Une forte baisse des indices boursiers, même dans le vide, à la veille d’un week-end, cela fait plutôt mauvaise impression. Une chute de 6% des places européennes par rapport aux meilleurs niveaux testés en début de séance lundi, c’est a priori franchement alarmant. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que les marchés se sont littéralement emballés à la hausse lorsque la Chine a fait savoir qu’elle rétablissait un système de change flottant, ce qui devrait se traduire par une réappréciation du yuan
PIB US
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En Europe, il y a la Grèce… aux Etats-Unis, il y a Goldman… et ces deux G ébranlent toutes les belles certitudes des marchés. C’est surtout la Grèce qui avait fait parler d’elle lors des séances précédentes, mais avec un plan de sauvetage arrivant à l’horizon, les investisseurs s’étaient quelque peu rassérénés. Vendredi, ça a été le tour de Goldman Sachs de prendre le devant de la scène : une enquête au pénal a été annoncée, ouverte contre la banque d’investissement par le procureur général de New York
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Les recettes fiscales du gouvernement fédéral US ont plongé au mois de février… et les prêts bancaires continuent de se contracter. La semaine dernière, ils ont diminué de 33 milliards de dollars — c’est leur septième semaine consécutive de contraction. Comment une économie peut-elle se développer alors que les banques prêtent moins d’argent ? Nous n’en avons pas la moindre idée
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Epargne
Lobbying et gouvernement, les nouvelles tendances économiques
par Bill Bonner 16 février 2010N’abandonnons pas les lobbyistes ! Tel est le nouveau slogan de l’establishment à Washington. Tous les plans de dépenses gouvernementaux ont un petit quelque chose pour tout le monde. L’Europe ne compte que 1 800 lobbyistes officiellement déclarés. Ils sont 15 000 aux Etats-Unis. La plupart vivent probablement dans notre quartier… encombrant notre voie sur le périphérique… prenant nos places de parking… s’accaparant les tables au Starbucks… les parasites
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"Les chiffres du troisième trimestre pour le PIB ont largement dépassé toutes les attentes", a déclaré l’investisseur milliardaire Kenneth Fisher, le 10 novembre, pour exprimer l’optimisme contagieux du moment. "L’économie ne remonte pas doucement". Fisher aurait sûrement dû tenir sa langue. Mais il a prédit que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 "dès le mois de février". Le S&P est actuellement sous la barre des 1 100, et février est déjà là
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Mais comment est-il possible que l’économie américaine revienne tout droit à des taux de croissance dignes de l’Ere de la Bulle après avoir perdu seulement quelques points de pourcentage du PIB ? Nous savons tous que c’était une bulle du crédit, non ? Nous savons tous que ça ne pouvait pas durer, pas vrai ? Nous savons tous, aussi, que le carburant de cette croissance — des gaz bouillants provenant des banques et du secteur de l’immobilier — a disparu. Alors d’où provient-elle
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David Rosenberg a expliqué que 90% de la "croissance" du troisième trimestre provenaient des mesures de relance. Lesquelles n’ont produit qu’une hausse de 2,2% annualisés pour le PIB — un chiffre bien inférieur aux taux habituels à la fin d’une récession. "Normalement, lors du premier trimestre de croissance post-récession, le PIB réel se développe au taux de 7,3% annuel ; il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir à 2,2% — c’est en fait plutôt inquiétant"
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Le chômage américain a dépassé les 10%… et continue apparemment de grimper. Les prix de l’immobilier ne sont pas en forme… probablement en anticipation d’une avalanche de nouvelles offres sur le marché, due aux "stocks cachés" de maisons dont les vendeurs voudraient se débarrasser… s’il y avait des acheteurs. Et le ménage américain moyen redécouvre les vertus de l’épargne
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Epargne
La logique des marchés demeure un motif de perpétuel émerveillement
par Philippe Béchade 6 novembre 2009La plupart des économistes s’accordent aujourd’hui sur le fait que les milliers de milliards de dollars injectés dans le système financier il y a un an sont littéralement confisqués par les brasseurs d’argent et n’irriguent qu’au compte-goutte l’économie réelle. La Fed continue de faire comme si elle était dupe alors que la croissance des bonus est inversement proportionnelle à celle de l’emploi et de la consommation des ménages
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Epargne
Fraude au PIB : ne vous laissez pas tenter par les marchés actions
par La rédaction 5 novembre 2009Il s’est passé une chose intéressante la semaine dernière. Jeudi, le gouvernement américain a annoncé les chiffres du PIB pour le troisième trimestre. Les résultats ont fait remonter toutes les attentes et ont entraîné les investisseurs dans une frénésie d’achat. Le S&P 500 a terminé la journée avec une augmentation de 2,3%. Mais vendredi, les investisseurs se grattaient la tête d’une main… et cliquaient sur le bouton "vendre" de l’autre
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Les vendeurs à découvert sur le dollar (carry trade en faveur de l’euro et du huard canadien) craignent que la Fed ne puisse continuer de les laisser agir impunément avant le sommet américano-chinois. L’euro a corrigé de 2% en 72 heures ; le pétrole rechutait parallèlement de 2,5%, à 78,2 $, entraînant dans son sillage les valeurs pétrolières. Elles ont dévissé de 5% en moyenne à Wall Street vendredi soir
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Epargne
La croissance avec Ben Bernanke, c'est que d'la bombe !
par Philippe Béchade 30 octobre 2009Nous ne nous étions pas trompé en anticipant une bonne surprise à l’occasion de la publication des chiffres du PIB américain au troisième trimestre 2009. Le score de +3,5% s’inscrit dans le haut de la fourchette des estimations les plus optimistes. Nous n’avons pas eu grand mérite à privilégier ce scénario. Tout d’abord parce que le département du Commerce n’allait pas manquer l’occasion de gonfler toutes les composantes attestant de l’efficacité des mesures de relance
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Et si on parlait de dette gouvernementale ? Parce qu’apparemment, ce n’est pas un problème — du moins pas aux Etats-Unis, en tout cas. L’intérêt net versé par le gouvernement américain est en fait le même, en tant que pourcentage du PIB, qu’il y a 40 ans. Il ne représente qu’1,3% de la production : pas de quoi s’inquiéter. Mais attendez… que voyons-nous là ? La maturité moyenne de cette dette a baissé
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Epargne
Les ventes de logements américains mettent Wall Street à la rue
par Philippe Béchade 29 octobre 2009Confrontés à de mauvais chiffres immobiliers… à la baisse de confiance des ménages, qui ne se laissent pas berner par l’euphorie de Wall Street… à un rebond du dollar qui provient peut-être de l’anticipation d’un changement d’attitude de la Fed… les haussiers se sont vite passé le mot. Plutôt que de s’obstiner dans un discours artificiel qui devient inaudible, il convient de rassurer le chaland
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Les milieux financiers sont tellement convaincus de la réalité de leur scénario de reprise en "V" qu’ils commencent à spéculer sur le timing d’un durcissement de la politique monétaire de la Fed. Bien instruite des erreurs du passé, elle devrait donner un violent coup de barre à tribord après avoir abaissé — pour la dernière fois — son taux directeur de 50 points en début d’année
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Ben Bernanke, notre héros plein de défauts, a évité une Deuxième Grande Dépression. Lorsque la crise est arrivée en 2007-2008, il a calmement ressorti un texte qu’il avait lui-même écrit : "La déflation à la japonaise pour les nuls"… ou quelque chose comme ça. Il a ensuite suivi sa propre théorie… calmement… en toute confiance… baissant les taux de la Fed jusqu’à zéro ou presque
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Alors voyons : 5,7% de taux de chômage au pays du Soleil-Levant, soit un record historique pour le pays […] Hmmm… chômage record, déflation, consommation en berne… si c’est ça, la croissance, on en préférerait presque la crise. "Nous sommes tous japonais", a coutume de dire Bill Bonner. Et cela semble se confirmer, aux Etats-Unis comme en Europe — alors préparez-vous
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Les marchés européens ont terminé en baisse… mais que ça aurait pu être pire. L’ouverture des marchés US a sauvé le CAC 40 du désastre. Dans le même temps, le Footsie perdait 0,64% à Londres, tandis que le DAX abandonnait 0,73% à Francfort. Tout cela est un peu incompréhensible au vu des dernières statistiques, qui n’ont vraiment pas de quoi réjouir les foules : le département du Travail US a en effet annoncé une hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage