Les éléphants — les mastodontes de la finance — sont certes moins nombreux qu’il y a un an […] Le stress test du cornac Tim Geithner avait pour but d’embellir la vitrine du magasin d’éléphants. Les survivants sont devenus encore plus gros au cours des 10 derniers mois, pour ne pas dire plus obèses… Mais cet adjectif concerne surtout les bonus des traders
plans de relance
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Les entreprises ne pourront pas éternellement tailler dans le vif. De même les stocks finiront bien par atteindre un niveau satisfaisant. Or tous ces plans de relance qui soutiennent artificiellement — mais si salutairement ! — la consommation, auront une fin. Et la question centrale reste : qui prendra le relais pour soutenir la croissance
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La folie haussière se poursuit sur les marchés boursiers, à un rythme de plus en plus soutenu ces dernières semaines. A croire que notre CAC a passé la cinquième… Où va notre indice national à ce rythme ? Il cotait 2 976 points le 10 juillet. Il est aujourd’hui à plus de 3 600 points. En hausse de 22,5% en pleine période estivale […] Les plans de relance font vraisemblement effet, mais jusqu’à quand
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Alors, elle vous plaît, cette reprise ? Pas mal, hein ? Sauf pour ce qui est de l’emploi, évidemment. Et des ventes au détail. Et pour ce qui est des saisies… et des prix de l’immobilier. Et des revenus. Et des prix à la consommation. Et des profits des entreprises. On dirait un travesti — qui a tous les aspects d’une vraie femme, sauf l’essentiel
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"Les statistiques de l’emploi écrasent les espoirs de reprise", déclarait l’International Herald Tribune vendredi matin. Oh ? Oui, cher lecteur… une fois de plus nous avons raison et ils ont tort ! Vous vous souvenez que les autorités américaines avaient déclaré que leur programme de relance monstre maintiendrait le chômage sous les 8% en 2009. L’année n’est même pas à moitié écoulée qu’on en est déjà à 9,5%
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Epargne
Le "ça va mieux" est-il toujours d'actualité à Saint-Brieuc ?
par Philippe Béchade 29 juin 2009Certains de mes amis aiment bien me taquiner au sujet de mes anticipations souvent très à contre-courant du consensus médiatique. Ils ne manquent pas une occasion de me prouver que les marchés préfèrent l’optimisme à la déprime, les "jeunes pousses" plutôt que les tapis de feuilles mortes. Je leur rétorque en souriant que cela fait deux ans que les discours officiels à l’eau de rose débouchent sur la ruine des épargnants et le chômage de masse
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Epargne
Méfiez-vous du rebond magique orchestré par nos grands illusionnistes
par Isabelle Mouilleseaux 29 juin 2009A coups de centaines de milliards de dollars, les soucis ont fini par s’évaporer, Wall Street a retrouvé le sourire et les actifs toxiques ont été nettoyés. Alors, il ne faut pas s’étonner de voir les indices de confiance en l’avenir se redresser. La crise ne sera plus bientôt qu’un mauvais souvenir, nous explique-t-on… Ne serions-nous pas tous anesthésiés par "l’effet magique" des plans de relance
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La planification centrale économique ne fonctionne pas. Partout où on l’a essayée, un désastre s’est ensuivi. Plus les bureaucrates planifiaient, plus ils s’enfonçaient dans le pétrin. Et à présent, nous sommes censés croire que la planification centrale sauvera le monde de l’Ere de la Bulle. Telle est la grande illusion attendant d’être mise à bas
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L’économie japonaise est verrouillée depuis 19 longues années. Le pays a financé lui-même sa convalescence — en puisant dans l’épargne d’une population remarquablement patiente. Les plans de relance sont arrivés puis repartis. En moyenne, ils coûtaient environ 3% du PIB par an. Le plus gros a eu lieu en 1998 — à 6% du PIB. Le financement de cette mise en résidence surveillée a été facile — le Japon a commencé avec un taux d’épargne de 14% du PIB
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Les dieux se moquent de nous. C’est certain. Ils se demandent où nous pensons trouver l’argent nécessaire pour rembourser tous les renflouages, relances et autres sauvetages. Nous nous posons la même question. Plus encore… nous nous demandons pourquoi se donner tant de mal. La Bulle Epoque était grotesque et absurde. Alors pourquoi tenter de la ressusciter
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La Bourse est toujours gagnante sur le long terme… Goldilocks est éternelle… la crise des subprimes n’est pas contagieuse… la baisse des taux de la Fed va nous tirer d’affaire… et désormais le très obsessionnel "tout est foutu, vendez !". Wall Street se lamente : mais pourquoi tout est-il devenu si compliqué
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L’ambiance de déprime qui régnait hier soir sur le floor (le parquet) à Wall Street contrastait singulièrement avec celle constatée sur les pelouses s’étendant de l’obélisque au Capitole. Sur place, plus de 2,5 millions d’Américains pleins de ferveur et d’enthousiasme s’étaient massés pour acclamer le nouveau président des Etats-Unis et entendre son discours d’investiture
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La semaine qui s’achève a été caractérisée par la faiblesse des volumes échangés (2,6 milliards d’euros vendredi et moins de 2,8 milliards d’euros en moyenne sur les six premières séances de l’année) et par une consolidation somme toute modeste du marché parisien (-1,5%). Le bilan depuis le 1er janvier demeure donc positif de 2,5% : un contraste saisissant