Voilà que l’on nous refait le coup du trader fou qui aurait réussi à échapper à la vigilance de sa hiérarchie et fait perdre 10 millions de dollars à son employeur, courtier pétrolier londonien dénommé PVM Oil Futures. Le Kerviel local dont le nom vient d’être jeté en pâture à l’opprobre planétaire s’appelle Steve Perkins. Il serait coupable d’avoir exécuté une série de transaction non autorisées et illégales
rebond
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En Grande-Bretagne, les prêts hypothécaires nets sont à leur plus bas niveau depuis qu’on a commencé à enregistrer des statistiques sur le sujet, en 1993. Et les nouvelles d’hier nous apprenaient que l’économie britannique s’effondre plus rapidement que le pensaient les gens. Au premier trimestre, le PIB britannique a chuté de 2,49%. En Grande-Bretagne comme aux Etats-Unis, l’économie réelle décline
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Epargne
Méfiez-vous du rebond magique orchestré par nos grands illusionnistes
par Isabelle Mouilleseaux 29 juin 2009A coups de centaines de milliards de dollars, les soucis ont fini par s’évaporer, Wall Street a retrouvé le sourire et les actifs toxiques ont été nettoyés. Alors, il ne faut pas s’étonner de voir les indices de confiance en l’avenir se redresser. La crise ne sera plus bientôt qu’un mauvais souvenir, nous explique-t-on… Ne serions-nous pas tous anesthésiés par "l’effet magique" des plans de relance
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Le Nikkei demeure plus de 50% en dessous de son niveau record en 1989. Se pourrait-il qu’une version identique de ce triste scénario se déroule aux Etats-Unis ? Bien évidemment. Pourquoi pas ? Mais si la Bourse américaine devait avoir le malheur d’imiter le Nikkei, la route à faire ensuite sera longue et douloureuse
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Contrairement à ce que nous redoutions, le billet vert n’a que très peu réagi au communiqué final des dirigeants des quatre pays composant l’acronyme BRIC réunis à Ekaterinbourg depuis ce week-end. Les présidents russe Dimitri Medvedev et brésilien Lula da Silva, le Premier secrétaire chinois Hu Jintao et le Premier ministre indien Manmohan Singh ont réclamé sans surprise une plus grande diversification du système monétaire international avec l’intégration du rouble et du yuan comme monnaies de réserve
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Lorsqu’on les a interrogés sur le rally de Wall Street, les participants à la dernière table ronde du magazine Barron’s avait divers points de vue sur sa vitesse et son ampleur. Mais tous étaient certains d’une chose : le pire est passé. Nous n’irons pas sous les planchers atteints en mars dernier. Cette reprise est réelle, pensent-ils… et il en va de même pour le marché haussier
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Epargne
Quand Wall Street nous plonge au coeur du jardin des 15 pierres
par Philippe Béchade 16 juin 2009Wall Street entame la troisième semaine du mois de juin par un faux pas de -2,3% (et -3% à mi-séance), le plus spectaculaire depuis un mois. Si bien que certains traders ou gérants s’interrogent sur la capacité du Nasdaq à inscrire une cinquième hausse hebdomadaire consécutive, laquelle constituerait la 14ème sur une série de 15
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Epargne
Grêle de mauvaises statistiques sur les bourgeons de reprise
par Philippe Béchade 11 juin 2009Sur les huit premiers mois de l’exercice budgétaire 2009, le déséquilibre budgétaire global des Etats-Unis a plus que triplé par rapport à la période correspondante de l’exercice 2008/2009. Il s’élève à 992 milliards de dollars, soit 11% du PIB en rythme annuel. Pour mémoire, en Europe, la norme maastrichtienne en matière de déficits budgétaires est de 3%
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Alors que le dollar tente de se stabiliser autour de 1,42/euro et 96,5 yens, le pétrole poursuit son envol : le baril grimpait jeudi soir de 3,6% à 68,4 $. Il gagne ainsi 20% depuis la mi-avril et il a plus que doublé de valeur depuis ses planchers de février, vers 34 $. Une équation que Wall Street a fini par trouver rassurante — le rally de l’or noir s’apparenterait donc à un de ces signes de reprise économique baptisés green shoots, "pousses vertes"
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Depuis mars dernier, le rebond des marchés est impressionnant. En trois mois, le CAC 40 a rebondi de 33%, le DAX de 39%, et les indices Dow Jones et S&P 500 de respectivement 29% et 37%. L’euphorie est de mise. Le résultat est époustouflant. Pas de doute, les centaines de milliards de dollars injectés à tous les niveaux par les banques centrales et les gouvernements de la planète font leur effet
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La semaine dernière, le suspense était intenable : le rebond de marché baisser… le rebond des gogos… est-il terminé ? Après une chute majeure des cours, il n’y a rien de plus fiable qu’un rebond. Et on peut compter sur le rebond pour céder le pas à une nouvelle chute encore plus dure
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La semaine dernière, la Banque d’Angleterre (BoE) et la Banque centrale européenne (BCE) ont annoncé des mesures pour stimuler l’économie. Toutes deux commencent à s’aligner sur M. Bernanke, qui "met tous les moyens en oeuvre" pour éviter une profonde dépression. Tant la BoE et la BCE vont mettre en place une forme d’AQ — assouplissement quantitatif, quantitative easing –, où les banques achètent directement de la dette gouvernementale. N’essayez pas de faire de l’AQ chez vous, cher lecteur ; vous vous feriez arrêter pour contrefaçon
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Si vous donnez 10 milliards de dollars à n’importe quelle entreprise en faillite aux Etats-Unis, cette entreprise aura l’air en bonne santé pendant un temps. La vérité, c’est que la relance Paulson, et les initiatives conséquentes qui atteignent les multi-milliards de dollars, ont injecté des stimulants à court terme dans les entreprises ; un geste qui soigne les symptômes visibles, mais pas la grave maladie qui se développe en dessous
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Epargne
Selon votre profil d'investisseur, vous avez quatre solutions
par La rédaction 17 avril 2009Simone Wapler était hier à une conférence donnée par Carmignac. Raisonnablement, les gérants interviewés étaient pessimistes quant à l’avenir des marchés, et de l’économie en général. Pour eux, les marchés occidentaux sont… agonisants. Mais la Chine, principalement, tirera sont épingle du jeu à force de volontarisme et de plan de relance
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Selon la Banque mondiale : "les importations chinoises ont également des chances d’augmenter à un rythme plus rapide qu’avant, mais le plus gros de l’augmentation reposera sur les matières premières, les biens d’équipement, les services et des produits de consommation […]". L’Australie fait partie de ceux qui exportent ce genre de produits en Chine. Par conséquent, si l’on en croit les prévisions de la Banque mondiale, les actions australiennes pourraient s’écarter du chemin
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Où est donc le grand rebond post-krach ? Il y a pas mal d’affaire à faire en ce moment. Mais le fait de se dire que telle ou telle action vaut 60 $ quand on l’achète 30 $… pour la voir tomber immédiatement à 20 $ et finalement clôturer à 10 $… n’aide pas vraiment à se sentir mieux. Cela me rappelle ce que ce bon vieux Benjamin Graham avait l’habitude de dire du marché
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Cette année 2008 restera gravée comme la pire année boursière depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale voire 1929. Les évolutions des indices et le climat de fin de monde que nous connaissons ne semblent laisser que peu d’espoir à l’investisseur. Et pourtant, je pense que le pire est derrière nous
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Alors que nous débutons ce mois de décembre, et que notre cher CAC 40 affiche une baisse de près de 50% depuis le début de l’année — soit peut-être la pire performance réalisée depuis sa création (!) –, se pose la question d’un éventuel rally de fin d’année. Cette année 2008 est à n’en pas douter une année historique pour les marchés financiers