Un "jeu politique" se déroule à l’échelle planétaire : la question de la réévalution du yuan. Chacun avance ses pions sur l’échiquier. Les Occidentaux frappent fort. Mais surtout n’écoutez pas nos politiques. Car celui qui mettra l’autre échec et mat, sera la Chine, assurément. Voici pourquoi
Occident
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Le Wall Street Journal de vendredi claironnait en première page que l’industrie mondiale connaît une véritable hausse. Selon le journal, tout le monde fabrique de plus en plus de choses. Cela permet d’assurer que la reprise "a des jambes". Les ventes de voitures ont elles aussi été plus vigoureuses que prévu en mars. On dirait donc que la reprise a aussi des roues. Ce que nous aimerions savoir, c’est : a-t-elle un cerveau ? Qui achète tout ça, et où trouvent-ils l’argent
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Nous étions en route vers CNBC, pour une interview. Pour une raison mystérieuse, votre correspondant est une célébrité mineure dans le sous-continent indien. Le présentateur a annoncé au public que nous étions "un économiste occidental vénéré". "En Occident, la situation est très différente", avons-nous expliqué. "Les économies occidentales — plus spécifiquement les économies anglo-saxonnes, et en particulier la Grande-Bretagne et les Etats-Unis — se livrent à une fièvre acheteuse depuis de nombreuses années. Elle a atteint son apogée en 2005-2006 ; à présent, ces économies auront beaucoup de mal à se développer. Elles ne peuvent le faire en augmentant les dépenses et le crédit à la consommation. Pour commencer, les consommateurs ont déjà trop de choses. Ensuite, les consommateurs n’ont ni les revenus ni le nantissement pour justifier plus de dette. L’économie doit donc trouver un nouveau modèle pour avancer
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Depuis la révolution de 2007-2008 et les riches ont perdu la tête. Qui a perdu 50 000 milliards de dollars en actions et en immobilier ? Pas les pauvres […] Mais alors comment obtenir plus de richesse que nos voisins ? Sur ce sujet, la Chine a beaucoup à nous apprendre
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Les Saoudiens ont annoncé qu’ils réfléchiraient à augmenter la quantité de pétrole qu’ils extraient. Ils ont dit qu’ils pourraient augmenter la production de 200 000 barils par jour. Attention, cher lecteur… les marchés fonctionnent encore. Le remède des prix élevés, ce sont les prix élevés. Les prix élevés encouragent les producteurs à augmenter leur production… et les consommateurs à réduire leur consommation. Tôt ou tard, le remède fait son effet — et les prix chutent. Vendredi, le pétrole a clôturé sur un sommet historique, à 134 $. Même s’il reste encore de la marge à la hausse, le danger est à la baisse
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De plus en plus d’indicateurs suggèrent qu’une sorte de découplage est en train de se produire. En d’autres termes, la nouvelle économie d’Extrême-Orient (et, dans une moindre mesure d’Amérique Latine et d’Afrique) se sépare de la vieille économie de l’Europe et d’Amérique du Nord
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Il y a quelque temps de ça, nous avons vu le monde évoluer de cinq manières essentielles. Nous les avons appelées les "5 E". Nous nous demandons ce qu’ils sont devenus