Neuf semaines et demie de rebond… et même un peu plus. C’est bien plus long que la moyenne des rebonds après un krach. Ca en devient même surprenant, si vous voulez mon avis. Prenez les plus récentes… Le Japon a enregistré une contraction historique de son PIB au premier trimestre — 4% de recul, pour une baisse de 15,2% au total sur les 12 derniers mois et quatre trimestres de baisse consécutifs. Quant aux Etats-Unis, les mises en chantier de logements neufs ont subi un véritable "coup de massue"
secteur bancaire
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Dans les journaux, on entend beaucoup parler de ce que General Motors devrait faire. Cette discussion dure depuis plusieurs années. Jusqu’à présent, c’était une conversation menée par des analystes sérieux et des experts du secteur automobile. Tous disaient la même chose : GM devait faire le ménage parmi ses dirigeants, se débarrasser d’une bonne partie de son "héritage" de frais généraux coûteux et produire de meilleures voitures. Pourquoi l’entreprise ne l’a-t-elle pas fait
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Une banque fera-t-elle le printemps ? Les bonnes nouvelles de Goldman Sachs sont-elles le signe que d’autres sont à venir dans le secteur financier… et qu’on commence à voir le début de la lumière de l’avant-sortie du tunnel ? Résumons les faits : hier, Goldman Sachs a annoncé des bénéfices en hausse de 1,8 milliard de dollars pour le premier trimestre 2009
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Epargne
De l'effet rebond dans quelques centimètres d'eau de vaisselle trouble
par Philippe Béchade 7 avril 2009On se calme… et on prend des bénéfices ! Voilà en quelque sorte le mot d’ordre lancé aux opérateurs par une petite voix intérieure en début de matinée hier. Paris n’avait pas tardé à reprendre 2% quelques minutes après l’ouverture, comme si l’absence de mauvaises nouvelles ce week-end pouvait constituer un motif suffisant pour regretter d’avoir allégé les positions 48 heures auparavant
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Si le plan Geithner avait contenu quelques parcelles de magie, les places européennes n’auraient pas rouvert sur une progression de 1,5% pour voir leurs gains réduits de moitié à l’heure du déjeuner puis de nouveau vers 14h45, peu après la reprise des cotations à New York. C’est un peu comme si le Prince Charmant avait été bombardé de tomates et d’oeufs pourris alors qu’il chevauchait en direction du château de la Belle au Bois Dormant
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Quelques beaux gains ont été observés sur les constructeurs et les valeurs BTP. Nous pouvons simplement imaginer que les mauvaises conditions de marché actuelles favorisent des stratégies de type "jeu de massacre". Saint-Gobain a continué d’être passé au laminoir (-8,25% jeudi soir) dans le cadre de ventes techniques liées aux préparatifs d’une augmentation de capital de 1,5 milliard d’euros
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Les marchés sont en train de digérer le discours ambitieux que Barack Obama a fait cette semaine au Congrès américain. Il va diminuer de moitié le déficit des Etats-Unis, augmenter les dépenses, fournir une couverture maladie universelle, améliorer l’éducation, remplacer le pétrole par des énergies alternatives, introduire une taxe sur le carbone… et tout ça avant la pause déjeuner ! Tout cela nous amène au Capital Assistance Plan annoncé hier par le Trésor américain
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Coïncidence du calendrier, cette journée de mercredi était la première de la période de "stress test" aux Etats-Unis […] Les opérateurs européens n’ont retenu que le mot "stress" et probablement associé le mot "test" à la détection d’une maladie nécessairement incurable. Rien de tel n’est à déplorer pour l’instant ; cependant, la question d’une montée au capital des banques par le biais d’actions préférentielles qui dilueraient les actionnaires actuels continue de faire débat
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Pour les consommateurs américains, la confiance est à un plancher record. Et les investisseurs n’auront guère été réconfortés par les propos du chef de la Fed. Bernanke a annoncé que l’économie recommencerait à croître en 2010… mais uniquement si le système bancaire se stabilise. Bien entendu, Bernanke raconte n’importe quoi
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Epargne
Quizz 2009 : 51, 220, 250, trois millions de millions… mais de quoi au juste ?
par Philippe Béchade 29 janvier 2009BNP Paribas a puisé dans la corne d’abondance de Bercy en pure perte puisque Standard & Poors vient d’activer le détonateur de l’arme atomique, celle qui transforme le triple A en triple B d’une simple pression de l’index sur une touche d’ordinateur. Comme vous le constatez, la montagne de dette qui sert de fil rouge dans nos différentes Chroniques depuis le début de la semaine n’a pas besoin d’être traitée à la dynamite pour que des pans entiers s’effondrent
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L’ambiance de déprime qui régnait hier soir sur le floor (le parquet) à Wall Street contrastait singulièrement avec celle constatée sur les pelouses s’étendant de l’obélisque au Capitole. Sur place, plus de 2,5 millions d’Américains pleins de ferveur et d’enthousiasme s’étaient massés pour acclamer le nouveau président des Etats-Unis et entendre son discours d’investiture
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Face à la débâcle, la probabilité de voir les déposants se ruer aux guichets des banques n’est pas nulle. A tel point que les Etats-Unis, après l’Allemagne, pourraient garantir l’ensemble des dépôts bancaires et l’endettement des établissements bancaires. C’est tout simplement impossible
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Rappelez-vous que le but du plan Paulson était de soulager la pression pesant sur les banques. Cette pression est désormais de retour — elle menace de se propager aux banques commerciales, et nous nous demandons comment elle affectera les gens qui ont de l’argent en banque… et n’accordent que peu de confiance au système financier pour l’instant. Soyons clair sur ce que nous pensons des événements des derniers jours : la Fed et le Trésor américain s’inquiètent de la viabilité du système bancaire
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Maintenant que Fannie Mae et Freddie Mac sont devenus pupilles de l’Etat, les investisseurs en mal d’anticipation vont vouloir savoir combien d’orphelins de plus le département du Trésor US va pouvoir adopter. Mais ces investisseurs vont surtout vouloir savoir comment le Trésor va réussir à nourrir et habiller Fannie et Freddie, avant même qu’il ne puisse envisager d’adopter d’autres garnements financiers
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Ce qui me frappe le plus avec les entreprises en difficulté, que ce soient des constructeurs de véhicules automobiles, des entreprises aéronautiques, des banques, des courtiers ou des GSE, c’est qu’elles ont tendance à reproduire constamment la même erreur. J’appelle ça "le Cycle du condamné". Les investisseurs qui distinguent cette erreur suffisamment tôt peuvent éviter les valeurs dangereuses… ou essayer de faire des bénéfices en les vendant à découvert
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Epargne
La crise des subprime a rendu les bancaires… peuchère ! (2)
par fredericlaurent 10 septembre 2008Après la partie de boules, je ne vais pas vous la jouer dix de der comme à la belote. Chaque semaine apporte maintenant son lot de faillites d’établissements bancaires. Le dernier en date, à l’heure où j’écris ces lignes : Integrity Bank dans l’Etat de Géorgie. Non, ne vous méprenez pas en pensant qu’il s’agit de la première victime de l’invasion russe en Géorgie. Il s’agit de l’Etat américain, et la faillite est bien due à la persistance de la crise de l’immobilier et de la crise des subprime
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Le pétrole est redescendu vers les 100 $ après que l’ouragan Gustav s’est détourné de la Nouvelle-Orléans pour se diriger vers la Convention nationale républicaine. A présent, la tempête semble s’apaiser — laissant des centaines de milliers de foyers sans électricité, mais épargnant la ville et les forages pétroliers au large des côtes
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La saison des tempêtes a commencé ; pour le moment, elle a relativement épargné le Golfe du Mexique et les Etats-Unis… mais c’est au-dessus de Wall Street que les nuages arrivent une fois de plus. La rumeur de recapitalisation de Fannie Mae et Freddie Mac est persistante et n’augure rien de bon. En effet, elle aurait pour conséquence directe une dilution très importante pour les actionnaires, la valeur des actions pouvant tomber à des niveaux extrêmement bas, voire quasi nuls d’après certains analystes.