Il n’y a pas de quoi faire toute une histoire de la falaise fiscale, de toute façon. Si les Etats-Unis passent par-dessus bord, les autorités devront abandonner une partie des augmentations de dépenses prévues. Cela les laisse quand même en mode croissance. Cela laisse quand même les zombies avec environ la moitié de l’argent, des ressources et de l’énergie du pays.
PIB US
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L’équipe Obama a fêté les dernières nouvelles du PIB la semaine dernière. L’économie américaine s’est développée plus que prévu au troisième trimestre. On en est désormais à 1,7% de croissance pour l’année. Attendez une minute. Comme le dit le Wall Street Journal, « nous avons emprunté 5 000 milliards de dollars, et tout ce qu’on a eu en retour, c’est ce minable 1,7% de croissance ? »
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Inflation et récession
En termes de revenus, la crise économique a effacé vingt ans de progrès
par Bill Bonner 15 juin 2012Vous, cher lecteur… et quiconque fait un peu attention… vous savez déjà que quelque chose n’allait pas. La plus grande économie du monde, lors de la période la plus inventive et la plus dynamique de l’histoire de l’humanité, n’a pas rendu les gens un centime plus riches. Le PIB américain a grimpé, mais pas les salaires réels. En fait, les gens ont stagné.
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Nous sommes revenu à Baltimore la semaine dernière. Les gens traînaient dans les bars. Des petits groupes revenaient du stade à pied, les épaules basses, la mine triste. La ville était sombre… et malheureuse.
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Inflation et récession
Baisse de l’immobilier et des dépenses de consommation US : le PIB n’est pas aidé !
par Bill Bonner 31 janvier 2012▪ C’est ce que l’équipage a dit aux passagers du Costa Concordia juste avant que le navire sombre. Et c’est ce que l’équipage de l’USS America — le plus grand bateau de croisière au monde — disait à ses passagers il y a quelques jours. Tutto va bene.
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Guerre des monnaiesOr & Matières Premières
La tempête déclenchée quand Nixon a séparé le dollar de l'or n'est pas terminée…
par Bill Bonner 31 août 2011▪ Irene n’était pas si épouvantable. Elle a déraciné quelques arbres, inondé quelques caves. Mais en fin de compte, elle s’est montrée bien sage et s’en est allée sans faire d’histoires le moment venu.
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Inflation et récessionPhilippe Béchade
Turbulences sur la Zone euro et chiffres US en berne : les marchés se reconnectent à la réalité
par Philippe Béchade 24 mai 2011▪ Ces derniers jours, les dettes souveraines européennes ont été mises à mal. Fitch a abaissé de trois crans la notation de la dette grecque (réduite désormais à l’équivalent de junk bond) ; le placement de la dette italienne a été mis sous « surveillance négative » par Standard & Poors.
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Inflation et récession
Economie mondiale : la nouvelle tragédie du siècle
par Bill Bonner 21 mai 2011▪ Nous ne vivons pas une panique ou une crise économique « normale ». Ce n’est pas non plus un coup du hasard. Pas plus qu’il ne s’agit d’une série d’événements aléatoires, imprévisibles même pour un oeil averti. Ce que nous voyons, c’est un drame épique. Un drame avec des héros et des vilains… une intrigue séculaire… une morale… des rebondissements, des retournements et des surprises.
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Loin de flamber comme la veille, le baril de WTI s’équilibrait vendredi autour de 97 $ sur le NYMEX, après avoir reflué nettement sous la barre fatidique des 100 $ jeudi en fin de matinée. Mais s’il devait se maintenir entre 90 et 100 $ au cours des prochain mois — comme l’envisagent de nombreux experts –, le renchérissement de la facture pétrolière qui dépasse déjà 30% en un an risque de ruiner les efforts de nombreux pays pour combattre l’inflation
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Nous ne sommes pas à 100% convaincu que Wall Street ait été soudain saisi d’effroi en visionnant les images d’Egypte. Nous ne voyons pas non plus en quoi les chiffres du jour peuvent avoir provoqué un brusque chute du moral des investisseurs. En revanche, un problème technique tout à fait inhabituel affectait le Nasdaq à l’ouverture
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Ben Bernanke déclare que l’économie américaine enregistrera probablement une croissance de 3% à 4% cette année. Pas mal, hein ? On peut cesser de s’inquiéter, non ? Attendez une minute. Nous ne savons pas si l’économie américaine va croître cette année, pas plus que Ben Bernanke. Mais même si elle se développait de 3% à 4%, est-ce que ça signifierait qu’on profiterait d’une authentique reprise
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Epargne
Jusqu’au bout de la hausse, jusqu’au bout de l’ennui !
par Philippe Béchade 23 décembre 2010Wall Street bat record sur record… la progression des indices américains semble inexorable… tous les gérants — et nombre de nos correspondants dans les salles de marché — devraient célébrer sans retenue cette bonne fortune, se réjouir pour leurs clients, se préparer à une année 2011 encore plus faste que 2010
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Devinez ce qui s’est passé hier ? Rien du tout. Les investisseurs retiennent leur souffle. Pourquoi ? Parce que Ben Bernanke devrait entrer dans l’histoire aujourd’hui. Tout le monde est accroché au rebord de son fauteuil, à se demander quel genre d’histoire ce sera. "Un assouplissement enchanté", c’est ainsi que le décrit le Financial Times. Le Financial Times est d’avis que les derniers chiffres sur la croissance trimestrielle américaine — 2% — sont simplement insuffisants
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Epargne
La récession se termine "officiellement"… et débouche sur un double creux
par Addison Wiggin 29 septembre 2010Aujourd’hui, nous revenons sur le fait que nous avons annoncé l’arrivée de la fin "officielle" de la récession… en déclarant qu’une récession en "double creux" est en route. Un des "signes" de ce double creux : les chiffres catastrophiques de l’investissement dans le secteur privé. Nous vous en avons déjà parlé il y a quelques jours, mais ça vaut le coup d’y revenir. La "croissance" du PIB US enregistrée depuis juin 2009 est presque entièrement due à une augmentation des dépenses du gouvernement — principalement sous la forme de paiements de transfert
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Le Bureau américain de recherches en économie (NBER, National bureau of economic research) — organisme à but non lucratif basé à Cambridge, dans le Massachusetts, et chargé de donner des dates aux récessions depuis… 1929 — a déclaré que la Grande Récession s’était terminée en juin 2009
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"Une fois encore, l’économie américaine penche dangereusement. En dépit d’un régime de traitements agressifs, qui vont du conventionnel à l’exotique — plus de 800 milliards de dollars de dépenses fédérales, et des milliers de milliards de dollars de crédit de la part de la Réserve fédérale — les craintes d’une deuxième récession augmentent, ainsi que l’inquiétude de voir l’économie confrontée à plusieurs années de vaches maigres"
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Vendredi, les places mondiales attendaient avec impatience le PIB américain. Les investisseurs n’auront pas été déçus ; le PIB a été révisé à la baisse comme prévu… à 1,6% en nouvelle estimation contre 2,4% annoncés à l’origine. Passons sur le fait que ce chiffre a été amputé d’un tiers, ce qui est quand même coquet — et réjouissons-nous : les choses auraient pu être pires ! On attendait 1,4%
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Une journée de répit pour les places européennes… et de dégradation sur les marchés américains. Faut-il y voir une plus grande lucidité des investisseurs américains quant à l’état de leur économie ? Ma foi, il est permis de rêver