprime, retournement du cycle immobilier, inversion du carry trade, flambée des matières premières — se vérifier de façon aussi exacte et systématique après que le rouleau compresseur médiatique et institutionnel américain a soutenu point par point des thèses opposées durant plus de neuf mois
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Pour commencer, nous dirions que l’économie semble se diriger tout droit vers la terrible synthèse de l’inflation et de la déflation, connue sous le nom de "stagflation". Les prix des matières premières grimpent. L’or grimpe. Le pétrole a déjà grimpé. Encore et toujours plus haut… et pourtant, c’est à peine si l’économie arrive à sortir du lit le matin. Les consommateurs vont se trouver à court d’argent à dépenser. Et les actifs financiers — le genre d’actifs que les gens aiment à voir grimper — baissent
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Il est peut-être encore un peu tôt pour enterrer les espoirs de voir le CAC 40 retracer les 6 000 points — et le Dow Jones les 14 000 points — mais l’année 2008 ne démarre pas sous les meilleurs auspices. Le CAC 40 (-3,2% en quatre séances) réalise sa plus mauvaise entame d’année boursière depuis 2001 — après les -7% de la première semaine de l’an 2000. Seuls cinq titres ont pu terminer en territoire positif et il s’agit de cinq valeurs défensives
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Cette fin d’année ressemble de moins en moins au schéma classique qui se met habituellement en place sur les indices boursiers en conclusion d’une année marquée par une tendance haussière. Il suffit pour s’en convaincre de constater que les places européennes alignent une troisième séance de repli
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Après les spectaculaires retournements de tendance successifs des séances de mercredi et jeudi, la prudence l’a emporté. Les opérateurs ont limité leurs prises d’initiatives, de peur de voir leurs stratégies prises à contre-pied suite à des coups de théâtre imprévisibles orchestrés par les banques centrales ou provoqués par des chiffres économiques inattendus.