Nous avons peut-être traité avec un peu de légèreté le cas chypriote dans notre chronique de mardi. Nous y évoquions les seuls enjeux financiers qui sont apparemment de six milliards d’euros — soit 48 heures d’injection de liquidités de la part de la Fed…
Russie
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EpargnePhilippe Béchade
Le cas de Chypre n’entrave pas le Dow Jones
par Philippe Béchade 19 mars 2013A peine le cas chypriote a-t-il commencé à susciter de nouveaux questionnements concernant le fonctionnement de l’Europe que la propagande haussière s’est remise en marche avec un zèle confondant…
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Or & Matières Premières
Pétrole, le bonheur est dans le pré, plus dans l’iceberg
par florentdetroy 11 octobre 2012▪ « Le pétrole au Groenland serait un désastre ». Détrompez-vous, l’auteur de cette phrase n’est pas le porte-parole de Greenpeace, des Amis de la Terre ou d’un militant d’EELV, mais bien Christophe de Margerie, le patron de Total.
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Inflation et récession
De l’Australie au Japon, la démographie est aussi une affaire de ressources naturelles
par joelbowman 13 mars 2012▪ Qu’est-il arrivé aux Japonais ? Et où sont passés les Russes ? Pouvez-vous imaginer — pour une terrible seconde — un monde sans sushi ni vodka ? Pas nous. Nous pouvons imaginer l’enfer que ce serait, certes. Un purgatoire de feu et de soufre, de douleur infinie et insupportable. Mais ce ne serait pas un monde… ou du moins pas un monde dans lequel nous choisirions de vivre.
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Indices, marches actions, strategies
Malgré les contraintes politiques, la Mongolie est un gisement de matières premières intéressant
par florentdetroy 27 octobre 2011En septembre, c’est la Mongolie qui a fait les gros titres des journaux. Le climat des investissements s’est considérablement détérioré depuis que l’Etat a voulu augmenter ses parts dans la « joint-venture » qu’il a formé avec Rio Tinto et Ivanhoe Mines pour exploiter une mine à trois, une mine d’or et de cuivre.
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Inflation et récession
La croissance des Etats-Unis se porte bien… selon Alan Greenspan
par Chris Mayer 29 août 2011▪ Les Etats-Unis dépensent trop, beaucoup trop. Chaque mois, d’énormes sommes sont déboursées rien que pour payer les factures d’électricité. Jusqu’ici, les créditeurs se sont montrés généreux en accordant des prêts toujours plus importants aux Etats-Unis — en achetant sa dette — à des taux d’intérêt très bas. Clairement, on ne peut continuer ainsi éternellement.
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Au début de la crise, à l’été 2008, la Russie disposait de 600 milliards de dollars de réserves de change et le pétrole flirtait avec ses plus hauts. Le pays semble donc bien armé pour affronter le marasme qui s’annonce. C’était sans compter les aléas des cours des matières premières et, surtout, sans tenir compte d’un élément capital : la gestion politique en temps de crise
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Le dollar est sauvé ! Comment le savons-nous ? C’est le ministre des Finances russe qui nous l’a dit ! Le dollar est "en forme" si l’on en croit Alexei Kudrin […] Même les politiciens de l’ancienne Union soviétique ont le droit d’avoir un avis, évidemment, tout comme nous avons le droit d’être en total désaccord avec eux
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Epargne
Le nucléaire, une solution de long terme pour le secteur énergétique (3)
par Jean-Claude Perivier 7 avril 2009Les Chinois travaillent sur leurs propres projets, les Sud-Africains aussi. Et, ce n’est évidemment pas surprenant, les Russes reviennent dans la course internationale après être restés longtemps sur leur territoire avec une industrie très morcelée. Restructurée vigoureusement il y a cinq ans, la nouvelle Rosatom s’est vue assigner de grandes ambitions
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L’Amérique du Sud, même si elle n’est pas un Etat fédéral comme son grand voisin du nord, a cependant une puissance politique de plus en plus visible. Le Brésil est devenu un acteur mondial important. Le Venezuela et l’Equateur sont membres de l’OPEP. La Chine devient un partenaire stratégique en Amérique latine et renforce ses investissements dans ce continent
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En juillet dernier, le pétrole se vendait 147 $ le baril. La semaine dernière, un baril de pétrole se vendait 43 $ et des poussières. Au cours des cinq derniers mois, le pétrole a donc baissé de 100 $. C’est une chute de 71%. Et j’ai vu les prévisions de divers secteurs liés à la vente de pétrole qui annonçaient le pétrole à 30 ou 25 $ le baril dans les mois à venir. Impressionnant. Que s’est-il passé
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Epargne
Le grand complot des avatars met la finance mondiale au rencard
par Philippe Béchade 8 janvier 2009Bill Bonner évoquait hier la visite de notre belle planète bleue par de gentils voyageurs de l’espace. Il y a fort à parier qu’ils reprendront leur vaisseau interplanétaire juste avant d’être tentés de s’enrichir à bon compte en profitant du manque de jugeote de la plupart des habitants de la Terre s’agissant des questions d’argent. D’ailleurs, qu’auraient-ils pu faire de liasses de dollars fraîchement imprimées
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On apprenait mardi matin que l’intégralité des livraisons de gaz russe transitant par l’Ukraine avaient été suspendues cette nuit-là. S’il fait -20°C à Dresde, combien fait-il à Sofia ? Certainement bien plus froid encore. Or ces pays n’ont pour ainsi dire pas de stock de gaz de réserve. Que se passera-t-il par ce froid glacial si le gaz est coupé d’ici quelques jours ? Essayez d’imaginer
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La Russie est actuellement dans une situation dramatique. Les capitaux ont déserté les grandes steppes. Une véritable hémorragie : 10 milliards de dollars chaque semaine, selon Michel Santi, de gestionsuisse.com. La Bourse accuse la plus lourde perte d’Europe : 72% de sa valeur en dollars
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Epargne
Les fortunes se font et se défont dans les périodes de chaos
par Isabelle Mouilleseaux 22 décembre 2008La Russie vit une période de chaos extrême. A tous les niveaux. L’affaire géorgienne a mis le feu aux poudres. Les capitaux ont alors commencé à fuir le pays à vitesse grand V et le rouble a décroché violemment (quelque 25% contre le dollar depuis l’été). Ce qui a fait fondre les conséquentes réserves de change (-25%) tant il a été injecté d’argent pour soutenir le rouble. L’effondrement du baril de pétrole et du cours du gaz a fait le reste
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Les républicains et les démocrates s’échauffent pour une grande bataille contre l’économie de marché. Les deux partis semblent penser qu’il serait honteux de voir les prix des actions et des obligations chuter à leur véritable niveau — c’est-à-dire celui que des acheteurs seraient prêts à payer. Le programme de 700 milliards de dollars qu’ils ont mis en place le week-end dernier permet aux autorités politiques d’acheter quasiment tous les rebuts que les investisseurs ne veulent pas
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Les Etats-Unis demeurent en situation technique de récession — et pas seulement parce que Warren Buffett le répète à l’envi pratiquement chaque semaine. Leur voisin du sud, le Mexique, que j’ai quitté lundi soir par une température de 100°F (pardon… 37,5°C), est au contraire au bord de la surchauffe dans la région du Yucatan.
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Certains avaient annoncé la fin de l’histoire, d’autres voyaient déjà se profiler dans les conflits des Balkans le choc des civilisations, bref, la chute de l’URSS avait débridé les imaginations et ouvert la voie à une refonte de l’ordre mondial. Côté finance, les investisseurs avaient observé avec intérêt l’ouverture d’un nouveau et vaste marché. Privés de liberté de consommer au cours du 20ème siècle, les Russes allaient-ils se lancer dans des achats effrénés au 21ème siècle