La semaine a apporté des nouvelles traîtreusement bonnes — le rebond tant attendu semble être en cours. Les actions dans le monde entier ont perdu plus de la moitié de leur valeur sans un seul rally convaincant. Il en faut un depuis longtemps — c’est peut-être celui-ci. Pour autant que nous puissions en juger, les actions n’ont aucune bonne raison de rebondir. Le chômage continue de grimper et les ventes continuent de chuter
rebond boursier
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Bernie tente le tout pour le tout. Lorsqu’on posera la question à son avocat, il devrait répondre : "coupable, votre Honneur". Pendant ce temps, le pauvre Martin Armstrong pourrit dans une "prison nouvelle". Nous raconterons son histoire quand nous aurons un peu plus de temps. Elle a tous les ingrédients nécessaires pour une bonne conspiration — la CIA… un programme informatique omniscient… de l’argent… du pouvoir… et tout le reste
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L’administration Obama évite soigneusement d’évoquer l’hypothèse d’une nationalisation de groupes bancaires — même si en pratique, et avec bientôt 40% du capital, Citigroup est bel et bien placé sous la tutelle de l’Etat pour une durée indéterminée. Le Dow Jones a également bénéficié du rebond de General Motors (+25,4%) qui est sur le point d’aboutir à un accord avec les syndicats automobiles
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A l’image des étoiles filantes, il n’aura fallu que quelques dixièmes de secondes (à l’échelle du capitalisme post-révolution industrielle, soit environ 250 ans) aux stars de la finance mondiale pour tomber du firmament vers les zones les plus obscures de l’horizon. Oui, à un an de distance, c’est comme si une épidémie de virus "subprimo-dépresseur" avait frappé une typologie bien précise de participants au Forum de Davos
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Epargne
Impressionnant rebond des marchés des matières premières
par Isabelle Mouilleseaux 9 janvier 2009Après l’effondrement généralisé des cours des matières premières, parallèlement à la chute violente des indices boursiers cet automne, nous avons assisté depuis Noël à un rebond sans précédent. A vous couper le souffle
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Le rebond attendu de tous semble être en train de se produire. Même les chats morts rebondissent. Et si l’on considère la hauteur de laquelle celui-ci est tombé, il ne serait guère surprenant de le voire rebondir de 30% ou plus… sur les trois prochains mois. Les investisseurs ont pris une belle raclée en 2008. Ca a été la pire
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C’est l’un des piliers du monde financier moderne : la conviction que quelque chose, quelque part, va forcément augmenter. Si c’était le cas, votre seul vrai défi serait de répartir correctement vos actifs. Choisissez la bonne catégorie d’actifs, celle qui monte, et laissez le marché faire le reste
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Epargne
Le dollar est en train de devenir la plus grande faiblesse des Etats-Unis…
par Bill Bonner 6 novembre 2008Oui, il est possible pour un métis afro-américain d’être élu. Mais non, tout n’est pas possible. On ne peut toujours pas devenir riche en dépensant de l’argent. Il n’est toujours pas possible non plus de sauver un homme surendetté en lui accordant plus de crédits. Et vous ne pouvez toujours pas faire confiance à un politicien… ni à son argent
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Epargne
Les vendeurs à découvert ne sont pas responsables de la crise bancaire
par Dan Denning 22 septembre 2008Dans la bataille contre l’effondrement total des marchés financiers, les autorités de réglementation mondiales se sont battues becs et ongles ces jours-ci. Tout d’abord, la Fed a fourni 180 milliards de dollars de plus aux banques centrales étrangères. En mettant ses dires en action — et en fournissant les armes nécessaires — la Fed vise à accomplir la mission pour laquelle elle a été créée en 1913
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Epargne
Quand la souris se montre plus efficace que la pioche et la battée
par Philippe Béchade 18 avril 2008Baissera, baissera pas ? Le baril de pétrole continue d’osciller de part et d’autre du seuil des 115 $ ; les spéculateurs (car c’est bien d’eux qu’il s’agit) ne veulent prendre aucun risque sur le billet vert alors que les voyants économiques américains clignotent, mois après mois, dans des tonalités de rouge de plus en plus vif
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Parti en août dernier de 640 $ l’once, l’or a progressé continuellement jusqu’à atteindre un point haut il y a un peu plus de quinze jours à 1 032 $. Une hausse de plus de 60% en un peu plus de six mois. Le repli de l’or consécutif à la consolidation des matières, il y a trois semaines, a emporté le cours sous les 900 $. Or le franchissement marqué et prolongé de ce seuil est susceptible d’interrompre momentanément le scénario haussier de l’or. Nous pourrions entrer dans une phase de consolidation qui pourrait durer quelques temps.
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La seule explication que je trouve à cette euphorie est la suivante : les investisseurs semblent avoir décidé que la crise financière (du crédit) est derrière nous. Et pour l’instant, ils font fi de la crise économique qui arrive sur nous. La crise financière est-elle vraiment derrière nous ? Difficile à dire
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"Comment est-ce qu’on appelle le fait de voir les actions de la cinquième plus grande banque d’investissement [des Etats-Unis] s’échanger 50 $ le jeudi et 3 $ le lundi suivant ?" demande Jim Cramer. "Moi, j’appelle ça un plancher". Bien entendu, tout le monde affirme avoir vu le plancher des cours, sur les places américaines, en janvier… et le plancher du secteur financier lorsque les propriétaires de Bear Stearns ont paniqué et accepté de vendre la société pour 2 $ l’action… un prix ensuite revu à la hausse
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Le Dow a grimpé. L’or, pendant ce temps, s’est pris une raclée. Le pétrole est resté ferme, tandis que le dollar a grimpé par rapport à l’euro. Les marchés asiatiques ont eux aussi repris du poil de la bête. La crise bancaire est terminée, titre Bloomberg. Les mauvaises nouvelles sont déjà prises en compte dans les cours. Si l’on en croit l’article, le départ de Marcel Ospel, directeur d’UBS, a marqué le plancher absolu du déclin du secteur financier. A partir de maintenant, on ne fera que grimper. Que doit-on comprendre de tout cela ? Prenons un peu de recul
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S’il avait été à Davos, Clinton aurait peut-être pu donner à la réunion un peu de la magie des jours anciens. Chaque année, les grands de ce monde se réunissent pour se dire comment rendre le monde meilleur. La plupart se contentent de radoter d’une manière qui était naïve au début de leur carrière, avant de s’aigrir et devenir du défaitisme durant leur âge mûr, pour finalement se muer en stupidité. Certains pensent probablement encore pouvoir améliorer les choses. Quelques-uns y réussissent probablement