QE

▪ La dernière semaine du mois d’août a été marquée en Europe par une succession de trois séances de consolidation — le repli cumulé dans l’intervalle a été intégralement effacé par la seule séance de vendredi — et de trois séances de stagnation à Wall Street.

▪ De nombreux observateurs — notamment les analystes techniques — soulignent que les places européennes dans leur ensemble s’installent depuis lundi dans une sorte de léthargie estivale. Cette dernière se caractérise par une réticence grandissante à prendre des initiatives et faire un pari directionnel.

▪ Si nous savions à l’avance à quel point certaines séances vont s’avérer soporifiques — les places européennes stagnent depuis 48 heures –, nous en profiterions pour programmer une sortie musée (sauf le mardi) ou une séance… de cinéma.

▪ Cette séance de mardi figure parmi les rares de l’année où les marchés européens ont semblé évoluer de façon compréhensible, les paroles (des autorités de Bruxelles) s’accordant avec la musique (des indices boursiers). Cette illusion s’est bien vite dissipée en fin d’après-midi, lorsque Wall Street s’est mis à diverger contre toute attente, comme nous le verrons en fin de Chronique.

Encore une journée passée en état d’apesanteur sur les marchés. Encore une journée à supporter les pieux mensonges de ceux qui se prétendent tous acheteurs, alors qu’ils n’investissent même le prix d’une calculette dans ce rally haussier.

Cette fois-ci, aucun doute n’est plus permis. Les marchés parient sans vergogne sur un prochain quantitative easing massif en Europe comme aux Etats-Unis.

▪ Enfin un peu d’action sur les marchés ! En fin de semaine dernière, les places boursières ont perdu du terrain, tandis que l’or chutait de plus de 50 $ et que le pétrole passait sous les 100 $.

S’agit-il de la vague de baisse que nous attendions ? Peut-être