▪ Nous ne vivons pas une panique ou une crise économique « normale ». Ce n’est pas non plus un coup du hasard. Pas plus qu’il ne s’agit d’une série d’événements aléatoires, imprévisibles même pour un oeil averti. Ce que nous voyons, c’est un drame épique. Un drame avec des héros et des vilains… une intrigue séculaire… une morale… des rebondissements, des retournements et des surprises.
PIB US
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Loin de flamber comme la veille, le baril de WTI s’équilibrait vendredi autour de 97 $ sur le NYMEX, après avoir reflué nettement sous la barre fatidique des 100 $ jeudi en fin de matinée. Mais s’il devait se maintenir entre 90 et 100 $ au cours des prochain mois — comme l’envisagent de nombreux experts –, le renchérissement de la facture pétrolière qui dépasse déjà 30% en un an risque de ruiner les efforts de nombreux pays pour combattre l’inflation
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Nous ne sommes pas à 100% convaincu que Wall Street ait été soudain saisi d’effroi en visionnant les images d’Egypte. Nous ne voyons pas non plus en quoi les chiffres du jour peuvent avoir provoqué un brusque chute du moral des investisseurs. En revanche, un problème technique tout à fait inhabituel affectait le Nasdaq à l’ouverture
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Ben Bernanke déclare que l’économie américaine enregistrera probablement une croissance de 3% à 4% cette année. Pas mal, hein ? On peut cesser de s’inquiéter, non ? Attendez une minute. Nous ne savons pas si l’économie américaine va croître cette année, pas plus que Ben Bernanke. Mais même si elle se développait de 3% à 4%, est-ce que ça signifierait qu’on profiterait d’une authentique reprise
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Epargne
Jusqu’au bout de la hausse, jusqu’au bout de l’ennui !
par Philippe Béchade 23 décembre 2010Wall Street bat record sur record… la progression des indices américains semble inexorable… tous les gérants — et nombre de nos correspondants dans les salles de marché — devraient célébrer sans retenue cette bonne fortune, se réjouir pour leurs clients, se préparer à une année 2011 encore plus faste que 2010
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Devinez ce qui s’est passé hier ? Rien du tout. Les investisseurs retiennent leur souffle. Pourquoi ? Parce que Ben Bernanke devrait entrer dans l’histoire aujourd’hui. Tout le monde est accroché au rebord de son fauteuil, à se demander quel genre d’histoire ce sera. "Un assouplissement enchanté", c’est ainsi que le décrit le Financial Times. Le Financial Times est d’avis que les derniers chiffres sur la croissance trimestrielle américaine — 2% — sont simplement insuffisants
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Epargne
La récession se termine "officiellement"… et débouche sur un double creux
par Addison Wiggin 29 septembre 2010Aujourd’hui, nous revenons sur le fait que nous avons annoncé l’arrivée de la fin "officielle" de la récession… en déclarant qu’une récession en "double creux" est en route. Un des "signes" de ce double creux : les chiffres catastrophiques de l’investissement dans le secteur privé. Nous vous en avons déjà parlé il y a quelques jours, mais ça vaut le coup d’y revenir. La "croissance" du PIB US enregistrée depuis juin 2009 est presque entièrement due à une augmentation des dépenses du gouvernement — principalement sous la forme de paiements de transfert
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Le Bureau américain de recherches en économie (NBER, National bureau of economic research) — organisme à but non lucratif basé à Cambridge, dans le Massachusetts, et chargé de donner des dates aux récessions depuis… 1929 — a déclaré que la Grande Récession s’était terminée en juin 2009
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"Une fois encore, l’économie américaine penche dangereusement. En dépit d’un régime de traitements agressifs, qui vont du conventionnel à l’exotique — plus de 800 milliards de dollars de dépenses fédérales, et des milliers de milliards de dollars de crédit de la part de la Réserve fédérale — les craintes d’une deuxième récession augmentent, ainsi que l’inquiétude de voir l’économie confrontée à plusieurs années de vaches maigres"
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Vendredi, les places mondiales attendaient avec impatience le PIB américain. Les investisseurs n’auront pas été déçus ; le PIB a été révisé à la baisse comme prévu… à 1,6% en nouvelle estimation contre 2,4% annoncés à l’origine. Passons sur le fait que ce chiffre a été amputé d’un tiers, ce qui est quand même coquet — et réjouissons-nous : les choses auraient pu être pires ! On attendait 1,4%
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Une journée de répit pour les places européennes… et de dégradation sur les marchés américains. Faut-il y voir une plus grande lucidité des investisseurs américains quant à l’état de leur économie ? Ma foi, il est permis de rêver
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Epargne
Les marchés jouent-ils à se faire peur, ou la réalité est-elle si terrible?
par Philippe Béchade 28 juin 2010Une forte baisse des indices boursiers, même dans le vide, à la veille d’un week-end, cela fait plutôt mauvaise impression. Une chute de 6% des places européennes par rapport aux meilleurs niveaux testés en début de séance lundi, c’est a priori franchement alarmant. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que les marchés se sont littéralement emballés à la hausse lorsque la Chine a fait savoir qu’elle rétablissait un système de change flottant, ce qui devrait se traduire par une réappréciation du yuan
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En Europe, il y a la Grèce… aux Etats-Unis, il y a Goldman… et ces deux G ébranlent toutes les belles certitudes des marchés. C’est surtout la Grèce qui avait fait parler d’elle lors des séances précédentes, mais avec un plan de sauvetage arrivant à l’horizon, les investisseurs s’étaient quelque peu rassérénés. Vendredi, ça a été le tour de Goldman Sachs de prendre le devant de la scène : une enquête au pénal a été annoncée, ouverte contre la banque d’investissement par le procureur général de New York
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Les recettes fiscales du gouvernement fédéral US ont plongé au mois de février… et les prêts bancaires continuent de se contracter. La semaine dernière, ils ont diminué de 33 milliards de dollars — c’est leur septième semaine consécutive de contraction. Comment une économie peut-elle se développer alors que les banques prêtent moins d’argent ? Nous n’en avons pas la moindre idée
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Epargne
Lobbying et gouvernement, les nouvelles tendances économiques
par Bill Bonner 16 février 2010N’abandonnons pas les lobbyistes ! Tel est le nouveau slogan de l’establishment à Washington. Tous les plans de dépenses gouvernementaux ont un petit quelque chose pour tout le monde. L’Europe ne compte que 1 800 lobbyistes officiellement déclarés. Ils sont 15 000 aux Etats-Unis. La plupart vivent probablement dans notre quartier… encombrant notre voie sur le périphérique… prenant nos places de parking… s’accaparant les tables au Starbucks… les parasites
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"Les chiffres du troisième trimestre pour le PIB ont largement dépassé toutes les attentes", a déclaré l’investisseur milliardaire Kenneth Fisher, le 10 novembre, pour exprimer l’optimisme contagieux du moment. "L’économie ne remonte pas doucement". Fisher aurait sûrement dû tenir sa langue. Mais il a prédit que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 "dès le mois de février". Le S&P est actuellement sous la barre des 1 100, et février est déjà là
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Mais comment est-il possible que l’économie américaine revienne tout droit à des taux de croissance dignes de l’Ere de la Bulle après avoir perdu seulement quelques points de pourcentage du PIB ? Nous savons tous que c’était une bulle du crédit, non ? Nous savons tous que ça ne pouvait pas durer, pas vrai ? Nous savons tous, aussi, que le carburant de cette croissance — des gaz bouillants provenant des banques et du secteur de l’immobilier — a disparu. Alors d’où provient-elle
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David Rosenberg a expliqué que 90% de la "croissance" du troisième trimestre provenaient des mesures de relance. Lesquelles n’ont produit qu’une hausse de 2,2% annualisés pour le PIB — un chiffre bien inférieur aux taux habituels à la fin d’une récession. "Normalement, lors du premier trimestre de croissance post-récession, le PIB réel se développe au taux de 7,3% annuel ; il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir à 2,2% — c’est en fait plutôt inquiétant"