Ah la magie du verbe ! A l’énoncé de l’expression "plan de sauvetage", les indices reprennent 10% en quelques heures. Pour être sûres de leur coup, les autorités de marché ont même banni les ventes à découvert. Mais comme dans le célèbre aphorisme attribué à un ministre de la troisième République — "nous étions au bord du gouffre, nous venons de faire un grand pas en avant"
Paulson
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Commençons à 500 milliards de dollars. Pourquoi ? Parce que c’est ce que devait coûter l’élixir d’urgence de Paulson… vendredi dernier. Dans un effort maladroit pour tenter de ramener le calme sur les marchés, le gouvernement fédéral a proposé un plan qui implique l’achat d’un demi-millier de milliards de dollars de ces actifs cancérigènes adossés aux prêts hypothécaires. Les mêmes toxines que celles qui ont mis à genoux trois des Big Five de Wall Street
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Epargne
L'arbitre rembourse les dettes des plus mauvais joueurs…
par Philippe Béchade 22 septembre 2008Paris vient de matérialiser le plus spectaculaire retournement haussier de l’histoire. Il va cependant falloir démêler ce qui relève d’un retour de l’optimisme et de facteurs techniques décisifs — tels que le rachat forcé des positions de vente à découvert. La semaine qui avait pris une tournure catastrophique jeudi (-10% en quatre séances sur le CAC 40) s’achevait sur une perte insignifiante de 0,7% tout à fait comparable à celle de l’Euro Stoxx 50 (-0,75%). Dormez, braves gens, vous avez cru qu’il s’était passé quelque chose
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Epargne
La chute des bourses fait la une du JT de 20h : le rebond est proche !
par Philippe Béchade 11 juillet 2008Le dollar est sur la mauvaise pente mais cela ne semble pas inquiéter grand monde — tout du moins, pas sincèrement ! Il y a cependant une heureuse exception, qui s’incarne dans la personne du député du Texas, Ron Paul. Il n’hésite pas à ruer dans les brancards et pointer d’un doigt accusateur Ben Bernanke et Henry Paulson devant la fine fleur des membres de la commission financière du Congrès, peu habitués à ce genre d’éclats
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Le secteur financier américain est à nouveau malsain et sauf… mais la menace d’une grave crise économique a-t-elle réellement disparu ? La structure du capitalisme américain s’est elle réellement améliorée ? Ou bien la Fed s’est elle contentée de vêtir une truie de lingerie pour tenter d’en faire une beauté fatale ?