On se calme… et on prend des bénéfices ! Voilà en quelque sorte le mot d’ordre lancé aux opérateurs par une petite voix intérieure en début de matinée hier. Paris n’avait pas tardé à reprendre 2% quelques minutes après l’ouverture, comme si l’absence de mauvaises nouvelles ce week-end pouvait constituer un motif suffisant pour regretter d’avoir allégé les positions 48 heures auparavant
S&P 500
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La descente aux enfers boursiers d’hier puise en fait sa source dans un facteur exogène — et totalement imprévu — que nous n’avions même pas songé à évoquer la veille : la Chine a annoncé mercredi matin la mise en oeuvre d’un second plan de relance, sauvant dans la foulée la mise aux places asiatiques puis occidentales. Mais quel plan de relance
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Le CAC 40 s’est replié mardi de 1,04% et clôturait très précisément au niveau du gap historique resté béant depuis le 13 mars 2003 à 2 554 points. Le rapide revirement à la baisse de Wall Street a tué dans l’oeuf la tentative de rebond technique du début de la matinée et du milieu de l’après-midi […] A la mi-séance, le Dow Jones tentait un rebond… mais il était trop tard pour soutenir les places européennes
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La Bourse de Paris a fini par perdre 2,15% mais a préservé les 3 000 points, après une incursion jusque vers 2 985 points (-2,8%). Les volumes d’échanges ont été inférieurs de 30% à ceux de la veille : les prises de profit se sont matérialisées sur un large front mais sans réelle intensité. Les investisseurs auraient donc digéré sans trop d’aigreur le plus mauvais chiffre jamais observé depuis la création de l’enquête sur les ventes de logements neufs en 1963 aux Etats Unis
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A l’image des étoiles filantes, il n’aura fallu que quelques dixièmes de secondes (à l’échelle du capitalisme post-révolution industrielle, soit environ 250 ans) aux stars de la finance mondiale pour tomber du firmament vers les zones les plus obscures de l’horizon. Oui, à un an de distance, c’est comme si une épidémie de virus "subprimo-dépresseur" avait frappé une typologie bien précise de participants au Forum de Davos
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Les places européennes et les marchés américains ont mis un pied dans le précipice indiciel en ce mercredi 21 janvier… Cependant, le sursaut de 1,5% des indices américains demeure de l’ordre du rebond technique. Le seul scénario susceptible de dissiper le vent de panique qui peut se remettre à souffler à tout moment sur Wall Street serait une prompte remontée de 4% du Dow Jones et de 5,3% du S&P. Cela validerait ce que les chartistes qualifient de bear trap
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Epargne
L'an 2009 vient de commencer… et cela donne envie de ne pas continuer
par Philippe Béchade 23 décembre 2008Nombre de gérants de portefeuilles et de SICAV ont arrêté les comptes annuels vendredi dernier avec l’expiration des derniers contrats et options sur indices et actions du millésime 2008 — le pire depuis 77 ans avec une perte annuelle de 42%. Dans de telles conditions, la séance d’hier constituait en quelque sorte un galop d’essai pour l’année 2009
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Le mois de décembre nous apportera-t-il un peu de réconfort ? Les gérants qui croulent sous les liquidités attendent-ils le tout dernier moment pour regarnir leurs portefeuilles ? Ils ont peut-être peur de se faire piéger par un improbable effondrement de 9%, à l’image du désastre boursier survenu ce lundi 1er décembre. Et nous n’avons toujours pas digéré ce minikrach
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Nous ne savons pas trop quelle mauvaise conjonction astrale ou quel type de vents solaires radioactifs ont touché la planète Terre ce week-end mais les investisseurs semblaient d’une humeur massacrante dès l’entame de la séance d’hier. Les places boursières européennes viennent même de matérialiser la pire entame de mois boursier de l’histoire
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Epargne
Wall Street rêve à nouveau des premières marches de l'escalier…
par Philippe Béchade 27 novembre 2008Wall Street focalise maintenant toute son attention (et son optimisme) vers la Maison Blanche et espère un miracle — ou tout du moins un sursaut psychologique des consommateurs et des investisseurs — d’ici le 20 janvier, date à laquelle Barack Obama gravira les marches conduisant au bureau ovale. Attention, en matière boursière comme en amour, le meilleur moment, c’est lorsque l’on s’engage dans l’escalier
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Les minutes de la Fed publiées mercredi soir — et cela ne surprend personne — confirmaient que le ralentissement économique se fera sentir outre-Atlantique tout au long de l’année 2009. C’est d’ailleurs ce que ne cesse de répéter Hank Paulson depuis des mois… lui qui refuse désormais de puiser dans le "TARP" pour soutenir les banques ou les trois grands constructeurs automobiles américains. Résultat de ce revirement imprévu
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La séance de mercredi m’a laissé une sale impression ! Je ne me réfugie pas derrière une tournure impersonnelle et je vous livre mes réflexions à la première personne du singulier. Vous savez donc que ce qui va suivre est largement empreint de subjectivité et n’engage que moi. Les marchés avaient une foule de raisons de rebaisser et il suffit d’allumer la télévision, d’ouvrir le premier journal qui nous tombe sous la main pour être édifié
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Epargne
Nous avons caché nos graphiques boursiers sous la jaquette de notre roman estival
par Philippe Béchade 1 août 2008A partir de la semaine prochaine, La Chronique Agora prend ses quartiers d’été pour une quinzaine de jours. Compte tenu de la volatilité observée ces huit ou neuf dernières semaines, nous n’osons espérer que les marchés observeront une trêve — olympique — en notre absence, c’est pourquoi cette dernière édition du 1er août va être principalement consacrée à vous fournir des repères utiles en cas de nouveaux décalages indiciels sur les actions ainsi que des seuils clés concernant le pétrole, le dollar et les taux d’intérêt
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Les Américains seront forcés de consommer de moins en moins. Il nous semble que les réductions des dépenses sont la seule option. Les investisseurs devraient donc se méfier des valeurs qui dépendent des consommateurs américains
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La plupart des gens n’aiment pas être seuls. Ils ne se font pas assez confiance pour déterminer ce qui est bon pour eux. Au lieu de cela, ils regardent autour d’eux ce que font les autres… Voilà pourquoi les marchés financiers tendent à évoluer dans des schémas si larges. Les gens font la queue… partagent les mêmes sentiments… croient aux mêmes choses — même lorsque ces croyances sont absurdes ou tirées par les cheveux
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George Soros vient de publier un livre : The New Paradigm for Financial Markets ["Le nouveau paradigme pour les marchés financiers, ndlr.]. Il y explique les causes de l’effondrement actuel, qu’il fait remonter au virage à 180° pris en 1980… lorsque le président américain Reagan et le Premier ministre britannique Margaret Thatcher sont arrivés au pouvoir et que l’emprunt a grimpé en flèche. Hm… voilà qui nous semble une idée familière