Les rachats d’actions : un chiffon rouge médiatique
Le faible intérêt à court terme de la pratique justifie-t-il de l’interdire, ou de la taxer jusqu’à la faire disparaître ?
Le faible intérêt à court terme de la pratique justifie-t-il de l’interdire, ou de la taxer jusqu’à la faire disparaître ?
Sans retour sur investissement suffisant, le capital n’est pas investi… Ou plutôt, il est investi ailleurs que dans l’économie productive, ce qui affecte l’ensemble de la société.
Les plans de relance des banques centrales « volent » en réalité l’avenir de ceux qu’elles prétendent protéger, en les poussant à prendre de mauvaises décisions.
Si financer par la dette des stratégies hasardeuses n’a plus la faveur des investisseurs, le retournement de marché peut devenir violent et dégénérer en krach. La holding Altice du médiatique…
Avec le report probable de toute hausse de taux directeur, les rachats d’actions ont encore de beaux jours devant eux en 2016… Disons au moins jusqu’à mi-décembre ; c’est du 50/50, car le prochain mouvement de taux pourrait ne pas survenir avant l’investiture du nouveau — ou de la nouvelle — président(e) des Etats-Unis…
Beaucoup de commentateurs ont glosé sur la « gaffe » de Janet Yellen mercredi dernier. Ils sont bien convaincus que les membres de la Réserve fédérale sont loin d’être unanimes sur l’opportunité d’entreprendre la normalisation des taux « environ six mois » après que la Fed ait clôturé son programme de rachat d’obligations…
Pour une fois, nous sommes d’accord avec les initiés de Goldman Sachs. L’action de l’entreprise est à la vente. Certes, les initiés n’ont pas exactement dit que leur action est à la vente mais ils n’en ont pas eu besoin. Leur comportement est assez éloquent. La semaine dernière, neuf d’entre eux se sont débarrassés de leurs actions aussi vite que la loi le leur permettait.