L’inflation repart à la hausse alors que les taux d’intérêt hypothécaires se rapprochent du plancher. Aubaine ou bêtise ?
prêts hypothécaires
-
-
Voici donc à quoi ressemble la vie après le "QE2" (2ème vague d’assouplissement quantitatif) : prix record pour l’or, retour des actions au niveau pré-Lehman, dollar en route vers son plancher de 2008. Tout rebondit… en termes de dollars dévalorisés. Mission accomplie. Au cas où la couverture média sur le sujet aurait tendance à vous plonger dans le coma, voici un résumé de la décision fatidique de la Réserve Fédérale
-
Le marché a découvert que les maisons ne valaient finalement pas tant que ça… parce que l’industrie du prêt s’était entendue avec Wall Street et Washington pour faire grimper les prix bien au-delà de ce que les gens pouvaient se permettre de payer. Le propriétaire moyen ne pouvait plus se permettre d’acheter la maison moyenne. Fannie Mae et Freddie Mac, par exemple, soutinrent tous les plans hypothécaires, jusqu’au plus crétin. Et ensuite — quelle surprise ! — les gens se sont retrouvés avec des mensualités hypothécaires qu’ils ne pouvaient rembourser
-
Denninger déclare, d’après les dépréciations d’actifs sur les entreprises saisies par la FDIC, que les pertes totales sur les prêts bancaires pourraient représenter entre 1 500 et 3 000 milliards de dollars. Imaginez l’impact que cela pourrait avoir sur les marchés du crédit. Et si la Fed essayait de le dissimuler, imaginez ce que cela pourrait faire (et ce que cela va faire) au dollar. Et maintenant, imaginez pouvoir acheter de l’or à 1 124 $ l’once. Bien évidemment, l’hypothèse sous-jacente à une reprise, c’est que le nantissement de la banque retrouverait sa valeur quand le marché de l’immobilier se remettrait. Et cela pourrait arriver, au fil du temps, grâce à des taux d’intérêts bas et une mémoire courte
-
Nous avons eu notre marché haussier. Il a emmené le Dow sous les 1 000 points à plus de 14 000 en l’espace de 26 ans. Nous avons également eu une bulle. Tout le monde s’est bien amusé pendant la fête. A présent, il est temps de faire le ménage. Il est temps de voir un krach arriver… ainsi qu’un marché baissier pour les actions. C’est comme ça que ça marche. Désolé
-
Parmi les Américains qui se retrouvent au chômage, ils sont plus nombreux à être sans emploi, et pendant plus longtemps, qu’à aucun autre moment depuis 1948. Ils sont également plus nombreux à épuiser leurs allocations chômage avant de retrouver un nouvel emploi. Et s’ils sont assez chanceux pour trouver du travail, ce sera pour faire les heures les plus courtes depuis 1951. En d’autres termes, les baby-boomers n’ont jamais vu des temps si difficiles
-
Les éléphants — les mastodontes de la finance — sont certes moins nombreux qu’il y a un an […] Le stress test du cornac Tim Geithner avait pour but d’embellir la vitrine du magasin d’éléphants. Les survivants sont devenus encore plus gros au cours des 10 derniers mois, pour ne pas dire plus obèses… Mais cet adjectif concerne surtout les bonus des traders
-
Les gens sont en train de découvrir que le boom n’était qu’une illusion. La majorité des gains sur l’immobilier américain pendant les 10 dernières années n’était en fait que des sommes astronomiques résultant de l’inflation et dont la fonction était de financer le boom hypothécaire qui a lui même entraîné une bulle des prix. Aujourd’hui, la valeur des actifs dégringole. Et la valeur nette des ménages chute elle aussi
-
Le marché des hypothèques subprime semble minuscule à côté de toutes les autres catégories de prêt réunies. Donc si un marché des hypothèques subprime relativement petit peut suffire à créer la plus grosse crise du crédit depuis la Grande Dépression… que se passera-t-il lorsque les catégories de prêt plus importantes commencent à avoir de sérieux problèmes
-
L’économie est prise dans un cercle vicieux, au sein duquel la chute de la valeur des maisons, combinée à l’augmentation des défauts de paiement sur les prêts hypothécaires, affaiblissent les actifs sur les bilans des banques. Ce processus oblige les banques à dénouer leurs positions à effet de levier de n’importe quelle façon possible. Pour l’instant, les tactiques les plus utilisées consistent à : supprimer le crédit pour les emprunteurs existants ou potentiels, vendre des part et/ou vendre des actifs. Malheureusement, tandis que les actifs continuent à perdre de la valeur sur les bilans des banques, les banques doivent continuer leur deleveraging
-
Les règles sont différentes pour Wall Street et pour les autres. Malheureusement, le jeu reste le même pour tout le monde. Commençons par une situation hypothétique. Disons que notre ami Jean Citoyen doit aller à la banque demain pour demander à ce que la valeur de sa maison soit doublée, ou triplée. Comment pensez-vous que cela va se passer
-
Le week-end dernier, le secrétaire au Trésor américain, Tim Geithner, a pris son mégaphone pour assurer aux Américains que les secours étaient en route. Le Trésor américain va donner entre 75 et 100 milliards de dollars, a promis M. Geithner, pour lancer un partenariat public-privé du tonnerre pour nous sauver tous des horreurs de la réalité économique
-
Concentrons-nous sur la grande nouvelle : le plan Geithner. En deux mots, le gouvernement américain va créer un fonds public-privé pour racheter jusqu’à 1 000 milliards de dollars d’erreurs des banques. Celles-ci sont gagnantes parce qu’elles peuvent vider leur réfrigérateur. Les investisseurs sont gagnants parce qu’ils peuvent racheter ces restes à prix cassés et ils pourraient découvrir qu’ils ne sont pas si moisis que ça
-
Sous couvert du scandale AIG, la Fed a fait quelque chose d’imprudent cette semaine. "Le plan de la Fed stupéfie les investisseurs", titrait le Financial Times hier matin. Nous devrions tous être stupéfiés. Mais nous commençons à nous habituer aux escroqueries coûteuses. Suite à la dernière décision de la Fed, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a chuté plus qu’à tout autre moment
-
L’essentiel en ce moment, ce sont les cours. Et personne n’aime ce qu’ils disent actuellement. Tout le monde tente donc d’arrêter la chute. Les mesures contre les vendeurs à découvert ne sont qu’une tentative détournée de freiner la baisse du prix des actions. Mais il s’est passé une chose étrange. Les efforts pour contrôler les cours des actions ont entraîné une pénurie. Une pénurie d’acheteurs !
-
Les marchés ont tout du sportif du dimanche, en ce moment. Demandez-leur un effort soutenu — à la hausse ou à la baisse — et les voilà qui s’essoufflent, toussent et suffoquent après quelques foulées. Les indices mondiaux avaient pourtant enfilé la parfaite panoplie du marché baissier depuis le début de la semaine ; l’effondrement avait pris de la vitesse entre lundi et mardi, suite aux nouvelles alertes concernant le secteur bancaire et la crise des subprime
-
Les principales places boursières mondiales subissent un déclin majeur. Les plus durement atteintes pour l’instant sont celles d’Extrême-Orient. Parmi les marchés asiatiques, seul le Vietnam semble être en rémission
-
moins que vous ne possédiez un puits de pétrole ou une mine d’or, 2008 n’a pas été très satisfaisante. Sur les 52 principales places mondiales, 49 sont dans le rouge sur l’année. L’Irlande, par exemple, a perdu 15% de sa valeur boursière. Le Vietnam s’est fait écraser. Aux Etats-Unis, la chute des actions a coûté aux investisseurs près de 1 000 milliards de dollars cette année