Une récession est probablement en chemin. Elle est peut-être déjà sur nous. Et ce sera sans doute une vraie récession, cette fois-ci, pas une pseudo-récession comme celle que nous avons vue en 2001. Cette fois, le consommateur devra vraiment réduire ses dépenses. Cette fois, le crédit à la consommation va vraiment baisser. Bref, cette fois, la récession en vaudra la peine
récession
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Selon toutes probabilités, les actions ont commencé à chuter. La marée se retire. La grande vague de liquidités qui a porté tous les prix des actifs à la hausse — des appartements londoniens au soja en passant par l’art trash — baisse. Nous l’avons vu d’abord à la marge — les plaines basses du subprime qui ont commencé à s’assécher cet été. Nous commençons à le discerner dans les secteurs plus profonds de l’économie.
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"La question n’est pas de savoir quand nous atteindrons les 100 $, mais à quelle vitesse", déclarait Nauman Barakat à Bloomberg. Barakat, senior vice-président des futures sur l’énergie chez Macquarie Futures USA Inc., ne parlait pas du cours de l’action Macquarie Bank… mais bien du pétrole. "On ne trouve aucun facteur baissier sur le marché actuellement". – Aucun ? Eh bien, ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Lorsque tout le monde est du même côté d’une transaction… ça devient vite bondé.
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Epargne
Pour Greenspan, les USA ont 50% de chances d'entrer en récession !
par jeanchabru 11 octobre 2007Le moins que l’on puisse dire, c’est que la visibilité est particulièrement réduite sur les marchés financiers ces temps-ci. Les experts se battent pour savoir si les Etats-Unis sont entrés en récession, vont le faire ou sauront l’éviter. Le débat fait rage mais pour le moment, personne n’en sait rien. L’inquiétude se concentre sur l’ampleur de la crise des subprimes et sur son risque de contagion à l’économie réelle. Reste que les statistiques ne plaident pas en faveur d’un atterrissage en douceur de l’économie US : selon les calculs d’un professeur de l’université de Los Angeles, par le passé, huit crises immobilières sur dix ont débouché sur une récession.
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C’est parce qu’elles n’ont pas été seules à monter ce coup. Ont participé à la grande arnaque : les gérants, qui ont placé dans des fonds "sans risques" ces bombes à retardement ; les agences de notation, qui ont crié au loup une fois la meute passée ; et bien sûr, les autorités suprêmes de contrôle, qui n’ont absolument pas joué leur rôle. Le contrôle des grands établissements n’est pas monnaie courante et demande moult précautions.
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Voilà que nombre d’experts en tous genres et autres prélats de la finance nous parlent aujourd’hui d’une "crise financière" qui serait en fait liée à une "crise de foi" en ces fameux crédits hypothécaires américains (subprime) — ladite "crise de foi(e)" ayant cependant provoqué bon nombre de jaunisses chez les banquiers qui auraient abusé à l’indigestion de ces paniers (gourmands) de dettes titrisées.
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Depuis les hauts plateaux argentins, nous vérifions ce qui se passe aux Etats-Unis. Vérifier, ce n’est pas aussi simple que lire les gros titres. Le problème, c’est que tout flotte. C’est un peu comme si on essayait de donner la localisation précise d’un bouchon de liège flottant dans l’Atlantique Nord. Il est ballotté par le vent. Il est emporté par le courant. Avant d’avoir eu le temps de dire ouf, il sera à Cape Town. Et lorsque le Dow a atteint un nouveau sommet record lundi… nous avons donc dû poser la question : par rapport à quoi ?
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La discussion a changé. Les mêmes gens. Le même endroit. Le même sujet. Mais lorsque des voisins se rencontrent, en cet automne 2007, la conversation a toutes les chances d’avoir un effet entièrement opposé. Aujourd’hui, comme en 2005, des gens se rassemblant autour d’un verre seront probablement stupéfaits de voir pour combien la maison d’en face s’est vendue. Il y a deux ans, la nouvelle était reçue avec un certain plaisir ; le propriétaire était ravi, sans vouloir trop s’en vanter.