Nous attendons avec beaucoup de curiosité les commentaires de la BCE et des tenants de l’orthodoxie monétaire, ennemis jurés du dérapage des déficits par voie d’emprunts, surtout lorsque ces derniers sont garantis en dernier ressort par le contribuable. Et encore, il y aurait matière à fermer les yeux s’il s’agissait de créer de la richesse… Mais en l’occurrence, nous assistons à la constitution de la plus phénoménale cagnotte de l’histoire de l’humanité
rebond
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Les marchés de la Zone euro s’étaient assoupis depuis la mi-août dans une zone de cours très voisine de celle ayant fait office de résistance du 21 juillet au 8 août dernier. Ni la décrue du pétrole sous les 115 $ ni un euro retombé à son plus bas niveau depuis six mois contre le yen et le billet vert n’étaient parvenus à encourager des investisseurs rendus frileux par des perspectives économiques moroses et les menaces de récession qui planent de part et d’autre de l’Atlantique depuis fin 2007.
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Depuis la mi-juillet, nous assistons à une amélioration des divers indices planétaires. Ainsi en ce qui concerne notre référence hexagonale, le CAC 40, il est passé de 4 040 à 4 400 points ce qui représente un rebond de 9%. Ne boudons pas notre plaisir mais regardons avec circonspection ce changement de situation
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Il y a tant de "bruit" dans le système financier qu’on ne s’entend plus penser. Les journaux sont pleins de distractions et d’absurdités. On peut trouver quasiment tous les points de vue qu’on veut. Certains affirment que les banques centrales gagnent le combat… que les marchés actions n’ont pas baissé parce qu’ils se préparent à grimper… et que le marché de l’immobilier ne va pas tarder à faire de même
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La thèse selon laquelle les mauvaises nouvelles sont dans les cours remporte de plus en plus de suffrages et l’espoir — insensé ? — d’un rebond de l’activité au second semestre aux Etats-Unis commence à poindre. Les valeurs les plus sensibles à un renversement de cycle économique sont en effet plébiscitées depuis le 17 avril ou plutôt, devrions-nous dire, depuis le 17 mars dernier, alors que les places boursières occidentales testaient collectivement des planchers annuels
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Epargne
Quelques dernières bourrasques pour faire tomber le bois mort
par Philippe Béchade 15 avril 2008Nous devons bien admettre que le rebond du CAC 40 (en direction des 5 200 points, soyons un peu ambitieux) sur lequel nous tablons depuis le 18 mars dernier semble avoir du plomb dans l’aile. Mais à y regarder de plus près, nous estimons que ce sont les vendeurs qui devraient commencer à éprouver de l’inconfort
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Les plus fervents partisans du métal précieux, s’ils se montrent suffisamment patients, pourraient bénéficier d’une belle fenêtre pour réinvestir dans des conditions aussi favorables qu’il y a trois mois, lorsque l’once d’or a rebondi dans la zone des 800 $… mais aussi et surtout battu un record historique face à l’euro, ce qui lui ouvrait un boulevard vers des sommets que nous estimions vertigineux
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Le marché US a fait un tel retour en force, mardi, que nous en avons été déprimé. Nous avions pourtant tout compris. "Enfin", avions-nous pensé, "la marée se retire". Nous aimions bien cette expression. Elle semblait d’une solidité pleine de bon sens. Une fois que la marée se retire, on ne peut pas discuter… ou l’analyser. La liquidité part dans l’autre direction, point à la ligne. Et que s’est-il passé ? Le Dow a grimpé de 319 points sur la journée de mardi. Soit nous avons tout faux… soit dix millions d’investisseurs n’ont pas la moindre idée de ce que fait la marée.
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Les mouvements boursiers sont comme une succession d’escales : chacun peut choisir d’enrichir son album de souvenirs en effectuant une série de visites à terre. Mais cela accroît d’autant le risque de voir un impondérable interdire de remonter à bord avant que le bateau ne lève l’ancre. Et lorsque le paquebot a pris sa vitesse de croisière, il ne faut pas compter le rattraper en embarquant sur un bateau de pêche ou un zodiac.