L’arnaque évidente, ici, c’est que toutes ces choses perdant de l’argent seront refilées aux contribuables, comme on le découvre lorsqu’on nous explique que "Fannie et Freddie pourrait payer des primes d’assurances sur ces prêts au gouvernement fédéral, qui ‘agirait comme garant’ en endossant une part du risque de crédit". Hahahaha ! Parlons plutôt de tout le risque — c’est-à-dire 100%, parce que toutes ces choses ont 100% de chances de faire faillite, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on les a données à Fannie et Freddie pour commencer ! Hahaha !
produits dérivés
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Epargne
Une bombe nucléaire comptable tombe sur les valeurs bancaires US (1)
par lemogamboguru 26 novembre 2007Les gens veulent savoir pourquoi la situation est si terriblement bizarre sur les marchés financiers — et je leur réponds qu’il y a plusieurs raisons à cela, et que toutes ont à voir avec l’avidité. Elles sont également liées au proverbe "il faut battre le fer tant qu’il est chaud", alors que Jim Sinclair de jsmineset.com nous rappelle que "le 15 novembre est le jour où une bombe nucléaire comptable sera lâchée sur les établissements financiers. Cette nouvelle exigence comptable demande la vérité sur la valeur de leurs produits structurés, également connus sous le nom de produits dérivés".
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Le CAC 40, malgré une belle accélération haussière en seconde partie de séance — consécutive au débordement des 5 450 points –, matérialise symboliquement une seconde perte hebdomadaire : 0,04%, après 0,01% vendredi dernier. Le rush de cette ultime cession de la semaine n’aura donc pas été suffisant pour permettre aux bulls de prendre leur revanche sur les bears, malgré le retour des investisseurs américains absents jeudi, qui ne s’est pas avéré franchement décisif.
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La crise du subprime s’étale maintenant à la une de tous les journaux. Elle est présente dans toutes les rubriques économiques (leurs auteurs ont juste entre neuf et 12 mois de retard sur la Chronique Agora)… et l’un des thèmes les plus en vogue concerne le caractère contagieux (si, si !) de la débâcle des dérivés de crédit. Elle n’épargne pratiquement aucun secteur de la cote parce que les institutions financières ont cessé de constituer le moteur principal de l’activité dans les pays où les services sont la clé de voûte de la croissance.
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Epargne
Au bout de 9 mois, Bernanke accouche d’un scenario baptise "stagflation"
par Philippe Béchade 9 novembre 2007Le patron de la Fed se déclare à présent inquiet — tout comme les marchés depuis 48 heures — de la dégradation des fondamentaux du marché du crédit aux Etats-Unis, de la flambée du pétrole qui risque d’affecter les prix d’autant plus fortement que le dollar chute contre toutes les autres devises (il ne vaut plus que 112,45yen). Et il tente de rassurer le Congrès en expliquant que lui et ses collègues ne se sont pas livrés (comme un certain Alan G.) à un calcul probabiliste du risque de récession au cours des prochains mois.
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Oh, quel merveilleux été indien… Nous ne parlons pas de la météo. Il fait froid et pluvieux, à Londres. Nous parlons des marchés financiers. L’été dernier, les marchés financiers ont été heurtés de plein fouet par la crise du subprime. Tout à coup, les hedge funds ont fait faillite… les bourses ont vacillé… et les gens se sont mis à faire la queue devant une banque britannique, cherchant désespérément à retirer leur argent. Ils avaient peur de la voir couler — entraînant leurs capitaux avec elle.