Lorsqu’un nouveau programme gouvernemental est annoncé, on ne peut jamais savoir quelles en seront les conséquences, visibles et invisibles. Des programmes similaires ont peut-être échoué 100 fois auparavant, mais cette fois-ci pourrait être différente…
PER
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Indices, marches actions, strategies
Les PER du S&P 500 ne sont pas encore vraiment bon marché
par Chris Mayer 2 septembre 2011▪ Le marché est reparti en forte hausse depuis son récent plancher. Ce rebond est surprenant si on se base sur les mauvaises nouvelles économiques et la possibilité d’une autre récession. Mais il n’est pas surprenant si on compare les actions avec les autres manières de placer son argent.
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Les actions ne pourraient valoir leurs prix actuels que si on était dans une récession normale. Mais si on vivait une récession normale, elle serait terminée, maintenant. Les actions grimperaient en anticipation de la prochaine phase de boom. Sauf que nous ne sommes pas dans une récession normale. Et elle n’a pas pris fin. On ne crée pas de nouveaux emplois. Le crédit à la consommation ne se développe pas. Et les seuls prix qui grimpent sont ceux qui font l’objet de spéculation
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Tout comme l’économie, les marchés suivent de longs cycles. Le premier cycle haussier d’après-guerre a mené le Dow Jones de moins de 100 points à près de 1 000 en 1966 […] Néanmoins, le marché baissier actuel dure depuis déjà neuf ans. Mais s’il dure autant que les grands marchés baissiers du 20ème siècle cela signifie qu’il n’est qu’à moitié terminé. Vous pouvez vous attendre à le voir prendre fin entre 2015 et 2020. Où sera le Dow à ce moment-là
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Les taux d’épargne grimpent aux Etats-Unis. Le déficit commercial diminue. Ce sont des tendances saines à long terme… mais difficiles à gérer durant une dépression. Les revenus ne sont pas les seuls à chuter ; les PER font de même. Les prix des actions s’adaptent non seulement à la baisse des revenus mais aussi à la psychologie d’une dépression
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La plupart des gens n’aiment pas être seuls. Ils ne se font pas assez confiance pour déterminer ce qui est bon pour eux. Au lieu de cela, ils regardent autour d’eux ce que font les autres… Voilà pourquoi les marchés financiers tendent à évoluer dans des schémas si larges. Les gens font la queue… partagent les mêmes sentiments… croient aux mêmes choses — même lorsque ces croyances sont absurdes ou tirées par les cheveux
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Nous attribuons l’incapacité des indices à refaire surface depuis six semaines à un phénomène de contraction des liquidés, directement lié aux difficultés de trésorerie des établissements de crédit : la spéculation se retrouve à court de munitions. Si quelques irréductibles naïfs imaginaient qu’une série de baisse de taux inonderait le marché d’argent frais puis éviterait aux Etats-Unis d’entrer en récession, les voici édifiés